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Paris qualifié, mais Paris chahuté

Par Kevin Charnay
4 minutes
Paris qualifié, mais Paris chahuté

De l'arbitrage vidéo à n'en plus finir, un but exceptionnel de Meunier, de la tension, Neymar qui chambre et Rennes qui finit très fort, impossible de s'ennuyer devant ce match. Et à la fin, c'est le PSG qui se qualifie pour la finale.

Stade rennais 2-3 Paris Saint-Germain

Buts : Sakho (85e) et Prcić (90e +2) pour Rennes // Meunier (24e), Marquinhos (53e) et Lo Celso (58e) pour Paris

Depuis des mois, l’utilisation ou non de l’arbitrage vidéo ne cesse d’alimenter les débats et a divisé les suiveurs de football en deux camps bien distincts. Les « pro » et les « anti » . Comme avec les armes aux États-Unis. Et le match de ce soir a définitivement prouvé que la VAR pouvait rendre schizophrène. Juste avant la mi-temps, Wahbi Khazri, trouvé en retrait par Ismaïla Sarr, résiste à Presnel Kimpembe et s’en va glisser la balle au fond des filets pour le but de l’égalisation. Le stade explose, mais il a touché le ballon de la main. L’arbitre annule le but grâce à l’arbitrage vidéo. À l’heure de jeu, Kylian Mbappé plante ses crampons dans le mollet de Sarr et lui arrache la chaussette, alors que le ballon est à cinq mètres et qu’il n’a aucune chance de l’avoir. L’arbitre lui met finalement rouge grâce à l’arbitrage vidéo. À chaque fois, l’utilisation de la VAR prend des heures et échauffe plus les esprits qu’autre chose. Mais à chaque fois, la bonne décision finit par être prise.

Fausse joie pour Khazri

En tout cas, le Stade rennais commence plutôt bien le match. Bien mieux que lors du match de Coupe de France il y a trois semaines (défaite 1-6). Certes, les Rennais tiennent surtout au courage en intervenant au dernier moment sur les nombreux centres parisiens, mais ils piquent également très bien en contre. Avec un circuit préférentiel : décrochage de Khazri enchaîné par une bonne ouverture pour Ismaïla Sarr qui percute fort côté gauche. Agressifs, concernés, les Bretons ont en revanche tendance à se précipiter dans les derniers gestes. Dès qu’ils ont une mini-ouverture, ils tentent une frappe de loin assez improbable, comme s’ils avaient peur que la fenêtre de tir ne se referme tout de suite.

Et pourtant, peu avant la demi-heure de jeu, le PSG n’a aucun remord à casser le moral rennais en marquant sur sa seule frappe cadrée de la mi-temps. Thomas Meunier, pourtant un peu en difficulté face à Sarr, profite d’un contre favorable pour inscrire un but exceptionnel. Après le rebond, il envoie une grande reprise de volée lobée de l’extérieur du droit, qui file dans le petit filet opposé d’Abdoulaye Diallo.

À partir de ce moment-là, les Parisiens anesthésient les Bretons pendant plus de quinze minutes en effectuant une sorte d’immense passe à dix, et en coupant les contres à leur source. Et la seule fois où Rennes arrive à sortir la tête de l’eau, l’arbitrage vidéo se charge de casser leurs espoirs.

Punition pour Mbappé

Au retour des vestiaires, les Rennais semblent encore frustrés de la tournure des événements, à l’image du Roazhon Park qui gronde. Surtout que Meunier touche le ballon de la main dans sa surface, et que l’arbitre ne bronche pas. Peut-être une bonne décision, mais une supplémentaire qui agace les Bretons. Après un but refusé à Kylian Mbappé pour hors-jeu, les Parisiens trouvent finalement la faille une deuxième fois. Sur une longue ouverture, Neymar contrôle de la poitrine et remet en retrait à Ángel Di María. La bonne frappe croisée de l’Argentin est repoussée par Diallo, mais revient dans les pieds de Marquinhos, qui n’a plus qu’à la pousser au fond. À peine cinq minutes plus tard, c’est Giovani Lo Celso qui trompe le gardien breton, pourtant impérial devant Berchiche juste avant.

La tension monte, le nombre de coups et les attroupements qui suivent les fautes également. Et finalement, c’est Kylian Mbappé qui en fait les frais, responsable d’une vilaine semelle sur Sarr. Réduits à dix, les Parisiens ne peuvent pas dérouler comme l’on pouvait s’y attendre. Ce mardi soir, il n’y aura pas de déculottée. Décidés à au moins sauver l’honneur, les Bretons redeviennent dangereux. Kevin Trapp gagne d’abord son duel face à Diafra Sakho avant de sortir une grosse parade sur une frappe de Benjamin Bourigeaud. Finalement, Sakho réduit le score d’une bonne tête décroisée, avant d’être imité par Sanjin Prcić d’une bonne frappe à l’entrée de la surface. Mais c’est trop tard, il ne reste plus qu’une minute à jouer. Neymar fait des contrôles du dos pour chambrer, et le PSG est qualifié.

Rennes (4-2-3-1) : Diallo – Traoré, Gnagnon, Gelin, Baal – André, Prcić – Bourigeaud, Gourcuff (Sakho, 46e), Sarr – Khazri
Paris (4-3-3) : Trapp – Meunier, Marquinhos, Kimpembe, Berchiche – Verratti, Rabiot, Pastore – Di María, Mbappé, Neymar

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