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  • PSG/Nantes (5-0)

Paris dévore Nantes en cinq bouchées

Par Swann Borsellino
4 minutes
Paris dévore Nantes en cinq bouchées

Une démonstration. Une nouvelle. Beaucoup trop forts pour des Nantais perdus sur la pelouse du Parc des Princes, les joueurs du Paris Saint-Germain se sont imposés 5 à 0 en marchant. Des insolents.

PSGNantes (50) Thiago Silva (9′), Ibrahimović (36′), T. Motta (51′), E. Cavani (58′), Ibrahimović (64′) pour PSG

Une feinte de corps fantastique de Verratti pour éliminer Veretout. Un petit pont délicieux de Thiago Motta pour se débarrasser du pressing de Deaux. Un contrôle orienté parfait de Van der Wiel pour enrhumer Djordjevic. Un mouvement fou de Zlatan Ibrahimović devant Viscarrondo. Puis la tornade. Ce dimanche soir, le Parc des Princes avait des airs de cour de récréation. Au menu, un duel déséquilibré entre les naïfs élèves de CP et les lascars de CM2. Pourtant prévenus par le professeur principal Der Zakarian, les Canaris n’ont jamais pu réciter leur leçon. Eux qui ne voulaient surtout pas subir et laisser le ballon aux Parisiens se sont finalement fait bouffer par la peur de la copie blanche. Ils quittent le cours d’EPS avec des buts plein le cartable et dépouillés de leur goûter.

Juste ce qu’il ne fallait pas faire

« Équipe de merde, équipe de merde… » chantonnent les supporters parisiens, dans une déclaration d’amour enflammée aux Nantais. « Public de merde, public de merde… » reprennent à la Loko les aficionados inspirés des Canaris. Tout cela se passe en tribunes, mais il s’agit de la seule action intéressante des Nantais en un peu plus de 90 minutes, l’entrée de Bangoura, dernier dinosaure à porter l’intégrale peroxydée, mise de côté. Car si tout le monde, Laurent Blanc le premier, avait gardé en tête la victoire poussive des hommes de la capitale à la Beaujoire en début de saison, le miracle n’a pas eu lieu. Pire, les visiteurs ont fait exactement ce qu’il ne faut pas faire contre le PSG : avoir peur. Tenus au respect et au silence dès les premières minutes de jeu, les Nantais n’ont jamais joué au football. La tête basse face à l’habileté technique et la maîtrise affichée par les coéquipiers d’Ibrahimović. Les jambes en compote à cause du pressing rendu inutile par les interminables « passes à dix » du bulldozer de la Ligue 1. Sans solution, le roseau a plié et a vite rompu. La suite, c’est une avalanche. Les secours n’ont même pas eu le temps de venir.

Buts en pagaille

La naïveté nantaise n’est pas seulement due à une peur du gros, une appréhension de la valise. C’est avant tout un souci tactique. Le premier but parisien est un but vu et revu par tous. Un corner bien botté et Cavani qui sème la pagaille en venant couper au premier poteau. La bonne tête de l’Uruguayen est détournée par Riou, mais Thiago Simba, roi de la jungle, fait la hyène et ramasse les miettes. On ne joue que la dixième minute et les Jaunes se noient déjà. Pas l’âme d’un bodyguard, l’arbitre de la rencontre offre un pénalty au PSG pour un accrochage léger de Alhadhur sur un Verratti omniprésent en première période. Zlatan, qui n’avait pas encore marqué contre Nantes, transforme la sanction. Le coup de gueule de Michel Der Zakarian à la pause n’a pas l’effet escompté. Lucas remplace un Lavezzi inutile et c’est de son côté que les choses se passent en deuxième mi-temps. Sur un centre un peu long, Van der Wiel trouve Matuidi. Le milieu parisien profite de l’apathie de la défense nantaise pour envoyer une bonne déviation de la tête pour Motta qui, du gauche, envoie le ballon au fond des filets. Dans la foulée, Djilobodji, bien pressé par Verratti, foire une relance. Le ballon revient dans les pieds de Zlatan qui fixe tranquillement Riou avant d’offrir un caviar à Cavani qui n’en demandait pas tant. Quatre, ce n’est pas assez. Alors en marchant, les Parisiens offrent le but de la manita à Zlatan, qui va tranquillement terminer meilleur buteur et meilleur passeur de Ligue 1. Mais l’homme qui a reçu une ovation du Parc des Princes ce soir, c’est Fabrice Pancrate. Oui, quand l’ancien redoublant revient à l’école, il est toujours accueilli à bras ouverts.

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« Waldemar Kita tue la magie de la Coupe de France »
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Par Swann Borsellino

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