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Paris, meilleure raclée de l’ère QSI ?

Par Florian Cadu
4 minutes
Paris, meilleure raclée de l’ère QSI ?

Contre Guingamp, le Paris Saint-Germain s'est offert la plus large victoire de son histoire au Parc des Princes (9-0). Mais depuis que QSI a repris le club, des branlées aussi mémorables ont pu être davantage fêtées. Notamment parce que Marco Verratti ne s'y était pas blessé.

« On a joué avec beaucoup de qualité, on s’est améliorés au fil du match. On a fait des choses simples, rapides.(…)Je pense que je n’ai jamais vu cela. Un 9-0 en Championnat… » Personne n’ira dire que Thomas Tuchel n’en croit pas ses yeux, mais quand même. En battant le malheureux Guingamp neuf buts à rien, dix jours seulement après avoir été éliminé par ce même adversaire en Coupe de la Ligue, l’entraîneur allemand s’offre un succès inédit dans l’histoire de sa carrière. Ainsi que dans celle du Parc des Princes : jamais le stade n’avait observé son équipe coller une telle raclée.

Une vengeance plus que réussie ? Oui, évidemment. Mais quelques instants plus tard, le technicien troquait sa satisfaction par un certain mécontentement en conférence de presse. L’objet de son courroux ? La blessure à la cheville de Marco Verratti, affaiblissant encore un secteur de jeu où les choix sont maigres dans l’objectif d’un dernier carré de Ligue des champions : « Je suis très triste. Ce n’est pas seulement grave pour le recrutement, car c’était nécessaire déjà avec Marco. Mais une blessure de Marco change tout. Je pense que c’est sérieux. C’est dur. C’est possible qu’il manque quelques semaines. » Et donc éventuellement le double combat contre un Manchester United retrouvé qui s’annonce en huitièmes de finale de C1.

Le Paris de QSI content, mais…

Ce pépin physique gâche-t-il la fête ? Pas vraiment. Ou en tout cas pas totalement, vu les autres motifs de contentement (comme la superbe entente du trio Kylian Mbappé-Edinson Cavani-Neymar, tous trois hyper performants). Reste que Tuchel échangerait volontiers trois ou quatre buts contre un organisme italien en parfait état, et que la saveur de cette large victoire aurait donc pu être encore meilleure. Comme celle d’anciennes branlées au goût tout doux administrées par le Paris Saint-Germain mode Qatar Sports Investments.

Par le passé, le club de la capitale a en effet signé trois autres succès de plus de six pions d’écart depuis que QSI a débarqué. À un rythme assez régulier puisque ce style de prestation intervient une fois par an depuis l’année 2016, et toujours aux environs de la même période (trois fois en janvier, une fois en mars). Et sans avoir, surtout, de Verratti cassé à déplorer.

Des fêtes plus folles avec Troyes, Bastia et Dijon

Le premier rendez-vous du genre, fixé au 13 mars 2016, constituait déjà en un 9-0 sec et humiliant, et la proie représentait déjà la lanterne rouge de Ligue 1. Mais cette fois, l’assassinat s’était déroulé à l’extérieur et la victime en était Troyes. À cette occasion, Zlatan Ibrahimović s’était offert un quadruplé (ce qui lui avait permis de dépasser les cent caramels avec le PSG) et la capitale s’embrasait : la plus large victoire de l’histoire du club loin de ses bases permettait en effet aux hommes de Laurent Blanc de s’emparer officiellement de leur quatrième titre consécutif. Raison suffisante pour passer une soirée parfaite.

Le 2 janvier 2017, c’est Bastia qui s’était fait dévorer par l’ogre français au Parc. En 32es de finale de Coupe de France, les Corses s’étaient fait manger en sept bouchées par une équipe semi-bis dont les buteurs auront tous été différents (Thiago Silva, Adrien Rabiot, Christopher Nkunku, Thiago Motta, Lucas Mourra, Ángel Di María et Julian Draxler pour son premier match avec ses nouvelles couleurs). Un an plus tard, le 17 janvier 2018, Dijon subissait les foudres du roi de l’Hexagone : 8-0, quadruplé de Neymar (dont un penalty), doublé de Di María, 156e goal de Cavani (égalant ainsi le record d’Ibrahimović). Deux soirées de janvier passées sans le moindre accroc… si ce n’est les quelques sifflets du public entendus contre le DFCO en raison du péno transformé par le Brésilien, refusant de le laisser à l’Uruguayen qui aurait alors pu passer devant le Z en cas de tremblement de filet. Une broutille qui n’avait finalement pas fait trop de remous, excepté dans les médias. De quoi profiter en toute quiétude, contrairement à 2019.

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