- France
- Ligue 1
- 28e journée
- PSG/RC Lens (4-1)
Paris s’assoit (enfin) dans le fauteuil
Les hommes de Laurent Blanc n'ont pas laissé passer l'opportunité de piquer le siège de tête. En s'imposant 4-1 contre Lens, dans un match qu'il aura dominé du début à la fin, Paris fait les choses bien avant d'aller défier Chelsea.
David Luiz (43′), Ibrahimović (59′), B. Matuidi (81′), J. Pastore (82′) pour PSG , Y. Touzghar (69′) pour Lens.
42e minute de jeu. Alors qu’ils dominent outrageusement les débats depuis le début de la rencontre, les joueurs du PSG sont incapables de trouver la faille dans la défense lensoise. La faute à quelques maladresses, certes, mais aussi à un Rudy Riou impeccable sur sa ligne. Alors il faut s’en remettre aux coups de pied arrêtés. À une trentaine de mètres des cages de Riou, David Luiz se charge d’un coup franc en claquant son habituel plat du pied tout en puissance. Gêné, Riou ne peut même pas esquisser un geste de survie et voit le ballon venir mourir dans son petit filet gauche. Le PSG vient d’ouvrir le score juste avant la pause, et c’est plutôt mérité. S’ils avaient bien résisté jusque-là, les Lensois le savent, le match est désormais plié. En deuxième période, le PSG ajoutera même trois autres buts. Histoire d’assurer, quoi.
David Luiz buteur…
Quand le deuxième de Ligue 1 reçoit le 19e, on s’attend logiquement à une différence de niveau entre les deux équipes. Quasiment condamnés à la descente, les Lensois ne mettent d’ailleurs pas longtemps à se rendre compte que les Parisiens ne vont rien faire pour les sortir de ce mauvais pas. Très appliqués, les locaux n’ont pas l’intention de filer le ballon à leurs adversaires qui vont devoir s’amuser en lui courant après. Pas le football le plus agréable, c’est sûr. Désireux de plier l’affaire rapidement pour pouvoir se concentrer sur leur match de Ligue des champions de mercredi, les Parisiens prennent le contrôle des opérations, et Ibrahimović n’est pas loin d’ouvrir le score, mais sa puissante frappe du gauche vient cabosser la transversale de Riou (14e). Deux minutes plus tard, David Luiz reprend de la tête un coup franc de Thiago Motta, et il faut une superbe intervention de Riou pour repousser l’échéance. En grande forme, le portier lensois est encore là pour s’emparer d’un lob d’Ibrahimović, alors que le Suédois se présentait absolument seul dans la surface lensoise. Incapables de trouver la faille dans le jeu, les Parisiens s’en remettent donc à un coup franc de David Luiz pour ouvrir le score (42e). Un but juste avant la mi-temps, coup de fouet pour les uns, coup de massue pour les autres. En tout cas, tout le monde file aux vestiaires sur ce score de 1-0 pour le PSG.
Pastore régale !
Les quinze minutes de pause n’ont rien changé, et les deux équipes repartent exactement sur les mêmes bases : le PSG tient le ballon et tente de construire des actions pendant que les Lensois leur courent après et tentent de colmater les brèches. Après seulement huit minutes de jeu, Lavezzi, parfaitement lancé par Verratti, est tout proche de doubler la mise, mais l’Argentin, qui ne souhaite visiblement pas enfoncer les Lensois, se troue complètement après avoir pourtant dribblé Riou. Gênant. Peu de temps après ce gâchis fou, Guillaume déstabilise Van der Wiel dans la surface, penalty. Zlatan ne tremble pas et double la mise d’une belle frappe croisée. Alors qu’on pense voir le PSG dérouler jusqu’à la fin du match, Touzghar redonne de l’espoir aux siens en reprenant victorieusement un centre de Baal, devant un David Luiz encore trop laxiste dans son rôle défensif. La joie est tout de même de courte durée, les Parisiens reprenant leur domination sans partage. Et finalement, à la 80e, Pastore distille un superbe centre au second poteau où Matuidi se jette pour inscrire le troisième but francilien et enfin concrétiser une action parisienne dans le jeu. Deux minutes plus tard, le bonheur est sur le pré. Pastore cherche le une-deux avec Zlatan, lequel retrouve son partenaire d’un amour de ballon piqué, et Pastore de conclure d’une magnifique reprise de volée. 4-1, Pastore régale, et le PSG prend le large ! Pour Lens, l’odeur de la Ligue 2 n’a jamais été aussi forte au moment où, de son côté, Paris prend les rênes de la Ligue 1.
⇒ Résultats et classement de L1
Par Gaspard Manet