Lyon disputera la première demi-finale de C1 de son histoire. Ce sera contre le Bayern, les 21 et 27 avril prochains. L’occasion de revenir sur l’artisan majeur de cet événement bénéfique pour le foot français : Claude Puel. Souvent critiqué, plusieurs fois menacé, il a réussi là où tous ses prédécesseurs avaient échoué.
Ancien directeur de l’INF Clairefontaine, Claude Dusseau a expatrié ses services de formateur-éducateur au sein d’une académie japonnaise. Sur son CV, Claude gérait la génération 86-87, celle des Ben Arfa et des Diaby. Rencontré au Mondial Minimes de Montaigu, l’homme, barbe couleur sagesse, longue parka noire et foulard rosé, reste un passionné de football.
Arrêtez de nous assommer avec la chasse au titre en L1. Marseille, Bordeaux, Lyon, c’est has-been. The place to be en France, c’est la L2. Celle qui sent bon la sueur, les cadors en dérive, les promus survoltés et les commentaires d’Arribart sur Eurosport. Celle qui promet une belle excitation en queue comme en tête du championnat jusqu’à la 38e journée.
Si les clubs anglais ont snobé les demi-finales de la Ligue des Champions, ils seront deux dans le dernier carré de l’Europa League. Liverpool et Fulham affronteront au prochain tour respectivement l’Atletico Madrid et Hambourg, également qualifiés hier soir.
Étonnamment souriant et décontracté après l’élimination des siens en quart de finale de la Ligue des Champions face à l’OL (1-0), le patron de M6, actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux, s’est confié. Un mot d’ordre : la remobilisation.
Ce soir, dans un Sclessin en fusion, le Standard de Liège jouera, après sa courte défaite de l’aller (1/2), pour une place dans le dernier carré de l’Europa League contre le Hambourg de Van Nistelrooy. Une qualification sauverait la saison des deux équipes qui ont alterné depuis l’été le flamboyant et le pitoyable.
Qualifié pour les demies de Champion’s, en lutte pour le titre en L1, Lyon peut tout perdre, comme connaître une fin de saison exceptionnelle. Au bout du chemin, on saura enfin ce que vaut vraiment cette équipe.
Jérôme Rothen aurait pu être champion de France. Jérôme Rothen aurait pu être champion d’Europe. Jérôme Rothen aurait pu jouer à Chelsea. Mais Jérôme a choisi Paris, une coupe de la ligue et une coupe de France à la clé. Aujourd’hui Jérôme joue à Ankara et se raconte comme jamais : son épopée écossaise, sa vision du PSG 2009/10 et son passé d’international.
Le jour d’après… Ça donne quoi une élimination qui fait mal en Coupe d’Europe ? Beaucoup de tourments, sans doute. Mais Bordeaux dispose d’atouts pour rebondir et se voit même offrir une bonne occasion de se réinventer. Un challenge magnifique pour Laurent Blanc. Saura-t-il le relever ?
Meilleur pote de Michael Ciani depuis leur BEP carrosserie commun (So Foot #71), Poison n’y connaît strictement rien en foot, ce qui ne l’empêche pas de vibrer à chaque fois qu’il voit son copain jouer. Tentative de décryptage des quatre quarts de finale retour de C1… qu’il n’a pas tous vus, il faut l’avouer.
Comme prévu, c’est bien Lyon qui jouera les demies grâce au score du match aller. Chamakh a entretenu l’espoir des Girondins en marquant à la 45ème, mais en deuxième l’OL a dressé un Mur de l’Atlantique. Bon match, très bon public. L’OL affrontera le Bayern Munich en demies avec retour à Gerland.
Bordeaux aura tout essayé, mais Lyon, qui peut s’estimer heureux d’en avoir mis trois à l’aller et de pouvoir compter sur Hugo Lloris, a vraiment eu le mérite de résister jusqu’au bout. Bref, l’OL est en demies et recevra le Bayern au retour…
Wayne Rooney ne peut pas tout faire. Sa présence sur la pelouse d’Old Trafford n’aura pas suffi. En dépit d’une entame de match tonitruante, les Mancuniens sont éliminés par un Bayern renversant. Franck Ribéry retrouvera Gerland. TF1 tient son affiche.
Pendant que Lyon et Bordeaux s’apprêtaient à disputer leur quart retour de Champion’s, l’OM avait un match en retard de championnat de France à jouer. Au Vélodrome, face à Sochaux. Et l’OM l’a emporté, prenant ainsi la tête de la L1.
Dimanche prochain, deux formations françaises se rencontreront en quart de finale de coupe d’Europe : le Stade Toulousain et le Stade Français. En grand habitué de ces rencontres européennes entre clubs français, l’ailier toulousain Vincent Clerc a accepté de donner aux Bordelais et au Lyonnais tous les tips pour aborder ce genre de match.
Défenseur central reconverti arrière gauche par Louis Van Gaal, Holger Badstuber s’apprête à encore souffrir ce soir à Old Trafford. Portrait de celui qui pourrait être le boulet des espoirs européens du Bayern.
Il y a deux mois, le turn-over pratiqué par Claude Puel était désigné comme le responsable de la petite saison qui s’annonçait. A la faveur d’une embellie printanière, le système défendu par le coach lyonnais est à l’origine d’un retour aux affaires en L1. Avant de devenir la formule gagnante pour accrocher une demie en C1 ?
La semaine dernière, la presse allemande claquait les dents à l’idée de voir Rooney et sa pelle de buts sur le pré de l’Allianz Arena. Une victoire et un genou en moins pour l’attaquant mancunien plus tard, l’Allemagne du football respire, à considérer presque que la victoire bavaroise à l’aller (2-1) est aujourd’hui le résultat idéal avant de se farcir le retour à Old Trafford.
Ce soir, les vice-champions d’Europe, battus à l’aller, jouent très gros face au Bayern dans une forme ascendante. Manchester United vient de céder son fauteuil de leader de Premier League et se présente clairement affaibli par l’absence de Rooney. MU, en quatre petits jours, peut voir saison totalement ruinée.
Ce mercredi, vers 23 heures, on quittera la L1 pour revenir dans la C1. Ben, ouais : à 19 heures, y’a OM-Sochaux, puis à 20 h 45, Bordeaux-Lyon. Qui va se qualifier pour les demies ? On ne sait pas. Mais Lyon part avec un avantage certain…
Incarnant la nonchalance par excellence, Dimitar Berbatov devient de moins en moins populaire aux yeux du public mancunien et de moins en moins important à ceux de son entraîneur. Sans Wayne Rooney, c’est pourtant sur lui que reposeront les espoirs mancuniens pour venir à bout du Bayern.
Laurent Blanc, lors du point presse d’avant-match, a martelé que les siens pouvaient créer la sensation face à Lyon, lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions, mercredi. Défaits 3-1 à l’aller, les Bordelais, bien que touchés moralement ces derniers temps, ne comptent pas servir de proie facile à un adversaire bien plus fringant. Mieux, ils parlent même «d’exploit».
Messi à lui tout seul. Point barre. Quatre points cardinaux. La boussole de l’Histoire qui s’affole. Et des pauvres Gunners qui rangent leur arsenal. Le Barça jouera contre l’Inter de Rinho en demies…
Arsenal n’a pas fait longtemps illusion. Concassés par Lionel Messi, auteur d’un quadruplé rarissime à ce niveau de la compétition, les Gunners n’ont pas trop de regrets à avoir : Barcelone, sans être aussi grandiose qu’à aller, était bien trop fort. Et déjà, on salive du choc des demi-finales face à l’Inter Milan.
L’Inter n’aura jamais tremblé à Moscou. Les Nerazzurri ont plié l’affaire au bout de 6 minutes grâce à Sneijder tandis que le CKSA a validé la qualification italienne, en débutant la seconde période en infériorité numérique. Un solide Inter contre un décevant CSKA.
Pascal Cygan joue aujourd’hui en 2e division espagnole, à Carthagène, et regarde d’un œil attentif les résultats d’Arsenal dont il reste un fervent supporter. Ancien de Villarreal, l’ex chouchou de coach Vahid donne son avis sur le Barça/Arsenal de ce soir. Lui ne promet pas l’enfer aux Gunners. Juste l’élimination de justesse…
Les médias britons n’y croient plus. Comment taper Barcelone au Nou Camp, avec une équipe londonienne bis voire ter, sachant que les premiers couteaux avaient souffert sérieusement pendant 70 minutes à l’Emirates ? Arsène Wenger a la solution : croire en sa religion, celle qui annonce la double résurrection et l’avénement sous peu d’une génération exceptionnelle. Comme pour le Modem, les adeptes ont du mal à débouler.
Ibrahimovic est forfait. Du coup, on pourrait penser que Thierry Henry pourrait être titularisé contre son ancien club de cœur, ou ne serait-ce qu’entrer en cours de jeu. L’incertitude règne… Une incertitude sur fond de morosité, à l’image de la saison pourrie de l’attaquant français, avec une interrogation : où en est donc Titi ?
Jérôme Rothen aurait pu être champion de France. Jérôme Rothen aurait pu être champion d’Europe. Jérôme Rothen aurait pu jouer à Chelsea. Mais Jérôme a choisi Paris, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France à la clé. Aujourd’hui, Jérôme joue à Ankara et se raconte. Partie II : le PSG.