- Coupe de la Ligue – VA/PSG (1-3)
Paris répond présent
Solide et appliqué, Paris a fait le travail sur le terrain de Valenciennes. Victoire 3 buts à 1 d'un club qui assume enfin son statut de favori. Sans ciller, le PSG est dans le dernier carré.
Les Parisiens peuvent se pincer. Nous sommes au mois de novembre. Et le Paris Saint-Germain est encore en course sur tous les tableaux : championnat, Ligue Europe, Coupe de la Ligue et Coupe de France jusqu’à preuve du contraire. Comme à Lyon pourtant, les Parisiens ratent leur entame. Tant pis pour les retardataires. Zoumana Camara touche son premier ballon et s’essaye à la relance. Directement dans les pieds de l’adversaire. La boule revient sur Dossevi dont la frappe est détournée dans son propre but par… Zoumana Camara (1-0, 03′). Mais Paris, c’était écrit, a changé. Fini la décennie 2000-2010, époque maudite. Le PSG assume enfin son statut de favori. Et Papus se fait justice lui-même cinq minutes après. Sur le premier coup de pied arrêté, Jallet centre au point de penalty. Zoumana surgit et croise sa tête dans le petit filet (1-1, 09′). Solide. Le modjo change de camp aussi sec. Le bloc parisien est haut. Le quatuor Hoarau, Sessegnon, Luyindula, Jallet empêche la première passe et opère en contre. Après quelques actions torrides, c’est finalement Christophe Jallet qui marque en buteur. Lancé à pleine balle sur son autoroute couloir droit, il loge le ballon dans le petit filet d’une frappe croisée à l’entrée droite de la surface (1-2, 27′). Le onze de Kombouaré s’en donne à cœur-joie. Toujours en passant par Jallet. Sur chaque montée, le PSG frôle le break. Seule une belle combinaison Mater-Ducourtioux-Loriot arrive à dégripper Greg Coupet (37′). Double parade de l’ancien Lyonnais dont la première sort le ballon sur le poteau. Paris gagne le premier round aux points.
Au retour des vestiaires, les Franciliens passent le braquet supérieur. Stéphane Sessegnon veut lui aussi participer à la fête. Après une première approche ratée en solo (48′), le Béninois la joue collectif et découvre les bienfaits de la passe dans l’intervalle. Face à Nico Penneteau, Luyindula vise le petit filet d’un pointard moche mais efficace (1-3, 51′). Le compte y est, on ferme la boutique. Jusqu’au coup de sifflet final, le Paris Saint-Germain fait le dos rond. Valenciennes part à l’abordage. Centres, frappes de loin, combinaisons. Tout y passe mais rien n’est cadré. A la limite de la dilettante, Paris regarde le VAFC gonfler les muscles. Mais ça ne l’impressionne plus. Derrière c’est là. Même quand c’est pas flamboyant, il y a acte de présence. Comprendre : toujours un Parisien sur un Valenciennois. Donc aucun décalage possible. L’exercice d’entraînement attaque-défense se termine de la sorte, entrecoupé par quelques contre-attaques poussives du PSG. Antoine Kombouaré peut être satisfait de la copie rendue. Il a fait tourner l’effectif (Erding, Giuly, Edel et Sakho sur le banc) sans galvauder le match. Les remplaçants Camara et Luyindula ont marqué. Philippe Montanier ne bluffait peut-être pas. Si les Parisiens le décident, 2011 sera certainement la saison du PSG.
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