Le réveil du Real Madrid à Séville, le Barça qui envahit le Japon, les Manchester qui se font des politesses en haut de la Premier League, le Bayern et Porto qui se préparent de belles fêtes… Il a fait beau, ce week-end.
Un match assez terne et sans grandes émotions, ce PSG-Lille n’aura pas tenu toutes ses promesses. Comme souvent, Sirigu a brillé. Comme souvent, Pastore a déçu. En face, Balmont a été énorme, tandis que Cole et Hazard n’ont pas pesé. Relevé de notes.
Samedi aura vu le Real atomiser Séville 6 à 2. Dimanche, dans le sommet de l’autre Liga, c’est Valence qui s’est imposé face au PSG espagnol, Malaga. Dans les autres rencontres, Villarreal continue de sombrer, et Osasuna se replace.
Vainqueur de Novara (2-0), la Juve est enfin seule en tête du championnat. En effet, ce soir, l’Udinese n’a pas pu faire mieux qu’un match nul (2-2) sur la pelouse de la Lazio. Frioulans et Piémontais se retrouveront mercredi, tandis que le Milan AC, désormais deuxième, tentera d’en profiter.
On s’attendait à des étincelles entre le champion de France et son prétendant, on a assisté à un match moyen entre deux équipes sensiblement fatiguées. Quant au duel Pastore – Hazard, il n’a pas eu lieu. Les deux se sont planqués…
Benfica qui gagne, Porto qui répond, se sacre champion d’automne, et termine invaincu en championnat en 2011. Nolito et Iturbe s’amusent et Pinto da Costa balance de la punchline. La Liga Sagres baisse le rideau jusqu’en 2012. En beauté.
La bouche ouverte de Barton, la lenteur de Mertesacker et la poisse de Suarez ont animé un dimanche qui aura vu successivement les deux Manchester occuper le trône de leader.
Pastore face à Hazard, Garcia face à Leonardo, le tenant du titre contre son prétendant… Bref, la Ligue 1 s’offre un joli cadeau à quelques jours des festivités : PSG – Lille, avec les commentaires de So Foot.
A la veille des fêtes, Raul joue les Pères Noël en gavant le public de la Veltins Arena, et Marco Reus a tenu à revenir vite fait, afin de terminer son calendrier de l’Avent.
Une désillusion et un soulagement. Les Rennais n’ont rien su faire en Corse où ils ont perdu face à Ajaccio, alors que les Bordelais continuent leur remontée en s’imposant face à Sochaux.
Solides, les joueurs de Manchester City n’ont pas tremblé face à Arsenal. Menacés par le rival Manchester United, après la victoire des Red Devils face à QPR, les coéquipiers d’un David Silva une nouvelle fois buteur reprennent la tête de la Premier League avec ce succès 1-0.
Et boom, comme tous les week-end, la Premier League offre un choc digne de la Ligue des Champions. Ce dimanche, c’est Arsenal qui voudrait se payer la tronche du leader, Manchester City…
D’un coté Valence, un club endetté coincé dans un « no man’s land » entre le Barça, le Real et le reste. De l’autre Malaga, un club sans histoire avec des moyens considérables qui aspire à devenir l’un des cadors de la Liga.
En s’imposant 4-0 face à Santos en finale, le FC Barcelone est devenu champion du monde des clubs deux ans après son dernier titre grâce à un nouveau récital collectif.
Le LOSC est champion de France en titre. Le LOSC n’a perdu qu’une seule fois cette saison. Le LOSC est invaincu à l’extérieur en 2011-2012. Pourtant, ce sont des Lillois outsiders qui se pointent ce soir au Parc des Princes.
C’est un choc lourd de sens que va abriter le Parc ce soir (21h) : Paris, le club le plus puissant de France, a rendez-vous avec Lille, la meilleure équipe de France. Et tout le monde au PSG de rêver d’un basculement définitif des forces.
Ce week-end, Barcelone est en démonstration à la coupe du monde des clubs au Japon. Mais ça ne veut pas dire que la Liga s’arrête pour autant. Le Real profite de l’absence des Catalans pour reprendre la première place. Plus tôt, l’autre équipe de Barcelone a pris trois points sur la pelouse du Sporting Gijon, relégable ce soir.
Cet après-midi, Manchester City reçoit Arsenal avec l’idée de réagir après leur première défaite de la saison face à Chelsea. C’est dans cette capacité à vite réagir que l’on en saura un peu plus sur les aptitudes ou non des Citizens à devenir les nouveaux maîtres du royaume.
Ce soir, le Napoli reçoit la Roma au San Paolo. Walter Mazzarri a exigé six points à ses joueurs avant la trêve. Luis Enrique, indirectement, a demandé la même chose aux siens. Bon, jusqu’à preuve de l’inverse, l’un des deux va être contrarié dans ses desseins.
Stéphane Sessegnon avait tout pour être le roi. Un physique hors-normes, une dégaine, des qualités techniques au-dessus de la moyenne et une réputation flatteuse. Aujourd’hui, le double « S » traine son spleen à Sunderland, seizième de Premier League…
Forts d’une bonne série sans défaite, les Girondins, qui reçoivent Sochaux dimanche (17h00), comptent bien accentuer leur avance au classement et effacer la rouste subie à Chaban-Delmas, l’année dernière. Un truc dans l’air du temps.
A moins d’être supporter, ce n’était pas le bon samedi pour mater du foot anglais. Une faute de main du portier tchèque de Chelsea, beaucoup de besogne, du bas de tableau à la pelle et peu de buts même si West Brom, Holt, Ruiz et Sturridge ont tenté d’épaissir cette 16ème journée en manque de style.
Incapables de venir à bout d’un Lorient réduit à dix au bout d’une demi-heure, les Marseillais ont frôlé le pire en se prenant un contre dans la musette. Ils l’ont tout de même remporté dans les arrêts de jeu.
Après son petit coup de mou face à Bordeaux, l’OM d’Amalfitano reçoit un FC Lorient qui le talonne au classement de la Ligue 1. Vivez le match avec So Foot.
16. Comme le nombre de buts marqués par Mario Gomez cette saison. Comme le nombre de titres de champion d’automne du Bayern Munich, aussi. Trois points derrière, le Borussia Dortmund ne lâche rien.
Souvent présenté comme un petit con prétentieux, Jérémy Ménez est en train de s’affirmer comme le meilleur joueur francilien depuis le début de saison. A 24 ans, l’ancien Sochalien semble s’épanouir dans le club de son cœur.
Pour passer devant le Barça, le Real ne peut pas laisser échapper ces trois points. Sauf que les pions sont à Séville et que le Real n’a pas trop la tête à ça. Présentation.
Quasiment toujours remplaçant depuis son arrivée à Rome en 2006, Modibo Diakité est en train, enfin, de s’affirmer à la Lazio Rome. Profitant de la blessure d’Andre Dias, le Français progresse à pas de géant. Et ce n’est que le début.