- Ligue 1
- J6
- PSG-Dijon (3-0)
Paris étrille Dijon sans forcer
Le succès fleuve à Caen (0-6) n'était pas un one shot. Contre Dijon, le PSG a confirmé son redressement mathématique avec réalisme, mais sans trop de génie (3-0). De bon augure tout de même à une semaine du retour de la Ligue des champions.
Paris Saint-Germain 3-0 Dijon FCO
Buts : Lang CSC (15e), Cavani (26e sp), Lucas (67e)
Pour le retour d’un PSG impérial, totalement maître de son sujet et insatiable dans le jeu, il faudra attendre. Pour sa seconde victoire consécutive en Ligue 1, l’équipe d’Unai Emery n’a pas forcément ébloui les spectateurs du Parc. Il n’y en avait pas forcément besoin. Face à un adversaire venu avec un système compact, les Parisiens ont su profiter d’une réussite maximale, un centre contré de Maxwell au quart d’heure de jeu venant réduire à néant le projet de jeu initial dijonnais. Et donc Paris de se diriger tranquillement vers une victoire sans stress, avec un gros turn over au milieu (Thiago Motta et Javier Pastore titulaires), et Alphonse Areola dans les bois. Ce qui confirmerait la tendance au déclassement de Kevin Trapp.
Ádám Lang libère Paris malgré lui
Les retardataires du Parc des Princes n’avaient pas à se presser. Car le PSG a pris son temps pour emballer la partie contre le promu dijonnais. Malgré une possession de balle outrageuse et les gesticulations d’Unai Emery dans sa zone technique, ce Paris joue au petit trot, et c’est Dijon qui s’offre le premier centre par Dylan Bahamboula. Lequel ne trouve cependant personne. Mais ce sontbien les locaux qui ont la première grosse occasion sur un long ballon de Thiago Motta trouvant Di María. L’Argentin s’arrache côté gauche et centre à ras de terre pour Lucas, mais ce dernier rate le cadre devant Reynet (12e). Trois minutes plus tard néanmoins, la réussite sourit au PSG à la faveur d’une action enclenchée par Javier Pastore et conclue par un centre de Maxwell contré par le malheureux Ádám Lang. Reynet est lobé, et les Parisiens sont devant sans avoir ni forcé ni impressionné (15e).
Utilisant beaucoup de longs ballons par-dessus la défense visiteuse, Paris se procure l’opportunité de doubler la mise, mais Lucas bute sur le gardien dijonnais (18e). Pendant ce temps, Alphonse Areola joue tout seul au Scrabble. De toute évidence, il s’ennuie. Jusqu’à ce que Paris fasse enfin le break grâce à Rabiot, qui récupère un ballon dans le camp dijonnais, sollicite le une-deux avec Pastore et s’empale dans un défenseur adverse en pleine surface. Penalty que Cavani transforme sans ciller (26e). La réaction de Dijon prend la forme d’une frappe téléphonée de Mehdi Abeid qu’Areola capte tranquillement (33e). La seconde tentative du milieu offensif formé à Lens intervient une minute plus tard ; elle est bien plus surprenante et échoue sur l’équerre parisienne. Mais Paris retourne aux vestiaires avec une confortable avance, que Di María aurait pu accentuer d’une frappe venue mourir au pied du poteau droit de Reynet (44e).
Lucas met la dernière banderille, Areola brille
Au retour des vestiaires, Olivier Dall’Oglio joue sa carte maîtresse avec l’entrée de Florent Balmont. Mais le bouledogue dijonnais ne permet pas à la physionomie du match de bouger. Paris contrôle le ballon et gère son avance sans trop inquiéter la défense, si ce n’est avec une passe trop profonde de Lucas pour Cavani (49e), un centre en retrait de Maxwell, alors que Lucas avait déjà coupé aux six mètres (50e), ou une frappe lointaine de Di María à ras de terre, facilement captée par Reynet. Plus surprenant, l’équipe d’Emery, toujours aussi actif dans sa zone technique, opère de plus en plus en contre-attaques pour se procurer ses rares occasions. Sur l’une d’elles, initiée par Pastore, Cavani joue mal le une-deux avec Rabiot, qu’il cherche d’un centre au point de penalty alors qu’il n’a pas fait d’appel. Alors que le rythme est retombé, Maxwell déborde côté gauche et centre impeccablement pour Lucas, qui crucifie Reynet d’une tête piquée (67e). Sans puiser dans ses réserves, Paris est en train de mettre une grosse branlée au promu. Le public parisien peut bien chanter et fêter un succès qui rassure sur le plan mathématique. À un petit quart d’heure de la fin, Presnel Kimpembe est tout près de corser l’addition d’une tête que Reynet sort d’une claquette (78e). Ce ne sont pas une frappe hors cadre de Loïs Diony (81e), puis un tir écrasé de Bahamboula (84e) qui peuvent pourrir la soirée d’un Areola tranquille. Et qui fait le taf quelques minutes plus tard sur une frappe de près, puis une autre en direction de la lucarne de Frédéric Sammaritano (90e). Applaudi par le Parc, le gardien formé au club a encore marqué des points dans la course au statut de titulaire. Et Paris retrouve la cadence d’un favori au titre. Indispensable au vu de la forme de l’AS Monaco.
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