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Paris renvoie Monaco en CFA
Avec une équipe composée de joueurs de réserve, Monaco a sans surprise sombré au Parc des Princes et laissé filer la Coupe de France. Largement supérieur, le PSG défendra son titre en finale grâce à ce 31e succès d'affilée en coupes nationales.
Paris Saint-Germain 5-0 Monaco
Buts : Draxler (25e), Cavani (31e), MBae CSC (51e), Matuidi (52e) et Marquinhos (90e) pour Paris
Même si on ne le fait que trop rarement remarquer, il reste l’un des meilleurs attaquants du monde. Alors, comment des joueurs habitués à évoluer en CFA auraient-ils pu résister devant Edinson Cavani ? Buteur, passeur, premier défenseur des siens, coéquipier modèle et combattant exemplaire, l’avant-centre, bien aidé par un portier monégasque pas en forme, s’est amusé au milieu des remplaçants et réservistes adverses. En témoignent son assistet son but tous deux réalisés en cinq minutes qui ont broyé les espoirs monégasques. Résultat : un large succès, une 31e victoire d’affilée pour le Paris Saint-Germain en coupes nationales (aucune défaite depuis janvier 2014) et une nouvelle finale de Coupe de France à disputer contre Angers le 27 mai prochain.
Les jeunes plombés par l’ancien
On s’en doutait, les premières minutes le confirment : la rencontre oppose un PSG muni de toutes ses armes, obligé de gagner et ultra-dominateur à un Monaco C, qui a comme ambition première de ne pas être ridicule. À l’image du vieux Raggi, les jeunes pousses monégasques s’appliquent donc à être rigoureux en défense, sans chercher à absolument proposer un jeu léché. Et pour cause : Paris, intrinsèquement meilleur, ne leur laisse pas la balle. À la limite de la rupture ou d’un penalty concédé, l’ASM échappe tant bien que mal à l’ouverture du score pendant 25 minutes. Cavani a logiquement beaucoup plus de situations que Germain, mais n’arrive pas à en faire bon usage.
Reste qu’Areola doit tout de même s’employer pour éviter une mauvaise surprise avec une superbe parade sur un coup de tête d’Abdou Diallo. Ce qui n’est pas le cas de De Sanctis, principal fautif sur le but de Draxler après une récupération de balle rageuse de Cavani. Quel dommage de craquer sur une bourde de l’homme le plus expérimenté du groupe… Surtout que l’Uruguayen n’est pas rassasié. Peu après, il sort une merveilleuse madjerpour doubler la mise. Autant dire que c’est mal barré pour les Rouge et Blanc, qui manquent d’en prendre un troisième sur un poteau de Matuidi.
Pas de pitié au PSG
Au milieu, pas de problème : Verratti et Motta – qui dispute là son 200e match sous le maillot parisien – font la loi. Monaco n’est pas si faiblard, loin de là, mais le club de la capitale est tout simplement plus fort. Le ballon se situe donc la majorité du temps dans les pieds du champion en titre et la partie de terrain visiteuse. Forcément, l’ASM souffre. Et sombre totalement au retour des vestiaires, MBae marquant contre son camp et Matuidi gonflant encore le résultat coup sur coup.
L’issue du match étant entérinée, Emery peut alors faire souffler quelques-uns de ses titulaires pendant que Jardim continue de lancer de nouvelles têtes dans le monde professionnel. Une première expérience difficile à digérer pour ceux qui voient Marquinhos inscrire un dernier pion, mais tout de même bonne à vivre. Car quoi qu’on en dise, se mesurer aux meilleurs est toujours enrichissant. Et le PSG en fait partie. Au moins sur la scène nationale.
Par Florian Cadu