A l’heure où l’on n’a de cesse de parler de Sneijder et Drogba, à l’heure où Felipe Melo fait autant rêver les supporters de Galatasaray pour ses buts que pour ses conneries, il y a un joueur qui est en train de devenir l’âme du « Cimbom » : Selçuk Inan.
Ce soir, le Milan AC reçoit le Barça en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les Rossoneri, loin d’avoir la plus belle équipe de tous les temps, sont revenus à la troisième place de Serie A. Suffisant pour inquiéter Messi et sa clique ?
La Libertadores 2013 n’a que huit jours, mais déjà de belles histoires à raconter. Une équipe intoxiquée, des insultes racistes, un duel colombiano-mexicain à l’arrière-goût de blanche, et un traître de retour.
Quasi assuré du titre de champion du Royaume, en bonne posture pour glaner une seconde Copa del Rey consécutive, l’Espagne paraît bien petite pour ce Barça qui n’a plus que la Ligue des champions pour s’extasier. On caricature ? Si peu.
H-Burns : «J’aimerais voir Arsenal gagner des titres»
H-Burns : «J’aimerais voir Arsenal gagner des titres»
Supporter des Gunners, le leader indie rock du groupe H-Burns aurait pu écrire Carton jaune, son livre de chevet, œuvre phare de Nick Hornby, qui retrace la vie d’un supporter d’Arsenal. Mais Renaud Brustlein a préféré chanter. Rencontre.
Relégué au rang de moins que rien après avoir fait fantasmer l’Europe il y a quelques années, Arsenal fait aujourd’hui l’unanimité contre lui. La fessée reçue par le Bayern hier en 8e de finale aller de la Ligue des champions (1-3) incite à appuyer sur la touche « stop » et défendre l’indéfendable.
Certes, Arsenal est en crise. Mais à voir le match qu’a sorti le Bayern, dans tous les compartiments du jeu, toutes les autres équipes en quarts préféreront même tirer le Barça plutôt que ces Allemands.
Totalement perdus en première mi-temps les joueurs d’Arsenal se sont logiquement inclinés (1-3) face à des Bavarois efficaces et supérieurs. Plus convaincants au retour des vestiaires, les joueurs d’Arsène Wenger, menés 2 à 0 à la pause, ont cru revenir dans la partie grâce à Podolski, avant de concéder ce qui pourrait bien être le but de l’élimination. Logique.
Dans un match fermé et dominé par Porto, la bande à Lucho a pris un léger avantage pour la qualification grâce à Moutinho (1-0). Tout se jouera au retour, à La Rosaleda. C’est ce qu’était venu chercher Málaga.
Avant de purger sa suspension infligée par l’UEFA, Málaga entend profiter de cette Ligue des champions. Surprise du premier tour, l’équipe chère à Jérémy Toulalan va devoir dompter Porto dans son antre du Dragon. Pas facile.
Entre un Bayern qui marche sur l’eau et des Gunners tapés par Blackburn le week-end dernier en Cup, on sait dans quel camp la confiance se trouve. Mais attention : Arsenal sait se motiver pour la Ligue des champions.
À la tête d’Arsenal depuis 1996, Arsène Wenger est, plus que jamais, sur la sellette. Critiqué par ses propres supporters, l’Alsacien semble condamné à finir la saison sans aucun trophée. Pour la huitième fois consécutive.
Qu’est-ce qu’on peut faire, en huit ans ? Voir deux Coupes du monde, quelques Euros, finir Lost et d’autres séries, faire un môme, le voir grandir, l’emmener à l’école, puis se rendre compte. Se rendre compte qu’à la fin de la saison, ça fera huit années qu’Arsenal n’a rien gagné. C’est le moment de les aider.
Ce soir, le FC Porto reçoit Málaga pour ce qui devrait être le match des outsiders de cette Ligue des champions. Un match dont on se fout royalement ? Loin de là. Et on vous explique pourquoi c’est devant ce match qu’il faudra boire une bonne pinte de bière.
Allan Nyom : «La domination espagnole devrait se terminer»
Allan Nyom : «La domination espagnole devrait se terminer»
Pensionnaire de la Liga depuis maintenant deux ans avec le Grenade CF, c’est en connaisseur qu’Allan Nyom analyse ce championnat et les chances espagnoles en Europe. Pour l’international camerounais, nul doute, ce Barça soulèvera à nouveau la coupe aux grandes oreilles.
Hatem Ben Arfa assure qu’il aurait pu évoluer au niveau de Lionel Messi. Alors oui, vous pouvez vous moquer et vous le payer pour pas cher. Sauf qu’à sa façon, l’enfant terrible du foot français a déjà surclassé le collectionneur de Ballons d’or.
Deux saisons blanches, c’est long quand on s’appelle le Bayern. Mais tout ça, c’est bientôt du passé. A domicile, la rébellion a été matée. Reste à dominer le continent, donc. Pour ça, il faudra que le « Rekordmeister » ne se flingue pas de l’intérieur…
Ballon d’Or 1961, Omar Sivori s’est éteint il y a exactement huit ans et deux jours, le 17 février 2005. Retour sur la carrière fulgurante de l’attaquant argentino-italien, idole de River et de la Juventus.
Absent de la liste initiale du PSG en Ligue des Champions, le capitaine de l’Uruguay s’apprête finalement à disputer un huitième de finale de C1 avec Malaga contre le FC Porto. Six mois passés au placard sans jamais ouvrir sa gueule. Une espèce en voie de disparition.
Jouer avec ton meilleur pote ou ton petit frère chez toi, dans ta chambre, ça ne te suffit plus. Toi, tu as besoin de te mesurer à des brutes du joystick, en ligne. Sauf qu’à force, tu es toi-même devenu une brute.
Auteur d’une première remarquée sous les couleurs de Sochaux face au PSG (3-2), Giovanni Sio peut avoir le sourire. Plus de 5 ans après sa sortie du centre de formation de Nantes, le Franco-Ivoirien a marqué pour sa première sortie en Ligue 1.
Un drôle de week-end de football, où l’on a vu des leaders chuter (Juventus, PSG), des poursuivants se rapprocher (Lyon), Messi marquer un doublé, Sergio Ramos se faire exclure et Totti planter une frappe à 113 km/h. Le temps passe et rien ne change, en fait.
Butin: «Quitte à perdre, on voulait au moins attaquer»
Butin: «Quitte à perdre, on voulait au moins attaquer»
Le 24 mars dernier, Édouard Butin rentrait dans Hugo Lloris et y laissait son genou. D’où ces dix longs mois d’absence. De retour lors de la victoire contre l’OM et très bon hier soir face au PSG, l’attaquant maison a redonné de l’allant au FC Sochaux.
Cette semaine sur Twitter, on a changé de maillot, mis le voile, fumé la chicha et trollé le PSG. On a aussi cassé des reins, fait la guerre et visité la Foire du Trône. Parce qu’il faut bien s’occuper en attendant Beckham.
Ce week-end, Francesco Totti a offert une victoire capitale à son équipe, en inscrivant le seul but du match face à la Juventus. Et quel but… Une frappe monumentale dans la lucarne de Gigi Buffon. Et s’il était vraiment éternel.
Bastia qui retrouve Furiani pour une défaite, Eden Ben Basat qui rend hommage au flop Splash, Grégoire Puel qui est aligné par son père, on aurait pu parler de tout ça. Mais non. Parce que dans le même temps, ça remue sévère en tête du classement.
Quitter la Ligue 2 pour y revenir six mois plus tard, c’est le choix surprenant de Mounir Obbadi en toute fin de mercato d’hiver. Cadre de Troyes en L1, le Marocain a choisi de revenir à l’étage inférieur pour essayer de vivre une deuxième montée, avec Monaco cette fois.
Tout simplement plus fort ce soir, Sochaux a fait tomber le PSG pour la première fois depuis début décembre (3-2). Euphoriques tout au long du match, les Sochaliens méritent largement leurs trois points.
Vincent Sasso est français. Enfin « était ». Depuis qu’il a débarqué à Aveiro en provenance de Nantes pour jouer à Beira-Mar, il a adopté le Portugal, son football et ses habitants, même s’il a encore du mal avec la morue. Aujourd’hui, il vient d’arriver à Braga, le club à la mode en Liga Sagres, et en profite pour faire l’apologie du foot portugais.
Grosse surprise à Bonal. Sans doute trop confiant après son gros match à Valence, le PSG a chuté à Sochaux. Une défaite 3-2 qui permet à Lyon de revenir à trois points et met la pression sur les Parisiens avant d’affronter l’OM dimanche prochain.
Après 90 minutes de parodie d’arbitrage, le Real Madrid est venu à bout du Rayo Vallecano et de son jeu fou-fou. La faute à une expulsion ultra-sévère de Sergio Ramos et un homme en noir totalement à l’ouest. Pour le spectacle, il faudra repasser.