L’Albiceleste est qualifiée pour la phase finale du Mondial mais n’a franchement pas la gueule d’un futur champion : un style de jeu parfaitement immonde, une star (Messi) aux abonnés absents, et un sélectionneur qui ne semble avoir que ses tripes en guise de projet de jeu. Analyse.
« On se lève tous pour la Ola ! Ola-ola ! » Youpi, la France ! C’est fou l’ambiance kermesse de 12 juillet qui règne autour de l’Equipe de France depuis la folle semaine bretonne et les 8 buts inscrits contre les Féroé et l’Autriche ! Un Stade de France en mode Mondial 98 qui délire à pleins tubes quand les Bleus font tourner la chique contre les Autrichiens : « Oooolééééééééé ! »… Sauf que y’a encore deux matchs de barrages à jouer pour y être, justement, au Mondial.
Entre deux dégustations dans son vignoble du Bordelais avec son pote Chalmé, J.Micoud trouve le temps d’être consulté par Orange Sport sur les matchs de Bundesliga. Quatre ans au Werder font de lui un connaisseur du Deutsche Fußballmeister. Qui revient sur les huit premières journées de ce championnat de mal-aimés.
Le match sentait bon le vieux cuir, les maillots suants et les vestiaires amiantés. Une ambiance de début du siècle régnait au sein de Centenario, vétuste comme il se doit avec ses gradins en béton, son architecture dépassée et son tableau d’affichage n’ayant jamais vécu l’ère du numérique. Le duel décisif entre l’Argentine et l’Uruguay -191ème épisode d’une rivalité historique- s’annonçait old shool. Et il le fut.
Depuis que Capello a pris les rênes de la sélection, tout le monde est d’accord pour dire que l’Angleterre joue mieux. L’Italien a même trouvé le schéma pour faire cohabiter Lampard et Gerrard au milieu de terrain, un casse-tête sur lequel ses prédécesseurs se sont à moult reprises cassé les dents. Mais en réalité, ce n’est pas uniquement sur le terrain qu’il faut chercher une preuve de la rupture incarnée par Don Fabio. Le mister a également instauré une certaine discipline extrasportive, un secteur par tradition défaillant de l’autre côté de la Manche.
L’Equipe de France en a donc fini avec cette phase éliminatoire sur une bonne notes. Huit buts et deux matchs, avec ce France-Autriche, réplique inversée du match aller. La boucle est bouclée.
Dernière journée d’éliminatoires, dernière étape avant les barrages. Tous les matchs de ce soir ne seront pas passionnants, loin de là. État des lieux, forces en présence, si vous voulez savoir où les choses se putain de passent, c’est par là. Cadeau bonus «Madame Soleil» : la liste des qualifiés et barragistes.
Vincent Duluc, dans L’Equipe du jour : «France-Autriche ne plantera pas le décor du mois à venir, mais il en sera un élément. » D’accord. «France-Autriche est important enfin, parce que c’est une manière d’avancer»… D’accord. Bon, ben : match important, alors.
Programme chargé ce week-end au bord du Rio de la Plata. Entre menaces de joueurs, chants xénophobes et beau football, retour sur la 8ème journée du tournoi d’ouverture.
Argentine, France, Portugal. A priori, on a une bonne chance de voir (au moins) l’une de ces équipes rester au pays en juin 2010. Comme ce ne serait pas la première fois qu’un gros se fait gicler avant une phase finale de Coupe du Monde, rendons hommage à ces éjaculateurs précoces et donnons les vraies raisons de l’échec.
Syndrome Jospin ? Le choc des armes et l’odeur du sang. Le retour au combat. A l’approche des présidentielles 2007, Lionel avait tenté un come-back pathétique après son abandon «irrévocable» de la politique au soir du funeste 21 avril 2002. A l’approche des barrages de novembre prochain, David Trezeguet tente un come-back sympathique après son abandon «multirévocable» de l’Équipe de France. Mais qui se souvient de David Trezeguet ?
Le patinage artistique a le triple lutz. L’athlétisme a le fosbery flop. Mais en matière de gestes qui portent le nom de leur créateur, le football parade en tête des défilés. Un véritable concours Lépine où se mêle marques déposées délibérément et noms génériques légués à l’insu de leur plein gré.
Un film sur les arbitres ? Cela n’enthousiasmait personne au départ sauf les huiles de l’Uefa qui ont commandité le projet. A l’arrivée, tout le monde semble ravi par le film sauf l’instance européenne, qui ne sait plus quoi en penser…
«La situation du club ? Tu la connais tout aussi bien que moi… Mais bon, vas-y quand même». Dur de ne pas être blasé à Grenoble, en ces temps difficiles. Laurent Batlles revient pour nous sur les maux du GF38. Diagnostic médical en cours…
L’Algérie qui mène la danse dans ce Groupe C, avec pourtant une Égypte initialement désignée comme super favori, ça n’a plus rien d’étonnant. En surclassant un Rwanda rugueux et accrocheur à Blida (3-1) l’Algérie a offert un football d’une rare qualité. Elle peut aborder l’Égypte-Algérie du 14 novembre prochain avec confiance. Même si les Pharaons n’ont sans doute pas dit leur dernier mot…
Les cinq dernières minutes de l’Argentine-Pérou de cette nuit auront été l’exact contraire d’une rencontre affligeante d’ennui. Comme l’Uruguay en Équateur, l’Argentine s’est vue éliminée du mondial sud-africain avant qu’un ange rédempteur (Forlan pour la Céleste, Palermo pour l’Albiceleste) ne vienne lui faire croire aux miracles terriens dans l’extra-time, et sous un déluge torrentiel. Prochain pèlerinage : mercredi, à Montevideo, pour un Uruguay-Argentine à se damner.
Un France/Féroé au Roudourou ne pouvait se finir autrement que sur un gout de match amical. 5-0, une trentaine de frappes, un public qui balance des « Olé » dès la 30ème minute, des crêpes, des merguez, des crêpes au merguez, et un mollet d’arbitre qui claque… Sans plus attendre, voici les notes.
La France a gagné, mais la Serbie aussi. Direction les barrages.
Avant dernière journée de ces interminables qualifs. « Enfin » serait-on tenté de dire. Car si certains sont déjà qualifiés depuis septembre, pour beaucoup ce soir apparait comme la dernière occasion de gratter un ticket pour le Mondial avant l’ultime tour de piste. Les plus chanceux iront à Jo’Burg en première classe, les autres devront poinçonner leur sésame en barrages. Ou s’acheter une télé…
Ambiance roudoudou au Roudourou (21 heures) et victoire annoncée des Bleus… En fait, le vrai pitch de la soirée, c’est Serbie-Roumanie à 20 h 30. La Serbie est sur une dynamique conquérante : une victoire lui suffit pour la qualif. Sauf que des Roumains un peu audacieux pourraient taper des Serbes qu’on a toujours trouvés moyens et relancer la donne dans ce Groupe 7. Alors barrages pour les Bleus à coup sûr ?…
Une minute de silence sera observée ce soir avant France-Féroé et Serbie-Roumanie en mémoire de Brice Taton.
On n’a pas souvent la chance de vivre une véritable finale de groupe. Car soyons clairs : mathématiques ou pas, si l’Allemagne gagne ou fait match nul ce soir, elle sera qualifiée, et si la Russie l’emporte, c’est elle qui aura son ticket pour l’Afsud. A priori, on pencherait plutôt pour la dernière solution.
L’Espagne est déjà qualifiée pour le Mondial. Les derniers matchs de poules comptent donc pour du beurre. D’ailleurs, de l’autre côté des Pyrenées, tout le monde semble s’en contrefoutre. La faute à un seul homme : Jesus Navas. Portrait du plus dangereux des joueurs espagnols.
Les éliminatoires pour la prochaine Coupe du Monde s’achèvent mercredi prochain. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le football de l’Europe de l’Est est en forme. Vingt ans après la chute du mur, les anciens voleurs de poules et autres édentés squattent les premières places.
«Pourquoi les Australiens aimeraient-ils un sport dans lequel le score n’évolue pas et où les dieux s’appellent Mark Viduka ou Harry Kewell ?»
«Pourquoi les Australiens aimeraient-ils un sport dans lequel le score n’évolue pas et où les dieux s’appellent Mark Viduka ou Harry Kewell ?»
«La barrière importante, c’est la 10e journée. Tu prends le classement des saisons précédentes, à deux exceptions près, en haut et en bas de tableau, c’est le même à la 38ème journée. Et ce quel que soit le championnat». Aujourd’hui, la L1 en affiche 8. Assez tout de même pour que Frédéric Hantz livre ses premiers enseignements. De « spectateur » certes, mais d’observateur averti. Prenez des notes.
Relancé par se prestation face à Monaco, Hatem Ben Arfa a rechuté en coulisse dans la foulée. En cause : une absence à l’entraînement mardi. Grand espoir depuis ses plus jeunes années, son parcours et son profil rappelle immanquablement celui d’un autre jeune sportif promis aux sommets : Richard Gasquet.
Ambiance formidable à Guingamp avant que les Bleus massacrent les Féroïens et les Autrichemards. Mais même avec 6 points supplémentaires, ça risque d’être juste pour coiffer les Serbes au poteau. Heureusement que la FIFA veille ! La Fédération Internationale a menacé la Serbie d’un retrait de points si ses méchants supporters déconnent à nouveau lors de ses deux dernières rencontres éliminatoires. Ouf !
C’est l’histoire d’un mec timide avec un visage d’adolescent. Un jeune Niçois qui voit le jour le lendemain de Noël. Un joli cadeau déjà. A 22 ans, Hugo Lloris représente l’avenir de l’Équipe de France à son poste. Tout semble lui sourire. Félin, serein, titulaire depuis l’âge de 20 berges en Ligue 1. Le gendre idéal en somme. Un profil qui pourrait pourtant lui jouer des tours chez les Bleus.
À l’heure où Lloris (23 ans) et Mandanda (24 ans) ont les doigts qui glissent à tel point qu’on se demande lequel sera titulaire en Afrique du Sud, l’Espagne se prosterne devant Iker Casillas. Il faut dire qu’à 21 ans, le banlieusard de Mostolés avait déjà remporté deux Ligues des Champions. Ça vous pose un saint.