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Paris contre Saint-Étienne : à quitte ou doublé

Par Alexandre Aflalo
Paris contre Saint-Étienne : à quitte ou doublé

Ce dimanche à 13 heures, exportation de la Ligue des talents en Asie oblige, le Paris Saint-Germain reçoit l'AS Saint-Étienne au Parc des Princes. Un match qui arrive après une qualification en demi-finales de Ligue des champions, mais surtout un nul du LOSC vendredi contre Montpellier. Devancé, mais pas largué dans la course au titre, le PSG a une occasion unique de montrer que son gain de maturité sur la scène européenne n'est pas qu'une façade, et qu'il peut réaliser un carton plein dans une saison pourtant mal embarquée.

Il ne fait aucun doute que les joueurs du PSG étaient devant Lille-Montpellier vendredi soir. Qu’ils ont sans doute pris du plaisir devant cette belle affiche de football made in France, qu’ils ont applaudi le but d’Andy Delort, et que leur sourire s’est évaporé quand le soyeux pied gauche de Luiz Araújo est venu offrir le nul aux Dogues à la 85e minute. Un golazo aussi beau qu’important, puisqu’il a permis au leader lillois de conserver quatre points d’avance sur son dauphin parisien, et l’a donc assuré de conserver la première place à l’issue de cette 33e journée. Après avoir écarté le Bayern sur la route des demi-finales de la Ligue des champions mardi, Paris ne connaîtra donc pas la semaine parfaite en récupérant la tête de la Ligue 1. Tant pis : dimanche à 13h, heure française et heure du crépuscule en Chine, le PSG a au moins l’occasion de s’en rapprocher face à Saint-Étienne, au Parc des Princes. Une victoire, et Lille ne serait plus qu’à un point. Presque inespéré, au vu de la saison d’un PSG qui, paradoxalement, a encore beaucoup à prouver.

Trois défaites après la C1 cette saison

Afficher un tel niveau de maîtrise en Ligue des champions l’année où l’on enchaîne les maladresses et les désillusions en Ligue 1, voilà qui ressemble bien au PSG. Une équipe capable, après avoir roulé sur le Barça au Camp Nou, de se faire donner la leçon sur sa pelouse par l’AS Monaco. Cette saison, trois des huit défaites parisiennes en championnat sont arrivées juste après un match de C1 : contre Lyon au Parc (0-1), après le match retour contre Başakşehir, contre Monaco (0-2) et contre Nantes (2-1), tous deux après Barcelone. Ça peut paraître anecdotique, mais pas tant que ça : Paris n’avait plus perdu immédiatement après un match européen depuis mars 2015, et une défaite 3-2 face aux Girondins de Diego Rolán après le nul 2-2 en huitièmes de finale retour contre Chelsea, à Londres. Que Paris montre un peu moins de passion sur les terrains de la Ligue des talents que sur ceux de l’Europe, c’était une habitude, mais que ça affecte à ce point ses performances, beaucoup moins. Saccager des grands d’Europe à tour de bras en semaine, c’est bien, et Paris avait beaucoup de mal à le faire ces dernières saisons. Mais le faire tout en maintenant sa domination sur la Ligue 1, ce serait quand même mieux. Les plus grands clubs d’Europe, ceux que Paris regarde encore avec des yeux remplis d’admiration, empilent les titres nationaux et continentaux comme si de rien n’était. Alors dans une saison où un sacre en Ligue des champions est plus envisageable que jamais pour le PSG, ce serait quand même con de laisser Lille, Lyon ou Monaco écrabouiller les espoirs d’un doublé historique.

Star Shrek

Cette saison, le PSG est un peu comme Shrek : un ogre qui a du mal à faire peur dans son propre marécage. La réception de Saint-Étienne ne lui rendra pas la première place, mais elle peut être la première étape d’une reconquête. Au rayon des statistiques débiles à sortir pour briller en société et se rassurer un peu, on notera que l’ASSE est la victime favorite du PSG (45 victoires en 72 matchs toutes compétitions confondues), que sa dernière victoire en terres parisiennes remonte au 3 novembre 2012, quand Pierre-Emerick Aubameyang jouait encore dans le Forez. Plus qu’un déclic en Ligue des champions, Paris doit montrer que ses exploits européens lui donnent aussi des ailes en France, et qu’il est prêt à rêver aussi grand que son slogan ne le suggère. Ce PSG-Sainté peut être décisif pour la course au titre, même sans tenir compte des résultats de Monaco et Lyon qui jouent plus tard dans la journée : une victoire parisienne et la voilà relancée, une défaite et c’est un nouveau signal très fort en faveur de la concurrence que cette Ligue 1 se décidera sans le PSG. Même sans Navas, Marquinhos, Diallo (blessés), Paredes, Gueye et Neymar (suspendus), ce Paris version Pochettino (dont le premier match sur le banc parisien était l’aller, à Geoffroy-Guichard, en janvier) aura quelque chose à se prouver : qu’il a bel et bien grandi, et que son collectif peut être aussi efficace et motivé contre les gros noms du Barça et du Bayern que contre les blocs bas et pénibles de la Ligue 1. Le marché asiatique n’a qu’à bien se tenir.

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