À l’image de son équipe, Rémy Vercoutre disputera ce soir un match sans grande pression à Bilbao. La raison tient autant à ce parcours sans faute en Europa League qu’à ces deux derniers mois qui ont imposé l’éternelle doublure des gardiens lyonnais comme un titulaire naturel.
Du pétrole, une gestion intelligente, un effectif polyglotte, et un coach muet. Bienvenue en Azerbaïdjan, au Neftchi Bakou. Club qui découvre l’Europe du football, et qui forcément, n’a peur de rien. Quitte à perdre.
Hormis l’Inter, en tête de son groupe, les clubs italiens ne font pas d’étincelles dans cette Europa League. La Lazio est mi-figue mi-raisin, tandis que le Napoli et l’Udinese coulent totalement. Eh, oh, on se réveille ?
Dans ce match à sens unique, où les Lillois n’ont pas franchement brillé, Philipp Lahm a montré aux sceptiques qu’il était le meilleur du monde à son poste. Muet depuis le début de la saison, Pizarro s’est refait une santé à la cool.
Sensation au Celtic Park ! Le FC Barcelone est venu se faire clouer au pilori par un superbe Celtic Glasgow (2-1). Admirables d’abnégation et de maîtrise, les Écossais punissent des Catalans vraiment pas dans leur assiette.
Si les Turinois ont tranquillement assuré la victoire face à de faibles Danois (4-0), ce fut nettement plus dur pour Manchester, qui s’en tire en fin de partie à Braga (3-1).
Au terme d’un match enlevé et équilibré, Chelsea arrache une précieuse victoire 3-2 contre le Shakhtar Donetsk. C’est le jeune Victor Moses, tout juste entré en jeu, qui inscrit le but salvateur dans les dernières secondes du temps additionnel.
Un miracle. Voilà ce dont avait besoin Lille pour rester dans la course aux huitièmes de finale. Un rêve fou qui s’est rapidement transformé en cauchemar pour les Dogues, surclassés par une équipe du Bayern tout simplement trop forte (6-1).
Trois matchs, trois défaites : Lille réalise à sa façon un carton plein dans cette Ligue des champions. Mais il reste de l’espoir. Mathématique, déjà, et sportif aussi. Le LOSC reste sur trois victoires consécutives. Et puis, on a le droit de rêver.
Hernan Barcos, un nom qui ne vous dit sûrement rien. Pourtant le joueur de 28 ans enchaîne les buts pour Palmeiras. Appelé pour la première fois en équipe d’Argentine, le pirate a peut-être enfin trouvé un rythme de croisière. Portrait.
Titulaire en début de saison, Alexis est repassé derrière Pedro et Villa. La faute à un gros manque d’efficacité et à sa difficulté à mettre ses qualités au service du collectif catalan. De quoi questionner sa capacité à s’imposer en Catalogne.
Dans sa ville natale de Boulogne-Sur-Mer, Franck Ribéry a ouvert un bar à chicha. Pas la peine d’envoyer vos CV, ici ne travaille que son entourage. La famille, quoi. D’ailleurs, c’est madame qui gère l’affaire.
Pour célébrer la réélection de Barack Obama à la présidence des États-Unis, on aurait pu vous faire un Top 10 des meilleurs joueurs américains ou des pires clubs de l’histoire de la MLS. Mais on a préféré vous offrir un Top 10 des joueurs baraques. Au bas mot.
Le Barça aura attendu 1992 pour soulever sa première coupe aux grandes oreilles. Le Celtic, lui, l’avait déjà fait vingt-cinq ans plus tôt, devenant ainsi le premier club britannique à s’adjuger une C1. Alors, qui est l’exemple ?
Samedi, pour la première fois depuis 49 matchs, la Juve s’est inclinée en championnat contre l’Inter. Ce soir, elle affronte Nordsjælland en Ligue des champions. L’occasion de tout de suite tourner la page. Ou de plonger dans le doute.
Sous prétexte que le LOSC a perdu ses trois premiers matchs, plus personne ne voit les Lillois sortir vivants de leur groupe en Ligue des champions. D’accord, l’affaire est plutôt mal barrée, mais on a trouvé des motifs d’espoir. Dix même.
Chaude ambiance allemande hier soir dans les tribunes et sur le terrain du Bernabéu. Mais pas que. Aussi dans cette fameuse zone mixte d’où sortent toutes ces attendues déclarations d’après-match. Récit d’un autre match, côté coulisses.
Roman Abramovitch, le Russe expat’ à Londres, ou Rinat Akhmetov, l’Ukrainien d’origine tatare né à Donetsk ? Un match qui sent bon les milices d’agents de sécurité, le caviar et les jets ou yachts privés.
Ezequiel Lavezzi ne pouvait rêver adversaire plus faible pour lancer son année au PSG. Mais avec une confiance proche de moins l’infini, l’Argentin d’origine italienne a raté à peu près tout ce qu’il a entrepris. Heureusement qu’il avait Matuidi ou Zlatan à ses côtés.
Alors qu’ils menaient chacun 2-0 en déplacement, Arsenal et l’Ajax se sont fait rejoindre respectivement par Schalke 04 et Manchester City, devant se contenter du partage des points.
Mené deux fois au score, le Real Madrid s’en sort finalement avec le point du nul (2-2), grâce à un coup franc d’Özil au bout du temps réglementaire. D’abord dominateur, le Borussia s’est éteint en seconde période en cherchant à préserver son avantage.
Pas du tout dans leur match, les Montpelliérains se sont inclinés logiquement sur le terrain d’un Olympiakos plus simple et réaliste (3-1). De quoi dire définitivement adieu à l’Europe.
Au terme d’un match qu’il a débuté en seconde période, le PSG l’emporte 4-0 contre une équipe croate faiblarde. La qualification se rapproche. Et Ibrahimovic a servi quatre caviars.
Avec deux victoires en trois matchs, le PSG est bien placé dans sa course aux huitièmes de finale. Pour mettre la pression sur Kiev et Porto, il faudra marcher sur l’une des équipes les plus faibles de la compétition : le Dinamo Zagreb.
Ligue des champions – 4e journée – PSG/Dinamo Zagreb
La gloire de Sammir
La gloire de Sammir
Ce soir au Parc, le principal – seul ? – danger dont devront se méfier les Parisiens s’appelle Sammir. Mais malgré son grand talent et ses jolies stats, le meneur de jeu brésilien naturalisé croate ne fait pas l’unanimité au pays. Les raisons ? L’homme aime la nuit.
On a connu Cafu, Maicon, Daniel Alves. Javier Zanetti aussi. Sûrement d’autres, également. Aujourd’hui, il y a Lukasz Piszczek. Tout comme ses célèbres « prédécesseurs », le Polonais porte une affection particulière pour le côté droit.
De retour de suspension, Garry Bocaly a des envies de revanche face à l’Olympiakos. Désireux de rompre avec le mauvais début de saison des siens, l’ancien Marseillais regarde vers l’avant et espère que le match de ce soir, en Grèce, pourra relancer définitivement son équipe.
En retrait par rapport à ses compatriotes Mario Kempés et Daniel Passarella, René Houseman n’en fut pas moins un grand acteur de la Coupe du monde 1978. Il revient pour So Foot sur l’épisode le plus rock’n’roll de sa carrière.
PSG-Zagreb ou les limites de l’interdiction de déplacement
PSG-Zagreb ou les limites de l’interdiction de déplacement
Manuel Valls avait pris la décision d’interdire la venue des supporters du Dinamo Zagreb sur le territoire français. Apparemment, son inquiétude n’était pas infondée au vu des violents affrontements qui ont eu lieu hier soir dans le quartier de la Bastille à Paris. De quoi légitimement s’interroger sur la méthode employée ?
PSG-Zagreb ou les limites de l’interdiction de déplacement
PSG-Zagreb ou les limites de l’interdiction de déplacement
Manuel Valls avait pris la décision d’interdire la venue des supporters du Dinamo Zagreb sur le territoire français. Apparemment, son inquiétude n’était pas infondée au vu des violents affrontements qui ont eu lieu hier soir dans le quartier de la Bastille à Paris. De quoi légitimement s’interroger sur la méthode employée ?