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  • AS Saint-Étienne/PSG (0-1)

Paris glace le Chaudron

Par Paul Piquard
4 minutes
Paris glace le Chaudron

Un match très fermé, peu d'initiative des deux côtés et peu d'occasions franches. Le choc annoncé entre Saint-Étienne et le PSG a longtemps manqué de tenir ses promesses. C'est finalement grâce à un penalty transformé par Ibrahimović que des Parisiens dominateurs ramènent les trois points et rejoignent l'OM.

ASSEPSG (01)

Ibrahimović (60′) pour PSG.

Une occasion franche, un corner. Puis cette épaule de Jérémy Clément qui traîne et qui permet à Ibrahimović d’offrir aux Parisiens les trois points, d’un penalty tiré en force. Les grosses affiches se jouent sur des détails. Si ce match était présenté comme un choc, il a longtemps eu du mal à tenir toutes ses promesses. La faute à une formation stéphanoise ultra-défensive, et à une équipe parisienne dominatrice, mais parfois mal à l’aise au moment de concrétiser et de créer. Bien que dangereux par moments sur leurs rares incursions, les Stéphanois peuvent avoir des regrets, tant ils semblent avoir manqué d’ambition offensive durant les deux tiers de la rencontre. Un manque d’ambition qui coûte cher, puisque les Verts se retrouvent désormais à quatre points du podium. Paris, qui enchaîne avec sa troisième victoire d’affilée après ses succès en coupes, revient à égalité de points avec l’OM.

Un choc sans imagination

Les hommes de Galtier donnent le coup d’envoi dans un Chaudron bouillant malgré la température extérieure. Sur le premier duel aérien, Lemoine s’écroule, mais reprend rapidement sa place aux côtés de Jérémy Clément. Très vite, les Parisiens posent le pied sur le ballon et tentent de trouver des ouvertures sur les côtés. Patients, les locaux évoluent très bas, en attendant de jaillir en contre. C’est Mollo qui frappe ainsi le premier au bout d’un rush solitaire, mais son tir passe largement au-dessus des cages de Sirigu. La deuxième occasion des locaux ne se fait pas attendre, mais la frappe puissante de Baysse à la suite d’un corner est bien repoussée par Sirigu. Le rythme retombe quelque peu, les Parisiens enchaînant les passes dans la moitié de terrain adverse sans être inquiétés. Sur un bon centre de Marquinhos, Cavani loupe de peu sa tête, mais Baysse dégage sereinement. Les vagues parisiennes se mettent ensuite à déferler sur la défense stéphanoise qui subit, sans pour autant être asphyxiée. Cavani a une nouvelle occasion d’ouvrir la marque, mais sa tête suite au coup franc de Lucas est trop appuyée. Un dernier corner de Thiago Motta – toujours aussi râleur – sans réel danger pour Ruffier, et l’arbitre siffle la fin d’un premier acte très fermé, pour ne pas dire décevant.

Un réveil trop tardif

Les Stéphanois repartent avec de meilleures intentions et mettent d’entrée la pression sur la cage de Sirigu, mais Théophile-Catherine voit une première frappe détournée par la défense, avant de dévisser sa deuxième tentative. Paris se réveille, mais Baysse, d’ordinaire remplaçant, se jette là encore parfaitement dans les pieds de Maxwell pour l’empêcher de centrer. C’est finalement Cavani qui allume la mèche à l’entrée de la surface, mais son tir est bien capté par Ruffier. Sur l’action suivante, l’Uruguayen se retrouve dans la surface, pique parfaitement son ballon, mais est logiquement signalé hors-jeu. À l’heure de jeu, Verratti trouve parfaitement Ibrahimović dans la surface, mais la frappe croisée du numéro 10 est bien repoussée en corner par Ruffier. Le corner qui suit est celui où Jérémy Clément confond Joga Bonito et football rigoureux. Son épaule est intentionnelle, mais est celle de celui qui pense que le geste est juste. Le geste juste est finalement celui d’Ibrahimović dont le penalty trompe Ruffier, parti du bon côté. Le but réveille tout de même les locaux, qui poussent pour égaliser. Mais ce sont finalement les Parisiens qui manquent de doubler la marque lorsqu’Ibrahimović, bien décalé à gauche de la surface par Verratti, voit sa frappe contrée in extremis par Baysse, toujours irréprochable.

Les hommes de Blanc se montrent bien plus dangereux dans ce deuxième acte, et l’entrant Pastore lance parfaitement Cavani en profondeur, mais le lob parfaitement exécuté de l’Uruguayen vient mourir sur la barre de Ruffier, impuissant. Du coup, les Verts tentent le tout pour le tout pour arracher l’égalisation, mais se montrent trop souvent imprécis, à l’image de Bamba, dont la frappe lointaine passe à côté du cadre. Après un dernier coup franc dégagé par la défense parisienne, et un vilain geste d’Ibra sur Hamouma, Laurent Blanc peut sourire : ce soir, la mission est accomplie et la prestation plus en adéquation avec cette équipe.

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