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L’Espagne sûre de sa force
Si le Portugal croit en son idole et en son état d’esprit, l’Espagne ne renoncera pas à son jeu et sa philosophie. Une façon de penser qui a déjà fait ses preuves par le passé…
Si le Portugal croit en son idole et en son état d’esprit, l’Espagne ne renoncera pas à son jeu et sa philosophie. Une façon de penser qui a déjà fait ses preuves par le passé…
On ne pensait pas revoir un Real-Barça avant la Supercoupe d’Espagne, on a eu tort. Portugais et Espagnols s’affrontent dans un clásico où Cristiano Ronaldo sera orphelin de Messi, tout comme l’Espagne d’ailleurs.
Bloqué dans son club comme en sélection au milieu par les inénarrables Xavi et Iniesta, et transformé en joker de luxe ultra polyvalent, Cesc Fàbregas attend son heure. En étant toujours aussi fort.
Des quatre gardiens de buts titulaires chez les demi-finalistes de l’Euro, Rui Patrício est sans doute le moins bon, et le plus méconnu.
Après trois ans de bons et loyaux services, de titres et d’embrouilles avec José Anigo, Didier Deschamps a dit stop. À quelques semaines de la reprise de la saison, l’OM va se retrouver sans entraîneur et sans thunes pour recruter.
Pendant que David Trezeguet entrait dans l’histoire du football argentin comme l’homme qui faisait remonter River Plate dans l’Elite, la France s’écroulait de manière soumise et obéissante face à l’Espagne.
Depuis l’élimination en quarts de finale contre l’Espagne, chacun y va de sa critique pour dézinguer les Bleus ou de son argument pour les défendre. D’accord, pas d’accord. Peu importe. Ici, on propose juste des solutions.
C’est fait. On en parlait pendant l’Euro, Montpellier et Arsenal ont trouvé un terrain d’entente pour le transfert d’Olivier Giroud autour de 12 millions d’euros.
Malgré cette pression, Franck Ribéry a été le meilleur joueur français à l’Euro. Et même plus, le seul qui se serait positionné en leader au sein du groupe.
Le plus beau football, les meilleurs joueurs et la meilleure mentalité : l’idéologie espagnole a envahi l’Europe. Sauf que les Rouges gagnent leurs match à l’arrache et sans briller. Analyse.
L’élimination de l’équipe d’Angleterre aux tirs au but en quarts de finale, face à l’Italie, à l’issue d’un Euro qu’elle termine invaincue, paraît encourageante. Pourtant, elle souligne tout aussi impitoyablement les limites d’Albion.
Nous voilà retombés dans le flot incessant des condamnations excessives du comportement de l’équipe de France. Comme en 2010, les « spécialistes » préfèrent se complaire dans la critique facile plutôt que de faire de la mise en perspective.
Sylvain Wiltord a pris sa retraite sans bruit, mais il ne pouvait décemment pas partir sans qu’on lui rende un dernier hommage.
Avec sa sortie contre un journaliste de l’AFP, Samir Nasri rejoint le panthéon des déclarations célèbres des Bleus à travers les années. Florilège.
Membre de la génération dorée de l’équipe de France, Robert Pires a connu l’époque où tous les Bleus semblaient s’aimer, jusqu’à se faire des bisous sur le crâne.
Viré par le Stade Brestois en avril dernier, Alex Dupont vient de garer sa moto à Ajaccio, alors que la Fédération sénégalaise lui faisait les yeux doux.
De passage au festival Solidays, les membres du groupe Airnadette reviennent sur la défaite de l’équipe de France et taillent sans compromis des Bleus qu’ils estiment pourris par le système.
Cette semaine sur Twitter, on a parlé de la patrie, de la dette et même de la Suisse. On a aussi relancé son cœur, visité les poissons et couché avec Pirlo. Parce qu’il fallait bien une panenka pour oublier Nasri.
Un mois d’entraînements, sept matchs, vingt-six joueurs appelés, du 4-3-3, du 4-2-3-1, du 4-5-1. Et huit leçons tactiques.
Un bel Euro, ce sont des grosses nations qui répondent présentes, des stars qui éclaboussent les matchs de leur classe et les autres qui se signalent comme ils peuvent.
L’un dessine le jeu de la Squadra, l’autre en est son ultime rempart infranchissable. Andrea Pirlo et Gigi Buffon, champions du monde de 2006, sont en train de transcender l’équipe d’Italie. Jusqu’où ?
Cristiano Ronaldo court après le Ballon d’Or, Pirlo vend du rêve, les Bleus défendent et perdent. Ces quarts de finale ont été l’occasion parfaite de faire le tri, et le résultat est éloquent : il ne reste que des équipes des groupes B et C.
La piteuse fin d’Euro de l’équipe de France a rappelé l’immensité du chantier en cours. C’est une certitude, les Bleus ont besoin de choix radicaux. Reste maintenant à savoir lesquels et avec qui. Demain, ça commence aujourd’hui.
Profils similaires, capacité à renaître dans un trou du cul de la France du foot, Gaëtan Charbonnier a tout pour être le nouvel Olivier Giroud.
Ce week-end, Zidane fêtait ses 40 ans en livrant ses états d’âme citoyens, pendant que Cantona continuait à endosser son manteau de révolutionnaire du ballon rond en assurant la promotion de son DVD.
Samedi, le Français a inscrit un doublé synonyme de remontée en première division pour River Plate. L’aboutissement d’un rêve de gosse.
Pour le quart de finale de l’Euro, la mairie de Rome a installé un écran géant dans le centre historique de la ville, Piazza di San Silvestro. On y était.
L’Italie s’impose aux tirs au but contre l’Angleterre. Les Italiens ont à nouveau été guidés par un Andrea Pirlo monstrueux, tandis que Gigi Buffon, dans les cages, a été tout aussi fantastique.
Une fois de plus, les Anglais sortent d’une grande compétition après une séance de tirs au but. En même temps, avec un leader annoncé, Wayne Rooney pour ne pas le citer, aussi discret …
Les premiers tirs au but de l’Euro ont désigné le dernier demi-finaliste. Ce sera donc l’Italie, qui a dominé tout le match sans marquer avant de finalement s’imposer 4-2 dans l’ultime épreuve contre l’Angleterre.