- Ligue 1
- J29
- PSG-Metz (5-0)
Paris passe ses nerfs sur Metz
Quatre jours après sa déconfiture en Ligue des champions, le PSG s'est défoulé en rossant les Messins. Une mi-temps a suffi aux Parisiens pour en passer quatre au FC Metz, et tout le monde a pu profiter de la deuxième période pour faire dodo.
Paris Saint-Germain 5-0 FC Metz
Buts : Meunier (5e), Nkunku (20, 28e), Mbappé (45e) et Silva (82e)
Pas facile de passer d’un huitième de finale de Ligue des champions contre le Real à un match anecdotique contre la lanterne rouge de Ligue 1, le tout en quatre jours et sans palier de décompression. Ça n’a pas empêché les Parisiens d’envoyer une nouvelle taule à un petit poisson du championnat, mais ça expliquait au moins les nombreux sièges vides dans les tribunes du Parc. Les supporters présents avaient tout de même assez de jus pour siffler Emery comme jamais avant le début du match, et pour applaudir la démonstration du PSG qui a plié l’affaire dès la première période. Ce samedi après-midi tranquille aura également été l’occasion de voir un Christopher Nkunku déchaîné qui s’est payé un doublé.
Premier doublé pour Nkunku
Peu importent les éliminations et les crises, certaines choses ne changeront jamais, à commencer par l’amour de Verratti pour les grigris dans sa propre surface. Forcé à jouer bas par le pressing haut des Messins, l’Italien démarre son match en tentant des choses compliquées à huit mètres de sa ligne de but. Ça ne perturbe pas Meunier plus que ça, et le Belge est à la récupération d’une frappe contrée de Mbappé pour ouvrir le score en cinq minutes d’une frappe croisée puissante. Touché, mais pas encore coulé, Metz continue à jouer haut et est vite récompensé par quelques belles occasions, comme ce tir de Dossevi dévié par Kimpembe qui vient tabasser la barre d’Areola. Alerté, Paris hausse le ton et met un peu de charbon dans la machine pour faire monter la pression. Conséquence quasi immédiate, un deuxième but qui tombe à la vingtième minute grâce à une frappe pied gauche de Nkunku, bien servi par Verratti. Et comme le jeunot aime l’équilibre, il plante le troisième du droit à l’entrée de la surface juste avant la demi-heure de jeu. Le suspense n’aura pas duré bien longtemps, et Mbappé clôt la mi-temps en plantant le quatrième par pure méchanceté gratuite.
Silva pour la forme
La deuxième mi-temps reprend alors que le match n’a plus aucun intérêt. Metz continue son pressing haut sans que ça serve à grand-chose, et Paris fait gentiment tourner en pensant à la suite. Le Parisien le plus bouillant reste Nkunku, qui croit à son triplé dur comme fer et qui bute sur Kawashima à bout portant, alors que Meunier lui avait mâché le boulot. Les occasions parisiennes continuent à pleuvoir, Metz ne cadre pas un tir, et les remplacements opérés de part et d’autre ne changent pas la physionomie du match. Petit fait à noter, les sifflets contre Di María lors de son remplacement, alors que les autres joueurs remplacés ont tous été applaudis. Kawashima a beau en avoir pris quatre en 45 minutes, il reste concentré jusqu’au bout et évite un crash trop violent aux siens en détournant frappe sur frappe. Le Japonais est bien le seul de son équipe à faire encore des efforts, puisque les rares incursions messines dans le camp parisien finissent toutes en eau de boudin. Thiago Silva se fait un petit plaisir et se prend pour Sergio Ramos en marquant de la tête sur corner, et l’arbitre peut mettre fin au massacre. Le PSG peut encore croire à une saison à plus de cent points, seul frisson qu’il lui reste en championnat.
Paris Saint-Germain (4-3-3) : Areola – Meunier, Silva, Kimpembe, Berchiche – Verratti (Lo Celso, 64e), Diarra, Nkunku – Di María (Weah, 71e), Mbapppé, Draxler (Rabiot, 71e). Entraîneur : Unai Emery.
FC Metz (4-5-1) : Kawashima – Selimovic, Niakhaté, Rivierez, Balliu – Poblette, Diagne (Rivière, 64e), Dossevi, Cohade, Milićević (Niana, 86e) – Roux. Entraîneur : Frédéric Hantz.
Résultats et classement de Ligue 1Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes