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Paris, les temps changent

Par Mathieu Faure
4 minutes
Paris, les temps changent

Voilà, le PSG est en finale des deux coupes nationales, leader du championnat et en quart de finale de Ligue des champions face au Barça. Une chose qu'aucun club français n'avait encore fait jusqu'ici. Pourtant, avec un budget de 500 millions d'euros et des internationaux à tous les postes, le club était voué à vivre ce genre de fin de saison. Une normalité qui cache un travail du quotidien, sur et en dehors du terrain.

1995, 1998, 2015. C’est donc la troisième fois que le PSG se retrouve en finale des deux Coupes nationales. En 1995 et en 1998, ce doublé avait « sauvé » la saison du PSG. Cette saison, il n’en sera rien. Les deux finales, face à Bastia et Auxerre, sont des bonus. Des friandises que la direction basée à Doha voit malgré tout d’un bon œil. Un titre est un titre. Mais les deux Coupes sont, et resteront, des objectifs mineurs dans le cahier des charges de Laurent Blanc. Le Président avait une mission simple en début d’exercice : faire au moins aussi bien que l’an dernier. À savoir un quart de finale de Ligue des champions, un titre de champion et, pourquoi pas, une Coupe. Aujourd’hui, le PSG peut tout rafler dans une saison qui avait pourtant si mal commencée, puisque les Franciliens étaient derrière l’OM et l’OL au soir de Noël.

Mais voilà, quand on construit une équipe avec autant de talents et d’argent, il y a forcément un retour sur investissement. Face à Saint-Étienne, dans une équipe amputée au départ de David Luiz, Lucas, Thiago Motta, Maxwell, Sirigu, Matuidi, Cavani – soit sept titulaires potentiels -, les Parisiens se sont amusés d’une équipe cinquième de Ligue 1. Bon, quand on peut se permettre d’envoyer des seconds couteaux comme Lavezzi, Cabaye, Digne, Rabiot ou encore Van der Wiel au front, on est tout de suite plus serein. À l’exception de Nicolas Douchez, tous les Parisiens sont ou ont été internationaux, espoirs ou A. Lavezzi et Van der Wiel, pourtant deux tricards, ont disputé une finale de Coupe du monde. C’est la force d’un grand club : se payer des doublures onéreuses et expérimentées qui ne jouent que les matchs de Coupe. Alors oui, quand on a le luxe de pouvoir se payer des backups à CV, surtout en France, on peut plus facilement se frayer un chemin sur tous les tableaux. CQFD.

Le PSG réalise ce que tous les « gros » font chaque année

Au final, ce que fait le PSG n’a rien d’extraordinaire comparé aux gros voisins européens. Le Bayern, Manchester United, l’Ajax, la Juventus, le FC Barcelone ou encore le Real Madrid, tous ont, à un moment donné, fait des saisons historiques avec une chiée de titres à l’arrivée. C’est le lot des institutions. Cette fameuse culture de la gagne. Que le PSG, construit pour gagner, soit encore engagé sur tous les fronts en avril 2015 n’est pas si fou que ça. C’est à la fois logique et respectable d’un point de vue sportif et financier. Surtout quand votre groupe existe et vit ensemble depuis trois ans. Ça paye toujours. Mais il y a aussi l’envie de tout jouer à fond. Laurent Blanc, lui, a choisi de tout jouer. Il a eu raison. Son effectif le lui permet sur le sol français en dépit du fair-play financier. Sans les contraintes de l’UEFA, on sait que les Parisiens auraient envoyé encore plus de jeu sur le marché des transferts (Di María, Pogba, De Bruyne). Peut-être que le championnat serait déjà plié. Ou pas. Quoi qu’il en soit, à l’heure de continuer son mois d’avril si important, l’entraîneur parisien a pourtant dit deux choses très importantes hier. La première, c’est que le PSG n’a encore rien gagné cette saison. C’est vrai.

La seconde, c’est le message envoyé à ses joueurs. « Je suis très fier d’entraîner ces garçons-là. Il y a beaucoup de rumeurs autour du PSG et je peux vous dire que j’ai un groupe fantastique. Dans la qualité du travail, sincèrement, il y a un groupe énorme, au niveau professionnel. De temps en temps, il y a quelques petites choses à régler, mais, fondamentalement, c’est un groupe qui vit bien ensemble. Il y a beaucoup de nationalités présentes à Paris, mais, croyez-moi, je suis très fier d’être entraîneur du PSG. Il y a de la qualité bien sûr, mais il y a aussi beaucoup de professionnalisme et de travail, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Les joueurs travaillent énormément et ce n’est pas illogique qu’ils soient récompensés. » À l’heure actuelle, le PSG a disputé 48 matchs toutes compétitions confondues. Il n’en a perdu que 4 et aucun au Parc des Princes. Difficile de savoir où terminera cette équipe, mais Blanc et ses hommes auront eu le mérite de décomplexer certains esprits français. Oui, en France, on peut tout gagner. C’est le prix à payer pour s’inviter à la tables des grands de ce monde.

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