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  • ASM/PSG (0-1 ap)

Paris dans le Grand Huit !

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Paris dans le Grand Huit !

8ème Coupe de France pour le PSG. Grâce à un but de Hoarau à la 105ème... Très bon match dans l'ensemble et victoire parisienne plus que méritée, avec un grand Makélélé qui va sans doute se retirer très prochainement sur ce succès. Le PSG a sauvé sa saison, non pas que grâce à l'obtention de ce nouveau titre, mais aussi grâce à la qualité de jeu proposée qui laisse apparaître des possibilités plus ambitieuses pour la saison prochaine...

Que de jolies beautés bien belles ! Paris-Saint-Germain va bientôt fêter ses 40 ans d’existence, et il s’est offert un joli cadeau beau et bien. Et puis ce n’est pas tout : on connaît maintenant l’affiche du Trophée des Champions. Ce sera OM-PSG ! Ça se jouera cet été à Tunis… Trop beau ! Une saison en demi-teinte qui se finit aussi dans la joie et la beauté pour Paris et pour Nicolas Sarkozy, supporter (réel) du PSG depuis plusieurs septennats. Que ceux qui en doutent comparent les poignées de mains présidentielles aux vaincus monégasques avec celles, plus riantes, plus longues, offertes aux Parisiens… Et puis, quelle belle beauté de voir Ludovic Giuly et Claude Makélélé remporter leur première Coupe de France ! Et puis il y a les enfants des joueurs : ceux de Giuly, Edel, Kezman, Hoarau. Que du bonheur… La seule déception de la rencontre, c’est que Guy Lacombe ne rasera pas sa moustache comme il l’avait promis, en cas de victoire. Ceci dit, un qui s’est laissé gagner par la pilosité fournie, c’est Youri Djorkaeff, barbu comme un vieux de mer. Et puis il y a Frida qu’est belle comme un soleil et qui m’aime pareil… Euh, oui… Le match, c’est vrai.

Bon, ben, 4-4-2 parisien contre 4-2-3-1 monégasque. En fait, ça voulait pas dire grand-chose, les systèmes, vu que Paris a tout de suite pris l’ascendant dans l’axe, enfonçant la première défensive ligne du milieu, incroyablement perméable. Autant Alonso s’en tire pas trop mal, autant Mangani et Costa rament. Plus grave, la paire axiale défensive Mongongu-Puygrenier flotte dangereusement. Résultat : une pluie d’occases bien parties de l’axe Clément et Super Makélélé vers Erding et Hoarau. Sans oublier le côté droit ravageur Jallet vers Giuly, où le pauvre Djimi Traoré s’est fait laminer… Grosse pression parisienne, donc ! Une tête sur corner de Sakho est repoussée sur la ligne par Pino (13ème). Ensuite, tir surpuissant de Ludo dans les 16 mètres bien parti sous la barre que Ruffier écarte (15ème), petit lob de Erding trop à droite (16ème), puis nouveau duel Erding-Ruffier sur passe de Jallet (27ème) et enfin tir croisé à nouveau du Turc sur service de Sessegnon (40ème).

Et Monaco ? Une seule vraie occasion terrible : un raid incroyable de Pino parti des 30 mètres, côté gauche, et qui enrhume quatre défenseurs parisiens pour se retrouver un peu excentré face à Edel qui repousse brillamment sa frappe croisée… Une action personnelle qui illustre bien l’incapacité à porter le danger de façon plus collective. A cause d’un milieu défaillant et d’un Nenê très bon mais évoluant curieusement très bas, quasiment devant sa défense. A noter l’excellent travail de Park en pointe mais beaucoup trop esseulé pour déstabiliser une défense parisienne très vigilante. A la mi-temps, pas photo : Paris mène largement aux points. Seule fausse note : les gros plans sur l’horrible peintre de France 2 qui peint ses croûtes immondes aux couleurs dégueulasses…

En deuxième période, lez choses s’équilibrent un peu et Monaco parvient à s’installer dans le camp parisien. Mais c’est le PSG qui mord le plus. Un bon tir de Hoarau sur service de Sessegnon ((49ème) et une percée de Erding stoppée dans la surface de réparation : penalty ? Il semblerait que oui… Dans la foulée, Guy Lacombe sort Mangani et fait entrer un Aruna, pas plus concerné que ça (55ème). Ceci dit, sur un superbe mouvement offensif, Nénê et Pino baladent cinq défenseurs parisiens ! Une talonnade finale dans la surface du Brésilien vers le Colombien aboutir à une jolie frappe stoppée par Edel, décidément très bon ce soir. La preuve : il récidive cinq minutes plus tard en repoussant un coup-franc direct ultra vicelard de Nénê, une trajectoire flottante qu’il neutralise en deux temps. Avec son gardien enfin en état de grâce, Paris est en confiance… Le jeu ralentit ensuite et il faut attendre la 81ème pour voir Paris ouvrir la marque quand Erding se présente seul face à Ruffier : un petit ballon en cloche, le gardien est lobé… mais la balle s’en va heurter la barre ! Encore raté pour Erding. Le temps réglementaire s’achève avec le même allant parisien, soutenu par le nouvel entrant, Luyindula, entré à la 77ème à la place de Giuly. Peggy virevolte à gauche quand Sessegnon s’éclate enfin à droite.

Prolongation… Pression parisienne, toujours, avec un Makélélé impressionnant à la récup’ et à la construction. Pas étonnant dès lors que la lumière vienne de lui… au bout du tunnel. On joue la 105ème minute, la dernière de la première mi-temps, quand à 30 mètres, Big Mak arme sa frappe. Mais au lieu de frapper, il glisse côté droit vers Jallet qui s’est démarqué, parti dans le dos des défenseurs monégasques : son tir de mule est juste repoussé par Ruffier sur la tête de Hoarau qui marque dans le but vide. Plié ! Monaco n’a pas les armes pour revenir face à une défense bien regroupée. Même Maazou entré à la 86ème ne peut réaliser son petit exploit habituel : marquer un but à chaque rencontre de Coupe de France. Est-il entré trop tard ? Devait-il remplacer un Pino pas 100 % cramé en apparence ?

Voilà. Paris méritait amplement sa victoire. Comme on l’avait écrit il y a quelques semaines, cette saison fut celle du Paris-Saints-Regrets. Au vu du match de ce soir, avec une équipe motivée et au complet, Paris aurait certainement fait mieux en championnat. On verra bien la saison prochaine, avec en bonus une participation en Europa League plus que bienvenue. Côté Monaco, outre la “malédiction” de Guy Lacombe (deuxième finale perdue d’affilée), on observera que le match de ce soir a bien reflété une saison moyenne entrecoupée d’épisodes géniaux, mais trop souvent le fait de coups d’éclats individuels, que ce soit devant, avec Nénê, et surtout dans les buts, avec un Super Ruffier qui ne pouvait pas colmater à lui tout seul les insuffisances de ses défenseurs. Rendez-vous aussi l’année prochaine, avec un Monaco plus performant ? On leur souhaite…

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