- Ligue 1
- J18
- PSG-Lyon (5-1)
Paris dompte Lyon
À l'issue d'un match maîtrisé, les Parisiens s'offrent l'Olympique lyonnais sur un score fleuve (5-1). Après une entame catastrophique, les Gones ont relevé la tête avant de s'effondrer à nouveau. Le PSG n'a décidément aucun concurrent à sa taille cette année.
Paris Saint-Germain 5-1 Olympique lyonnais
Buts : Ibrahimović (11e et 77e), Aurier (17e), Cavani (61e), Lucas (91e) pour le PSG // Ferri (24e) pour Lyon
Le grand cirque Pinder a finalement décidé de s’installer au Parc des Princes, ce dimanche. Pour les petits comme pour les grands, le spectacle de M. Loyal a su contenter tout le monde. Au programme, le fabuleux spectacle des otaries, avec Mapou en guest star, qui n’a pas vraiment réussi à jongler du museau. Mais, le numéro que tout le monde attendait, c’était bien évidemment celui des clowns, magistralement orchestré par Kevin Trapp et ses mains factices. Au final, Laurent Blanc, le dresseur de Lyon, a réussi à maîtriser les fauves magistralement et à être applaudi par l’assemblée réunie. Les bêtes retournent dans leurs cages la queue entre les jambes, bien loin de la place à laquelle ils pouvaient prétendre en début d’année. À la toute fin du show, le Buquet final est venu clore le spectacle de cette journée de Ligue 1, riche en décisions arbitrales exceptionnelles de justesse.
Mapou et Trapp, même combat
Après une belle prestation à Valence, les Gones espèrent faire douter un PSG toujours invaincu en Ligue 1. Et la tâche s’annonce compliquée au vu du nombre de blessés du côté des Lyonnais. À l’opposé, Laurent Blanc peut compter sur son onze type et sur la présence de Mapou Yanga Mbiwa dans l’équipe adverse. Dès le coup d’envoi, les Parisiens pressent haut et forcent les Lyonnais à balancer à l’aveugle. Après quatre minutes seulement, le Z est parfaitement servi et déclenche sa première frappe du match. Outre une simulation ridicule « en éolienne » de Cavani, les Parisiens maîtrisent leur sujet. Et ouvrent la marque après dix minutes de jeu. Idéalement servi par Mapou, le Z fusille Lopes et exulte. Dans la foulée, le PSG double la mise. Sur un beau coup franc de Di María, Serge Aurier place une tête à bout portant. À noter l’excellent marquage de Morel, plus en retard qu’un train de la SNCF sur cette action.
Invisibles jusqu’alors, les Lyonnais parviennent toutefois à réduire la marque grâce à une énorme boulette de Trapp. Seul aux trente mètres, Jordan Ferri prend sa chance et envoie une mine dans les gants du gardien parisien. La claquette est trop molle et la balle franchit la ligne de but. Contre le cours du jeu, les Gones se donnent le droit d’y croire. Mieux depuis le but de Ferri, les Lyonnais pressent enfin le porteur du ballon et se montrent plus agressifs. Les Parisiens ne sont toutefois pas inquiétés et restent bien positionnés. David Luiz est un peu trop agressif à plusieurs reprises et récolte un carton jaune logique, avant de passer tout près du second. Le match s’équilibre doucement, et les Parisiens semblent avoir plus de mal que dans le premier quart d’heure. À la mi-temps, rien n’est fait. Les Parisiens peuvent remercier Mapou, les Lyonnais peuvent eux remercier Trapp.
Buquet final
Au retour des vestiaires, les Gones prennent les choses en mains, et, après un beau travail de Grenier, Beauvue tente sa chance et voit sa frappe passer à côté des bois de Trapp. Vexé, Ángel Di María riposte, mais Anthony Lopes, vigilant, détourne sa tentative. Le match est enlevé, le ballon voyage d’un camp à l’autre et les tentatives s’enchaînent. Le débordement de Serge Aurier est stoppé de manière plus que limite par Bedimo, mais M. Buquet ne bronche pas (54e). Le même Bedimo effectue un superbe retour dans les pieds du Z quelques minutes plus tard. À l’heure de jeu, la situation s’envenime. Les fautes s’enchaînent, le géant suédois s’embrouille avec Mapou, et Cavani marque un but avec un peu de réussite (60e). À la retombée d’un bon centre, l’Uruguayen place une volée du tibia et plie le match.
Les Lyonnais n’abandonnent pas leurs ambitions de jeu, mais ne parviennent pas à percer les lignes parisiennes. Globalement, les hommes de Laurent Blanc restent les plus dangereux et pourraient marquer un quatrième but à tout moment. Clément Grenier est remplacé par Sergi Darder (71e) et laisse l’attaque lyonnaise orpheline de ses bonnes prises de balle. Côté parisien, l’entrée de Verratti fait elle beaucoup de bien, à l’inverse du pied de Serge Aurier sur le genou de Tolisso (74e). Mais l’arbitre de touche est complètement aveugle, exactement comme Rudy Buquet, qui offre un penalty à Zlatan après un joli numéro et un tacle d’Henri Bedimo (77e). Le Z trompe Lopes et s’offre un doublé. Lucas finit d’achever le Lyon blessé (90e). Les carottes sont cuites, les joueurs aussi. Les Parisiens ont mérité leur victoire et poursuivent leur incroyable série. Les Gones, eux, méritaient de perdre, mais peut-être pas sur ce score.
Par Gabriel Cnudde