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Pajot : « La veille du match, j’ai regardé Secret Story »
Parti du Val-d'Oise, Vincent Pajot a trouvé à Rennes le club parfait pour finir sa formation et grandir. Il progresse saison après saison et est désormais un titulaire certain du onze rennais. En début de saison, il s'est même offert son premier but en Ligue 1. Un candidat idéal à l'exercice du questions-réponses sur son week-end, à quelques heures de la fin du mercato.
Comment ça s’est passé vendredi soir ?On a pas de mise au vert à Rennes. Donc j’ai dormi chez moi, tranquillement.
Ça t’a aidé à mieux dormir ?Oui. Je préfère dormir chez moi, avec ma femme, que tout seul à l’hôtel.
Vous avez regardé un truc ?Euh… (il demande) On a fait quoi vendredi soir, on a rien fait, hein ? Ah si, on a regardé Secret Story.
Il s’est passé quoi à Secret Story ?
(Rires) Je sais même plus, je me suis endormi. Je me suis couché tôt et ça finit trop tard Secret Story. Je sais même pas qui est sorti.
En te levant samedi matin, à quoi as-tu pensé en premier ?Je suis allé directement à l’entraînement. On avait un réveil musculaire. Je suis parti là-bas sans prendre de petit-déjeuner.
Tu le sentais bien le match à ce moment-là ?Oui, oui. On sent toujours bien son match, quand on se réveille. Et on s’était bien préparés pendant la semaine. On était prêts.
Il t’a dit quoi, l’entraîneur, à ton arrivée ?Il m’a demandé si j’ai bien dormi. Comme à tout le monde (rires).
Il est sympa ?Il est super cool. Il est très extraverti. Il aime rigoler, c’est sympa.
Dans le bus pour aller au stade, tu étais assis où ?Je suis tout seul en fait. On a des places un peu spéciales, certains sont deux, moi j’étais tout seul, à écouter de la musique.
Dans le vestiaire ensuite, vous écoutez une musique tous ensemble ?On a DJ Costil qui met des musiques de boîte pour nous réveiller !
Quelles ont été les dernières paroles du coach avant le match ?Sa dernière phrase, ça a été de nous rappeler qu’il faut absolument qu’on prenne du plaisir et qu’on soit solidaire sur le terrain.
Tu l’as trouvé comment le match ?C’était un bon match de foot, assez ouvert, même s’il n’y a pas eu de buts. C’était un bon match, vraiment. Il y a eu du rythme. Il ne manquait que les buts pour satisfaire tout le monde.
Pourquoi il y a tant de 0-0 en Ligue 1 ?C’est un championnat assez fermé, assez tactique. Mais ce sont surtout des équipes qui font des matchs défensifs parce qu’elles savent qu’elles vont avoir du mal à l’emporter. C’est ce qui crée aussi souvent des 0-0. Mais c’était pas le cas pour nous, hein !
Un 0-0 pas comme les autres….Voilà. Nous, ce sont les attaquants qui ont manqué de réalisme.
C’est fort, Lille, en face ?C’est une superbe équipe. Ils sont en reconstruction, comme nous, donc il faut qu’ils trouvent leurs repères. Ils changent de système de jeu aussi. Mais ils ont d’excellentes individualités, donc c’est une bonne équipe, forcément.
Elle était comment, l’ambiance, hier soir ?Très calme. Mais quand on ne gagne pas, ce n’est pas forcément la joie, c’est normal. Ensuite, nous, joueurs, on se doit d’aller dans les loges discuter avec les quelques actionnaires, les supporters. C’était plutôt calme là aussi. Et après, on a quartier libre.
Tu as rencontré qui dans les loges ?Beaucoup d’enfants, qui voulaient des signatures, et des actionnaires du club ou de simples supporters qui veulent discuter. C’est pour montrer qu’on est disponibles pour le club, qu’on est présents.
T’as profité de ton quartier libre ?Non, non. Je suis pas sorti. Je suis allé manger avec ma copine et ensuite, on est allé se coucher. On partait en week-end le lendemain.
T’as mangé quoi avec elle ?On a mangé des hamburgers… Mais des hamburgers maison, hein, pas du MacDo !
Vous êtes parti où en week-end ?On revient de la Baule, à côté de Rennes, à l’instant.
Tu es allé sur la grande plage ?Voilà, c’est ça. On était à l’hôtel Royal quelque chose…. Un superbe hôtel. Les gens sont très accueillants et il y a un spa qui permet de se relaxer. C’était bien.
Tu as encore deux-trois jours de relâche ?Non, non. Il nous a laissé jusqu’à demain matin. On reprend l’entraînement déjà.
À la Baule, t’as coupé les ponts avec le foot, pour te changer les idées ?Oui, mais j’ai quand même regardé un petit peu la deuxième mi-temps de Marseille-Monaco.
T’as trouvé ça comment ?Sur la deuxième mi-temps, c’était un super match, même sans avoir vu la première. Les échos que j’ai entendus disaient que la deuxième mi-temps était bien meilleure. Je trouve que c’était un bon match globalement.
Ça fait quoi de se dire qu’il va falloir jouer contre cette équipe de Monaco ?L’année dernière, c’était tout nouveau, le PSG et toutes ses stars. Maintenant, aujourd’hui, on est habitués. On a seulement hâte de les rencontrer.
Tu la sens comment, la saison rennaise ?Hum… On est en reconstruction. C’est un nouveau cycle. On va voir au fur et à mesure. On essaye de respecter les consignes du coach, qui nous dit de faire beaucoup de jeu et de prendre du plaisir. On essaye de retranscrire ça sur le terrain. Pour le moment, on est bien lancés. Il faut surtout que ça continue.
C’est un jour particulier pour un footballeur professionnel, la fermeture du marché des transferts ?Ça se vit normalement, dans mon cas, puisque je suis certain de rester à Rennes. Il n’y a pas de soucis pour moi. Pour les autres, ça doit être particulier. Ils doivent être au taquet sur leur téléphone. Y a pas le temps de cogiter en plus, ça se fait très rapidement. Pour ceux qui sont en instance de départ, ça doit être compliqué.
Tu t’attends à voir des nouveaux débarquer à l’entraînement demain ?(Rires) Je sais pas. Je pense que Rennes a fait le plus gros de ses transferts et a eu les joueurs qu’il voulait…
…Silvio Romero a été présenté cet après-midi.Le défenseur roumain ?
Non, non. Un attaquant argentin qui jouait à Lanus.Ah, bah, j’étais même pas au courant ! (rires)
Propos recueillis par Côme Tessier