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Paris seul rescapé, Nice cartonne

Par Raphael Gaftarnik
Paris seul rescapé, Nice cartonne

Des affiches enlevées, une palanquée de buts, des gros qui tombent, le PSG qui l'emporte après la souffrance et Nice qui se rapproche chaque journée du Brésil : toute belle, la 8e journée de Ligue 1 a régalé jusqu'au plus difficile. Un bonheur.

Sale temps pour les (prétendus) cadors

Ils bombent le torse, mais les beaux gosses de la Ligue 1 n’y arrivent plus. Pire, ils se font détrôner par des concurrents plus modestes, plastiquement inférieurs, mais bien plus tenaces lorsqu’il s’agit d’emballer les trois points. Et cette 8e soirée de Ligue 1 n’a fait que le confirmer. Au rang des grands battus, Lyon et l’OM se sont même fait recaler par des nanas normalement reléguées au fond d’un canap’ Ikea. Face à Bordeaux, Lyon et son « turn-over » n’ont eu besoin que d’une mi-temps pour exploser. Entre performance faiblarde, remplaçants sans envie et attaque en berne, Hubert Fournier ferait bien de remettre ses choix en question plutôt que de taper sur ses joueurs. Surtout si cette décision conduit à une performance du même acabit que celle fournie à La Gantoise… Côté Marseillais, les motifs d’inquiétude sont tout aussi nombreux. Car après les quelques coups d’éclat du début de mandat de Michel, l’OM s’enfonce inexorablement vers les limbes. C’est encore une équipe sans allant, et à peine sauvée par Diarra et Batshuayi, qui s’est fait malmener, secouer, et même dépasser par le promu angevin. Il faut dire qu’entre un Cabella indigent, un De Ceglie dramatique et un Rolando apathique, le technicien espagnol n’est pas aidé. À Monaco, le constat est moins alarmant, quoique. Efficaces en attaque, les hommes du Rocher témoignent d’une faiblesse certaine derrière, à mille lieux de leur solidité de l’an passé. Mais aussi d’un certain manque de chance, à l’image de ce but de l’égalisation de Benezet sur un centre raté. Et Paris dans tout ça ? Encore une victoire contre Nantes, sur un large score. Mais à y regarder du plus près, Paris a également déjoué, notamment lors d’une première mi-temps où le FCNA et Bammou se sont baladés. Mais le PSG reste le PSG, et n’a que peu d’efforts à faire pour repartir avec la belle. Quatre buts en 45 minutes, avec du Zlatan, du Cavani et du Di María, emballé c’est pesé. Car quoi qu’on en dise, rien ne remplacera jamais un physique très avantageux.

Le compte-rendu de Nantes/PSG

Le compte rendu de Guingamp/Monaco

Le compte-rendu de OM/Angers

Vous avez manqué Saint-Étienne-Nice et vous n’auriez pas dû

« C’est quoi le match du soir ? Quoi ? Saint-Étienne-Nice ?? » Évidemment, on était en droit de s’interroger face à une telle programmation dominicale. Et pourtant. Bien plus animée que les affiches habituellement proposées et finalement décevantes (exceptée celle de dimanche dernier), l’opposition entre deux outsiders de la Ligue 1 s’est révélée carrément excitante. Quelques jours après son carton bordelais, Nice a en effet récidivé en atomisant Sainté, dans le Chaudron. Malgré l’égalisation du score de Perrin, les hommes de Puel, qui a décidément réussi quelque chose avec ce groupe, ont parfaitement mis en place leur jeu de conservation et d’attaques rapides. Résultat, une avalanche de buts, le tout bien aidé par un Ben Arfa stratosphérique et tout proche d’un triplé. Autre élément participant à l’animation du match, la prestation ridicule de Bartolomeu Varela, qui a fait tourner plus de biscottes que dans un internat de garçons. Résultat, un rouge imaginaire pour Mendy, un autre pour Le Marchand, et un match que l’on aurait pu croire relancé par un penalty sifflé et cet avantage numérique. Heureusement pour Nice, Bahebeck avait décidé de faire gonfler ses stats, 0 tir cadré avant la rencontre. Dès lors, Nice s’impose comme la révélation de cette entame de championnat, et peut s’envisager plus armé de son jeu spectaculaire. Et d’un Hatem Ben Arfa de retour au sommet.

Le compte rendu du match

La polémique du week-end : les arbitres de Ligue 1 dégainent-ils trop vite ?

Toujours plus durs, toujours moins forts : les arbitres de l’Hexagone ont semble-t-il durci le ton pour la saison 2015/2016. Avec déjà 30 cartons rouges distribués (contre 76… sur le total de la saison passée), les hommes en jaune sanctionnent à tour de bras. Et sans doute trop. Car de l’intransigeance prônée dans les bureaux résulte souvent une incompétence sur les prés. Kamano sorti injustement la semaine passée, les Niçois punis face à Sainté, les jaunes balancés comme s’ils en pleuvaient, les attentats oubliés… Les performances arbitrales de ce début de saison peuvent laisser perplexe. Alors messieurs, un peu moins de rigueur zélée, un soupçon de remise en question, et le championnat ne s’en portera que mieux. Merci.

Le top 5

Mike Maignan : deux matchs joués, deux penaltys arrêtés. Ne restait qu’à stopper le Rémois David N’Gog et la prestation aurait été parfaite.

Sébastien Squillaci : Un premier doublé en Ligue 1 (en même temps, il est défenseur), qui permet à Bastia de s’assurer d’une victoire facile contre Toulouse. Une belle histoire de Toto.

Vincent Bessat : De tous les bons coups caennais, Vincent et son pied gauche sensuel ont fait danser le Gazélec. Bessat me mucho.

Nicolas Benezet : Be-Be-Benezet !

Romain Thomas : Buteur face à l’OM, le défenseur angevin n’a par la suite rien laissé passer dans sa surface. Prophète dans les deux surfaces, Saint Thomas est le véritable apôtre de la victoire.

Ils l’ont dit

« On joue comme des sénateurs. » Et pas les plus jeunes, Steve Mandanda.

« Par moments, sur le banc, on arrive à garder notre humour en se disant :« Peut-être que sur le six-mètres, ils vont réussir à marquer le but du 2-1, sur une touche longue qui va arriver directement, un supporter qui va marquer contre son camp… »On se demande ce qui peut nous arriver. » Pas de quoi paniquer, Rolland Courbis, Montpellier tient bien sa victoire.

« Il y a des garçons qui feraient bien de se mettre un grand coup de pied au cul, sinon on va s’en charger ! » Thierry Laurey, àl quand il s’agit de remettre ses joueurs en place. Le Gaz’ le vaut bien.

« On a fait le pari de privilégier le match de mardi. » Ça s’est vu, Hubert Fournier

« Je ne vais pas faire une analyse de la première mi-temps, il n’y avait pas grand-chose à dire, puisqu’il n’y avait rien. C’était le néant. » Tout du moins un gros Blanc.

L’image du week-end

La célébration Patrice Loko.

Le tweet du week-end

Zlatan fait désormais dans le service après-vente.

La stat inutile

Ou pas.

⇒ Résultats et classement de Ligue 1

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