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- Coupe de France
- 32e de finale
- Montpellier/PSG (0-3)
Paris lance son année
Frigorifié par un mois de décembre inhospitalier, le PSG a lancé son année dans la joie en se qualifiant facilement contre Montpellier (3-0). Dans une partie disputée sur un terrain difficile, Chantôme, Ibrahimović et Lucas ont frappé au bon moment.
C. Chantôme (62′), Ibrahimović (77′), Lucas (91′) pour PSG.
L’attente aura été longue, l’accouchement pénible, mais le PSG a finalement réussi à assurer l’essentiel sur la sinistre pelouse de l’Altrad Stadium, magnifique guêpier de 14 700 places clairsemées. Déjà bougés par les Montpelliérains en fin d’année dernière, les Parisiens ont cette fois-ci pris le dessus au terme d’un match amorphe, où les défenses ont longtemps dominé les attaques (3-0). Largement remaniés pour l’occasion, avec les titularisations de Rabiot, Chantôme et Marquinhos, les hommes de Laurent Blanc ont paru lents et empruntés au moment de lancer leur année du bon pied. Attristés par le spectacle, les spectateurs se sont, eux, accrochés au charme de la Coupe de France : une équipe sortirait forcément vainqueur de cet âpre duel. Le triste 0-0 qui se profilait à l’horizon à la mi-temps n’était bien qu’une illusion. Car derrière, le PSG a fait le boulot. Proprement.
Paris enquille
La demi-volée de Lucas (12e) est la seule étincelle d’un début de match fait de duels musclés et d’actions avortées. Poussifs, les Parisiens construisent péniblement leurs actions et butent sur une défense expérimentée, qui contrôle sereinement ce désert d’occasions franches. Il faut attendre le retour des vestiaires pour voir de vraies velléités offensives, avec la frappe de Rabiot (57e) et la tête de Chantôme dans la foulée (58e). Lancé en position d’ailier, ce dernier va finalement soulager les siens au moment opportun. Peu inspiré en première période, Zlatan Ibrahimović se montre une nouvelle fois décisif en le décalant dans la surface pour une ouverture du score méritée (63e). Dans une fin de match maîtrisée, le Suédois agrémentera ensuite sa palette d’un but de la tête sur un caviar de Pastore (79e). Terriblement facile lors de son entrée tardive, l’Argentin a vu Lucas tripler la mise de belle manière (90e).
Montpellier vrille
Muets en première période, les Montpelliérains n’auront jamais montré la même aisance qu’au Parc des Princes. Ils ont développé des actions intéressantes, mais ont souvent manqué de tranchant au moment d’être dangereux. Lucas Barrios a bien tenté de se montrer sur une frappe lointaine (30e), puis sur une tentative contrée par Thiago Silva (55e), mais les locaux ont globalement abusé des longs ballons, qui ne mettent pas en valeur leurs qualités. Menés au score et en manque d’idées, ils auront subi sans réagir la lente conservation du score des visiteurs, effectuée avec un réalisme hivernal de bonne facture. Visiblement, cinq jours après le réveillon, certains reprendraient bien une petite coupe.
Par Christophe Gleizes