Les articles de SOFOOT.com

Manchester United sur Valencia, Blackburn se paye Diouf, Tottenham piste Taiwo, Everton amoureux d’Asamoah Gyan…Pendant que le mercato hivernal livre ses derniers combats, la 24e journée de Premier League a rendu son verdict.

OL contre ASSE. Derby-classico forézorhodanien. Sans surprise et sans suspens ? Comme le Grand Film du Dimanche Soir de TF1 avec Bruce Willis ? Ben, ouais. P’têt bien…

Barcelone affole tous les records et plus encore les esthètes. L’art et la manière, la plus belle des manières. Avant d’approfondir tout ça dans notre prochain numéro, petit topo jeu en guise d’amuse-gueule, avec l’aide de Sonny Anderson et d’une guest star surprise.

Dimanche à l’heure du thé (17h), duel entre Liverpool et Chelsea au coude à coude derrière Manchester. Un nul ferait les affaires des Red Devils. Un succès écarterait sans doute définitivement le perdant de la course au titre.

Arjen Robben. 25 ans. Une tête d’huissier. Et à l’image des impôts, l’ailier merengue est toujours ponctuel comme le fisc. Entre deux blessures, bien évidemment. Focus sur l’un des joueurs les plus excitants de la Liga ces temps-ci.

Football toulousain, l’oxymore a la vie dure dans l’imagerie populaire. Pourtant, le TFC s’est acheté une méthode et une régularité depuis l’arrivée d’Alain Casanova à sa tête. Sans faire de bruit et sans passer sur Canal, les Toulousains pointent à la 5e place, à un point de la Ligue des Champions avant leur déplacement samedi à Rennes sur…Orange Foot. Olivier Sadran rêvait d’être à la tête d’un OL bis, il se retrouve président d’un Aston Villa ou Udinese français. En attendant mieux, c’est déjà ça.

Deuxième meilleur buteur du LOSC, s’il y a bien un Dogue qui a du mordant en ce moment, c’est Ludovic Obraniak.

Après les Blues de Chelsea et le Porto blau, il était écrit que le Mou prenne en main les Nerazzurri. Une demi-saison s’est maintenant écoulée et une question se pose : son Inter ressemble-t-il davantage à celui de Mancini ou à son Chelsea ?

Qui n’a pas rêvé d’être un jour footballeur pro. De rouler sur l’or, les coupes, les mannequins et accessoirement les ballons. Pour le Times, Rio Ferdinand décrit sa journée-type. Une existence bien loin des trois-huit et même des 35 heures. De quoi vous faire regretter d’avoir séché les séances «sans ballon» du lundi soir.

Pierre Dréossi aurait été approché récemment par les chasseurs de tête de Colony Capital pour occuper les fonctions de directeur général. Rien de plus logique ?

Tout le monde l’a bien compris : le Spice Boy, buteur hier soir contre le Genoa, n’a aucun intérêt à quitter le Milan AC. Et comme en plus le deal a l’air faisable…

Quand on évoque une histoire de viol, des sombres affaires de mœurs et des incidents sordides, les joueurs brésiliens ne sont jamais très loin.

Olympiques contre Olympiens. Match pauvret. Un des plus tristes OL-OM depuis un bout de temps. Benzéma pour la galerie. Marseille à la rue. C’est Lyon qui ira à Lille en 8èmes de finale.

Une vingt-troisième journée de championnat un peu maussade, avare en surprises. Manchester United flambe, Chelsea s’agrippe, Liverpool n’est pas loin de craquer et Arsenal devient la cinquième roue du Big Four, à la faveur d’Aston Villa. Peu de folies hors des vestiaires, le mercato truste l’actualité et Coleen Rooney est loin, beaucoup trop loin.

Professeur de marketing du sport à l’Université Paris Sud XI et à l’ISC-Paris, Michel Desbordes est surtout un spécialiste de l’économie du foot. La crise financière, Kaka, Chelsea, l’OL en Bourse et le modèle économique allemand. Autant de thèmes dribblés par ce bon Michel.

Point commun entre les deux Olympiques ? Hatem Ben Arfa bien sûr. Autour du jeune homme se retrouvent les deux prétendantes, pour ce seizième de finale de Coupe de France. Au moins, par rapport au dernier match de championnat chiant comme la mort, y’aura un perdant.

Au Bayern, y’a Ribéry et ses blagues de potache. Y’a aussi Paga, qui perpétue, sur Canal +, la tradition moyenâgeuse du bouffonage public. Puis il y a lui. LE phénomène, en apparence pas vraiment dans la lignée des rigolos populos, voire même à l’opposé.

En Europe, il existe deux façons de voir Carlos Bianchi. Celle qui consacre un buteur incroyable capable de marquer 179 buts en 222 matchs avec les maillots du Stade de Reims, du PSG ou de Strasbourg, et puis il y a cette image un peu plus glauque, celle d’un entraîneur raté, incapable de comprendre les spécificités des footballs italien et espagnol lors de son passage à la Roma ou à l’Atletico Madrid.

Samedi matin, Charles Villeneuve avait soigné son plan de com’ en donnant deux itw dans des quotidiens aux côtés de Sébastien Bazin, le boss de Colony Capital. Dans ces entretiens, Charly s’en prend sans vraiment le nommer à son prédécesseur, Alain Cayzac. Entretien exclusif.

Les journées de Liga se suivent et se ressemblent inéluctablement. Le FC Barcelone écrase tout le monde, comme ça, sans sourciller. Seul le Real entretient un simulacre d’espoir, en s’accrochant à douze points des Blaugranas. Du côté de Villarreal, l’Atlético ou Valence, ça sent en revanche sacrément le coup de barre…

En 16èmes de finale, pas de grosses surprises ce week-end. Les petits ont globalement salement morflé.

Passé par Strasbourg au cœur des années 2000, Karim Haggui désosse, aujourd’hui, de l’avant-centre à Leverkusen. Après une bonne première saison, l’ancien central de l’Etoile du Sahel a surtout ciré le banc lors de la phase aller du championnat teuton. Rien de tel qu’un stage dans le sud européen pour se requinquer…

Dix-neuf ans que les fans des Reds attendent ça. «Ça», c’est un putain titre de champion d’Angleterre, dont ils sont pourtant les recordmen (18) du genre au pays, devant le voisin honni…mancunien avec…17 sacres. Alors, ce quatrième tour de FA Cup contre les voisins d’en face d’Everton, ils seraient presque prêts à le faire passer par pertes et profits et à l’offrir aux Toffees (« les caramels» dans la langue de) s’ils avaient la certitude de décrocher la grosse timbale.

Millésime 2008 franchement indigne du Milan. Pas assez classe des classes, pas assez de victoires, de Champion’s, de titre, de panache et City qui fait trembler le Stendhal. Pire, pas de renouveau en vue. Juste des vieux, des stars déchues et une tactique qui ne fonctionne plus. Pire encore, Berlusconi s’en cogne et fait son cinéma.

Malaga-Atletico Madrid sera peut-être le dernier match de Javier Aguirre à la tête des Matelassiers. C’est aussi la seule confrontation directe entre équipes du haut du tableau ce week-end en Espagne. En effet, à l’ombre du FC Séville, solide troisième de Liga, un autre club d’Andalousie arrive à faire parler de lui, le Malaga CF. L’occasion de s’attarder quelque peu sur le beau parcours du surprenant promu.

Entretien avec un tout jeune Diable rouge (21 ans, 2 sélections) « scandaleusement » heureux de vivre…

Après un début de championnat poussif, les Red Devils ont retrouvé leur trône. Sans briller. En ne marquant presque pas. Manchester United, cette grande machine à jouer, serait-elle devenue une impitoyable machine à gagner ?

Avalanche de bonnes nouvelles à Madrid ces derniers temps. Soleil dans les cœurs, soleil dans les caboches, Ramon est parti. Tout seul. Comme un con. Comme un plouc. Entretemps, il a pourtant viré l’infâme Bernie Schuster, recruté le jovial Juande Ramos et Lassana Diarra. Soit autant de raisons de pronostiquer la renaissance progressive du grand Madrid. Décryptage.

Guglielmo Stendardo a 27 ans. Il taquine le cuir en professionnels depuis 1997 et officie actuellement au sein de la défense centrale de Lecce où il est titulaire indiscutable. Seulement voilà, Guglielmo Stendardo n’a toujours considéré le football que comme «une parenthèse, brève mais importante» dans sa vie. Portrait.

Gardien légendaire des Reds de Liverpool pour lesquels il joua plus de 600 matchs entre 1980 et 1994, Bruce Grobbelaar fut l’une des figures emblématiques du football britannique des années 80. C’était une autre époque, bien avant que les oligarques russes, magnats du pétrole, tycoons américains et autres mafieux de tous bords ne se mettent à blanchir leurs milliards dans la Premier League.