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  • LIGUE 2 – 33E JOURNÉE – NANTES/AUXERRE

Pancrate : « Quand on ne peut pas gagner, il faut au moins ne pas perdre »

Propos recueillis par Alexandre Alain
Pancrate : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Quand on ne peut pas gagner, il faut au moins ne pas perdre<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Fabrice Pancrate, c'est Guingamp, Le Mans, le Bétis, Newcastle ou encore Larissa. Mais Fabrice Pancrate, c'est surtout le PSG et, depuis deux ans, le FC Nantes. Alors, avant un Nantes-Auxerre décisif pour la montée, le numéro 7 des Canaris a fait le tour de l'actu. Une interview avec du vrai « pipi de chat » dedans. Et même du Nicolas Sarkozy…

Vous recevez Auxerre pour les 70 ans du club et pour un match capital pour la montée. Pas trop de pression ? Ce match-là est peut-être encore plus important que les autres pour confirmer notre victoire à Châteauroux (4-0), mettre un coup de collier à nos adversaires directs (sic) et conserver nos trois points d’avance sur le troisième. C’est un match très important. Il va falloir afficher la même détermination que contre Châteauroux, même s’ils sont plus faibles qu’Auxerre.

Tu crains cette équipe d’Auxerre qui n’a plus rien à jouer ?Ils sont capables de sortir un gros match. Les Auxerrois sont dans une situation confortable car ils ont assuré leur maintien et ne peuvent plus rien espérer pour la montée. Leur attitude va être déterminante. S’ils le veulent, ils feront un gros match, sinon ils feront un match quelconque.

Le stade était plein contre Monaco (1-1) et il risque de l’être aussi conte Auxerre. C’est le retour de l’effervescence à Nantes ?Oui, on sent l’effervescence monter, d’autant plus qu’on joue contre d’anciennes équipes de Ligue 1. Plus que jamais, on sent un club soutenu par ses habitants et ses supporters car ça fait quatre ans que le club ronge son frein en Ligue 2. Cette année encore plus que les autres, c’est l’année ou jamais ! En plus, il y a les 70 ans du club. Tout est réuni pour que la montée puisse se faire. A nous de faire en sorte que tout le monde soit content cette saison.

Quel est le discours de Michel Der Zakarian pour tempérer cette euphorie ?C’est le discours habituel de ne pas s’enflammer. Son discours n’a pas changé, c’est la gagne et monter en première division. Il veut gagner tous les matchs mais quand on ne peut pas les gagner, il ne faut pas les perdre. Et surtout afficher des vertus qui ont fait de nous l’équipe qu’on est aujourd’hui, c’est-à-dire une équipe qui défend bien, qui reste en bloc, qui fait face. C’est reparti de plus belle contre Châteauroux, maintenant il faut avancer.

Depuis janvier, vous avez une arme en plus avec Fernando Aristeguieta, qui a claqué un triplé à Châteauroux. Qu’est-ce tu penses de lui ? Il peut avoir un bel avenir s’il continue à travailler, à progresser. Il a de grosses qualités de buteur. C’est vraiment un neuf à l’ancienne, dans les dix-huit mètres, il est toujours là. C’est une bonne chose pour nous. On verra par la suite mais je lui souhaite de marquer encore beaucoup de buts.

Vu ton expérience, le coach t’a demandé d’encadrer un peu les jeunes du groupe ?Le rôle de leader, tu l’as naturellement par ton expérience, ton âge, sans qu’on ait besoin de te le rappeler. C’est comme ça, c’est la vie. Aujourd’hui, c’est moi, demain, ce seront les autres. J’ai un peu le rôle du « grand-frère » , avec Ahmed Madouni. Mais après je ne suis pas un gueulard, je suis plus du genre à parler en face-à-face, prendre à part les joueurs pour leur dire les choses.

« J’apprécierai toujours Sarkozy »

L’élimination du PSG en quart de finale de la Coupe de France contre l’ETG, tu en as pensé quoi ?Je n’ai pas trop suivi le match car il y avait une série sur TF1, Person of Interest, que j’aime bien. J’ai juste vu la prolongation. J’étais surpris car ils ont une bonne équipe et ils nous ont fait rêver pendant les matchs contre le Barça. Quand tu vois leurs prestations au Parc et au Camp Nou, tu te dis qu’ils doivent bouffer Evian 5-0 ou 6-0. Mais dans le foot, il ne suffit pas d’avoir des qualités, de porter un maillot. Il faut aussi y mettre l’envie. Contre Barcelone, tu n’as pas besoin de motiver les gens pour faire un bon match. Mais quand tu reviens dans la réalité du championnat de France ou de la Coupe de France, tu dois faire un travail psychologique pour te surpasser.

Au-delà des matchs contre Barcelone, le PSG t’a fait rêver cette année ?Bien sûr, il me fait kiffer. Mais déjà, l’époque Kombouaré laissait présager pas mal de choses. Avant, le PSG prenait des joueurs après de longues négociations, souvent jusqu’au 31 août. Maintenant, les Qataris veulent un joueur, il vient, c’est clair, net et direct. C’est à l’image de leur slogan : « Rêvons plus grand » . Moi, ça me fait rêver.

Lors d’un déplacement aux États-Unis en 2004, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Économie et des Finances de l’époque, avait mimé un de tes buts avec le PSG devant pas mal de monde. Tu savais qu’il était fan de toi ? Il m’aimait bien. J’avais appris que je faisais partie de ses joueurs préférés quand j’étais au PSG. Une fois, lorsqu’il est venu dans le vestiaire après le match, j’ai souvenir qu’il serrait la main à tous les joueurs en disant leur nom de famille. Et quand il est arrivé vers moi, il m’a dit : « Comment tu vas Fabrice ? » . On avait parlé juste cinq minutes, mais cinq minutes face au président, ça m’avait marqué ! C’était un bon échange, amical, gentil, surprenant.

Tu as été surpris de le voir comme ça avec toi ? Je ne me fiais pas à sa mauvaise image. J’avais l’image du président avec du charisme, de l’étoffe. Pour moi, ce qu’on pouvait dire sur lui, c’était du « pipi de chat » . Dans le monde dans lequel on vit, il n’y a que des gens pour critiquer tout ce que vous faites ou ce que vous dites. Aujourd’hui, c’est pareil avec Hollande. Sarkozy, je l’ai toujours apprécié et je pense que je l’apprécierai toujours car, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il disait toujours ce qu’il pensait. Ce n’est pas un donneur de leçons. L’image que les gens lui ont donnée, c’était nul. Avant d’être un président ou un footballeur, on est un homme. On doit être jugé par rapport à ses actes et pas par rapport à notre coupe de cheveux ou notre montre au poignet.

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