Moins brillant que ces dernières semaines, le PSG s’est contenté d’un but opportuniste de Fabián Ruiz en début de seconde période pour faire plier Toulouse et repartir avec ce qu’il était venu chercher : trois points supplémentaires. Marseille et Monaco ont beau avoir flambé, ils restent à distance.
Toulouse 0-1 PSG
But : Ruiz (52e)
Moins flamboyant qu’à chacune de ses sorties ou presque depuis le début de l’année, le PSG a dû s’employer pour battre Toulouse, à l’issue de ce match coincé entre ses deux barrages de Ligue des champions. Dans une soirée placée sous le signe de la violette, le Stadium s’était mis sur son 31 pour accueillir le club de la capitale à grands renforts de tifos, de fumigènes et même d’animations lumineuses au-dessus du stade avant la partie. Côté terrain, Toulouse a en revanche fini par céder après avoir longtemps résisté à un PSG moins inspiré que ces dernières semaines. Seule équipe de l’Hexagone à avoir fait tomber les champions de France en 2024, les Violets ont été punis par un but de renard signé Fabián Ruiz peu après le retour des vestiaires. Suffisant pour les visiteurs.
Le spectacle pyrotechnique à peine terminé, ce sont les Toulousains qui tentent d’enflammer la soirée. Aligné à gauche, Lucas Hernandez souffre face à la vitesse de Shavy Babicka, mais Frank Magri ne parvient pas à inquiéter Matveï Safonov, puis la tête de Charlie Cresswell sur corner termine dans la niche du portier russe. En face, Paris confisque le ballon (près de 80% de possession), mais tarde à se montrer réellement dangereux, et le pauvre Khvicha Kvaratskhelia, avant-centre d’un soir, ne voit que peu de cartouches arriver jusqu’à lui. Sur un coup franc rapidement joué, Zakaria Aboukhlal file même défier Safonov, mais frappe au-dessus. Contre toute attente, le premier véritable frisson pour les hommes de la capitale sort du pied de Lucas Beraldo, trouvé à l’entrée de la surface par Lee Kang-in et qui voit sa tentative échouer sur le poteau. Trouvé ensuite deux fois dans le dos du rideau de fer violet, Bradley Barcola bute sur Guillaume Restes, puis manque le cadre. Acclamé par tout le virage Brice, le gardien toulousain est malheureusement forcé de quitter la pelouse quelques minutes plus tard, dans les derniers instants d’un premier acte bien terne.
Ruiz, au bon endroit au bon moment
Une tête au second poteau d’Aboukhlal déviée par Achraf Hakimi lance le second acte comme le premier avait débuté. Sur le corner suivant, la demi-volée d’Aron Dønnum s’envole, et c’est finalement Paris qui trouve la faille dans l’exercice grâce à Fabián Ruiz, opportuniste après que Willian Pacho ai envoyé un coup de casque sur la barre (0-1, 52e). De quoi glacer encore un peu l’ambiance sur l’île du Ramier, d’autant que le PSG se montre de plus en plus entreprenant et que le parcage parisien parvient enfin à faire entendre sa voix. L’occasion de vérifier une nouvelle fois la propension des montants à venir suppléer les gardiens violets, à l’image de ce poteau trouvé par Désiré Doué, en position idéale. Lancé une énième fois dans l’espace, Barcola perd lui à nouveau son duel face à Kjetil Haug avant de rejoindre le banc pour voir ses copains s’assurer d’une fin de soirée sans accrocs. Après les cartons de Marseille et Monaco, Paris répond par le pragmatisme, tandis qu’Ousmane Dembélé, entré à l’heure de jeu, achève son premier match sans marquer en 2025.