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- 13e journée
Parfum d’Europe à Gerland
Voilà deux ans, le match des Olympiques OL-OM comptait pour la première place. Aujourd'hui, il a pour enjeu la place de copilote de Bordeaux. Ou comment ne pas se faire larguer en 90 minutes ? Derrière, Paris attend la confirmation, Monaco et Montpellier le rebond, Auxerre la série de six. Et Grenoble sa première paye. Sinon demain la presse pourrait titrer : «Déjà un entraîneur licencié !».
Sochaux-Lens
Après son dimanche soir de gloire en prime time sur Canal, Sochaux retourne au quotidien. Un match anonyme parmi la foule des badauds du samedi. Sochaux invite encore une fois à la maison. Le convive est moins glam’ que le PSG. C’est le Racing Club de Lens. Malgré les apparences, les Sang et Or se déplacent assez bien à Bonal. Les Doubistes n’ont plus gagné depuis 5 ans. Et reçoivent sans leur majordome Jérémy Bréchet, blessé contre Paris (1-4). Requinqué par leur nul honnête contre Lorient après son coma de 4 journées, Lens gagnerait à lancer sa saison sans plus tarder.
Valenciennes-Montpellier
Gare aux faux-semblants. Il faudra s’y habituer. VA-MHSC est une affiche de la Ligue 1 Orange. Ou quand le quatrième se déplace chez le sixième. Deux des surprises parties du début de saison sont dans des formes inversement proportionnelles. Montpellier est en phase descendante alors que Valenciennes remonte la pente, bien aidé par un Ben Khalfallah bien inspiré de loin. La dernière sortie des gars de Montanier au stade de la route de Lorient (0-3) a fini par convaincre les derniers sceptiques de la rudesse de Dame Valenciennes. A surveiller : la conférence d’après-match de Loulou Nicollin.
Paris SG-Nice
Chouchou officiel du diffuseur de la Ligue 1, le Paris Saint-Germain repasse le samedi après trois journées à l’affiche du “Grand match du dimanche soir”. Avant Sochaux, les joueurs de la capitale se sont promis d’enchaîner quatre victoires. La deuxième passe par la réception du Petit Nice pour un mini derby entre supporters. Kombouaré fait bien de surveiller ses arrières. Les Azuréens sont sur une série, Paris joue au Parc, et Nice compte quatre anciens Parisiens. Il y a fort à parier donc que Hellebuyck ou Mabiala y aille de son but rancœur ou goal aigreur. Avant cependant, il faudra passer sur le corps de Makélélé.
Lorient-Boulogne
Première fois de l’histoire du football post 1932 que les Merlus rencontrent les Boulonnais. Après deux journées d’exil à te désenfler des chevilles, Lorient retrouve Le Moustoir avec le smile. Invaincus sur leur billard propre à la culture du jeu en passes courtes, les Bretons comptent faire des réserves en prévision de l’hiver. Le promu Boulogne est une proie au doute facile. A moins que Daniel Moreira.
Monaco-Grenoble
Le parieur averti a toutes les raisons de croire que Barry White, juge arbitre du Guinness Book, sera à Louis II pour homologuer le nouveau record. Ljuboja plus sept autres sont out, Battles est incertain et Jemmali suspendu. En face, Monaco est troisième, et n’a jamais perdu ni encaissé le moindre but contre les gens de la montagne. Toutefois l’exception qui infirme la règle est l’absence de Nenê et ses 7 goals. Autre signe du destin, le chiffre de la journée : le 13. Le plus symbolique pour soutenir l’idée que toute série a une fin. Enfin il y a le turfiste pour vous susurrer qu’une fois sur deux, en moyenne, un cheval à grosse cote se retrouve à l’arrivée des courses à évènement.
Nancy-Saint-Etienne
Quoiqu’on fasse ou qu’on dise, un match avec Nancy, ça vend pas du rêve en boîte de deux. Pourtant, en ce moment, le marchand de sable, c’est plutôt l’ASSE. On les pensait sauvés après leur victoire 3 buts à 1 contre Bordeaux, il n’en est rien. Le mal est plus profond. Pendant ce temps-là, Nancy battait deux éclopés : Grenoble et Boulogne. Pas la peine donc de vous prévenir qu’il va y avoir de la sueur, des gouttes, du crachat et de la terre dans les douches du stade.
Le Mans-Auxerre
Si Paulo Duarte n’était pas prétendument aussi classe qu’il en a l’air à côté du jogging de Deschamps, de la moustache de Lacombe et de la touyette de Laurent Blanc, cela ferait une paire qu’il aurait les boules, les glandes, les crottes de nez qui pendent pour son siège d’entraîneur du MUC 72. Avec 2 victoires, 2 nuls et le reste de défaites, il fait seulement mieux que Bazdarevic. Auxerre en revanche, depuis 5 journées, c’est mamma mia ! Que des tirs à 3 points, ce qui place les hommes de Jean Fernandez à 1 point du podium. C’est Guy Roux (futur président ?) qui doit être fier.
Lille-Bordeaux
Les deux loses successives contre Sainté et Auxerre appartiennent à l’histoire ancienne. Bordeaux est quasi intouchable cette année. Dernière preuve en date, sa victoire au métier sur la pelouse du Bayern. The question is : sauront-ils retomber de leur nuage ? Parce qu’en face, la réponse est oui. Lille s’est pris une bonne claque à Gênes. Lille peut battre le champion de France en titre, mais Lille aura besoin pour cela d’une part de Hazard et d’un PAF des grands soirs.
Toulouse-Rennes
Depuis deux ans, cette rencontre pond un ennuyeux 0-0. Gageons que cette année, les deux formations taillées pour la course à l’Europa League offrent au Stadium un but à se mettre sous la dent. Si Rennes joue comme le Chaktior, aucun souci à se faire. En revanche, si c’est l’équipe qui s’est pris 3-0 par Valenciennes qui se pointe, prévoir un divertissement de secours. Des deux côtés donc, on a à se faire pardonner auprès de ses fans. Léger avantage pour Rennes, plus frais physiquement. Même quand il fait froid, ça compte.
Lyon-Marseille
Un parfum d’Europe pourrait titrer dimanche le premier quotidien sportif français. Si en Champion’s, Lyon a une qualif’ d’avance, en championnat, ça se bastonne pour le titre de première dauphine des Girondins de Bordeaux avec encore une fois un léger avantage pour les bad Gones. Privé de Lucho, Marseille l’emporte néanmoins sur l’infirmerie. Lyon devra faire sans Clerc, Réveillère et Pjanic. Pour le meilleur ou pour le pire.
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