Manu Chao aime voyager. Mais jamais sans ballon. Le temps d’une escale dans la ville de Charleville-Mézières, le plus espagnol des chanteurs français, très rare dans les médias, épingle le football sous toutes ses coutures.
Il tacle en amical, rue dans les brancards sur le dopage et n’est pas plus disponible que ça pour les médias du club. Joey Barton n’en fait qu’à sa tête (le plus souvent en moins de 140 signes). Pourtant, l’Anglais est défendu par toute sa direction.
Après la Belgique, les Pays-Bas, l’Écosse et la Suisse la semaine dernière, suite et fin du tour d’horizon de quelques championnats européens, dont la Russie, l’Ukraine, la Grèce et la Turquie.
Dans les kiosques, c’est le numéro 100. Alors sur le site, histoire de marquer le coup aussi, y a pas de raison, So Foot a classé ses 100 meilleurs joueurs de l’histoire. Mais selon ses propres critères. Place aujourd’hui aux joueurs classés de 40 à 31.
On parle de Zlatan, on parle du retour de Gignac. Ok, mais pour faire un match, il faut être onze, non ? On est donc bien content de l’avoir dans son effectif, le joueur honnête de Ligue 1. Et d’ailleurs, qui est-il ?
Ashley Cole par-ci, Daniele De Rossi par-là, Carlo Ancelotti n’est jamais rassasié, alors que l’effectif parisien semble déjà compétitif. Des envies justifiées ou des caprices de celui qui profite des moyens illimités du club ?
Fin septembre, Florent, supporter montpelliérain surnommé « Casti » par ses amis de la Butte Paillade, était gravement blessé à l’œil. Quelques jours après la manifestation nationale des ultras organisée pour le soutenir, il se livre longuement.
On vous moque, on vous vilipende, on vous exclut, on vous méprise. Tout ça parce que vous aimez le foot. Plus que tout. À vos yeux, rien ne surpasse un match de foot, même de Ligue 1. Et surtout pas l’amour, cet opium.
Les Girondins, après huit journées de championnat, réalisent un parcours moins sexy qu’encourageant. Ayant d’ores et déjà quasiment atteint leurs objectifs de bonimenteurs sympas, ils ne se la racontent pas. Même si, devant le but, ils ont les pieds carrés.
Pour avoir commis une infraction lors d’un contrôle anti-dopage, Juninho pourrait être suspendu deux ans. À 37 berges, une telle sanction serait vraisemblablement synonyme de fin de carrière pour le joueur le mieux évalué du championnat brésilien.
Si Félix Baumgartner a pu réaliser l’un des exploits sportifs les plus spectaculaires de ces dernières années, c’est grâce au soutien logistique et financier de Red Bull. En football en revanche, le compte n’y est toujours pas pour la boisson énergétique.
Actuellement responsable des catégories enfants de Boca Juniors, Ramón Maddoni a probablement le plus beau CV d’Argentine : Cambiasso, Riquelme, Tévez, Sorin, Gago, Placente, Coloccini, Jonas Gutierrez et beaucoup d’autres. Interview.
Tenue en échec par la Pologne (1-1), un mois après l’Ukraine, l’Angleterre peine à affirmer son statut de grande nation du football. Avec un match de plus que le Monténégro et la Pologne, elle pourrait perdre sa place de leader du groupe dès la prochaine journée.
La France du football sourit : sa sélection nationale a réalisé une belle performance. Tâchons de ne pas y déceler la réalisation d’un fantasme national qui aurait vu des Bleus « respecter enfin les valeurs du sport » : tout match de football est le résultat de nombreux rapports de force.
Lors du dernier match amical des Français face au Japon, au Stade de France, des ultras du PSG ont fait parler d’eux. 126 interpellations plus tard, So Foot revient sur ces évènements.
So Foot a classé ses 100 meilleurs joueurs de l’histoire. Mais selon ses propres critères. Place aujourd’hui aux joueurs classés de 50 à 41.
Il y avait de l’ambiance, du beau monde, des rebondissements, un dénouement inespéré, des maillots jaune et rouge, et beaucoup de Français hier soir au Vicente-Calderón.
Le « nul victorieux » ramené de Madrid (1-1) doit avant tout à Didier Deschamps. Un gros coup qui a épaté la footosphère. Et qui trace désormais une ligne Deschamps dont les Bleus seraient bien avisés de ne pas dévier…
Le Cameroun a été incapable d’éliminer avant-hier le Cap-Vert de la qualification à la phase finale de CAN 2013. Tentatives d’explications avec Denis Lavagne, sélectionneur remercié au match aller. Entre règlement de comptes et amertume.
Ballottée en début de match par une équipe du Chili en verve, l’Argentine a su faire preuve d’efficacité pour s’imposer (2-1) à Santiago et faire un pas de plus vers la Coupe du monde.
La zone Amsud en a fini mardi avec la phase aller de ses éliminatoires. En Bolivie, l’Uruguay a confirmé son déclin (1-4), tandis que le Venezuela s’est montré trop timoré pour dominer l’Équateur (1-1). La Vinotinto grimpe malgré tout à la quatrième place.
À domicile, les Diables rouges confortent leur première place. Par ailleurs, bonne opération des Hollandais, Suisses, Russes et Bosniens. Déception en revanche pour le Portugal, la République tchèque, la Turquie et l’Ukraine. Le point groupe par groupe.
À la faveur d’une deuxième mi-temps volontaire, l’équipe de France a arraché un match nul salvateur en Espagne. Si Matuidi veut partir en Liga l’an prochain, ça devrait pouvoir se faire. Et pas à Levante.
La sélection française arrache un nul à Madrid (1-1). C’est un peu grâce à Valbuena et à Giroud. C’est surtout grâce aux Espagnols qui ont offert la deuxième mi-temps aussi. Merci à eux.
Menée 4-0 à l’heure de jeu, la Suède est allée chercher un match nul aussi inespéré qu’extraordinaire en Allemagne (4-4). Les hommes de Joachim Löw peuvent se les bouffer.
Pour son premier gros test des éliminatoires face au Danemark, l’Italie a montré qu’elle avait des épaules. Deux buts en étant dominée, un autre en infériorité numérique, et une victoire somme toute tranquille (3-1).
Tantôt considérée comme un classique, l’affiche Espagne-France a perdu de sa superbe. La faute à une Espagne empêtrée dans la crise, une Roja dix kilomètres au-dessus du sol et des Bleus plongés dans un marasme footballistique.
Pedro Munitis est le joueur d’une autre époque, celle où la France finissait toujours par gagner contre l’Espagne. Munitis s’est enfin arrêté de courir et a pris le temps de se rappeler ce fameux France-Espagne 2000 où il aura trituré les reins de Lilian Thuram.
Cristiano Ronaldo et le Portugal, c’est 99 sélections, 37 pions, zéro titre, neuf ans d’amour et d’incompréhension, trois sélectionneurs et une demi-douzaine d’avants-centres insultés.
Ce soir, l’Italie reçoit le Danemark pour son quatrième match de qualification à la Coupe du monde 2014. Or, les Danois ont toujours eu bonne presse en Italie, où ils ont toujours privilégié la qualité à la quantité.
Stendhal, Lamartine et Hugo n’auront pas suffi. Ce soir, le football espagnol viendra encore à bout du romantisme à la française, qui aura pour l’occasion des airs de rigueur et de discipline. La France doit « seulement » ne pas perdre. Mais comment ?