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- PSG-Leipzig (1-0)
Paris s’impose sans gloire face à Leipzig
Au terme d'une rencontre médiocre, le PSG a battu Leipzig (1-0) au Parc des Princes grâce à un penalty de Neymar. Presque un miracle tant la prestation collective parisienne fut alarmante face aux hommes de Julian Nagelsmann.
PSG 1-0 RB Leipzig
But : Neymar (11e SP) pour Paris
Ce mardi 24 novembre avait tout d’une journée à oublier. Un temps maussade, un rendez-vous déjà décisif pour le PSG en C1, un discours du président Macron et pour couronner le tout, une tragique disparition : celle de l’ancien rugbyman Christophe Dominici, décédé à moins de six kilomètres du Parc des Princes. Un jour de mai 2000, « Domi » avait enflammé balle au pied le Parc des Princes et le virage Auteuil lors du jubilé de son ami Laurent Fournier. Nul doute que ce jour-là, les supporters du PSG ont pris bien plus de plaisir qu’en regardant leur équipe battre Leipzig d’une manière dégradante, vingt ans après, derrière leur poste de télévision ce mardi soir en Ligue des champions.
Neymar ne tremble pas
Dans une ambiance glaciale entre la température et le fort enjeu, le PSG affiche d’entrée la couleur : le 4-3-3 posé par Thomas Tuchel sur l’échiquier n’est pas là pour faire le jeu. L’équipe est venue pour être coupée en deux, le trio Neymar-Mbappé-Di María devant prêt à exploiter le moindre ballon relancé par le reste du bataillon. Leipzig monopolise logiquement le cuir, mais va se saborder presque tout seul quand Marcel Sabitzer effleure Ángel Di María dans sa propre surface. Il y a trois semaines, l’Argentin n’avait pas réussi à mettre Paris à l’abri. Cette fois, Neymar ne manque pas l’occasion de transformer l’essai (1-0, 11e). La réaction allemande ne tarde pas à arriver : Sabitzer voit son drop contré in extremis par Marquinhos, tandis que la tête de Dayot Upamecano est stoppée sur la ligne par Keylor Navas. Paris tente de placer des contres, en vain, et le dernier frisson est pour l’équipe de Julian Nagelsmann : Dani Olmo sert délicieusement Emil Forsberg qui manque son geste. Ouf.
Une victoire, rien de plus
La seconde période repart sur un copié-collé de la première : Paris souffre en mêlée et peine à réellement apporter du danger. Forsberg manque une nouvelle fois l’occasion de recoller au score, et Tuchel tremble. Il décide alors de sortir Di María pour renforcer sa défense, Danilo filant chez les arrières et Rafinha entrant dans un rôle de demi de mêlée. Le onze du PSG n’a pas de liant, enchaîne les chandelles quand il peut faire une passe simple. Surtout, il semble stérile, incapable à domicile de proposer autre chose qu’une défense regroupée en serrant les dents dans ses vingt-deux mètres. Les six minutes de temps additionnel sont accueillies avec de la peur, mais au bout du compte, Paris tient un succès déterminant pour la suite de son parcours européen. Même si en jouant de la sorte, ce dernier risque d’être de courte durée.
PSG (4-3-3) : Navas – Florenzi, Marquinhos, Diallo, Bakker – Paredes, Danilo, Herrera (Verratti, 83e) – Di María (Rafinha, 62e), Mbappé (Kean, 90e), Neymar (Sarabia, 90e). Entraîneur : Thomas Tuchel.
Leipzig (4-2-3-1) : Gulácsi – Mukiele (Orbán, 62e), Konaté, Upamecano, Angelino – Sabitzer, Haidara, Forsberg (Sørloth, 74e) – Nkunku, Poulsen, Olmo (Kluivert, 62e). Entraîneur : Julian Nagelsmann.
Par Andea Chazy