Tout pour la Ligue des champions, « la Décima », la dixième. C’est le pari de Mourinho et de son Real Madrid. Objectif suprême, elle élèvera le Portugais au rang des plus grands, là-haut, tout là-haut. Ou elle les baffera de toute sa force, laissant ce grand club à terre, sans rien, ou presque, à se mettre sous la dent.
Flashback. 1998, le Real affronte le grand Borussia en demi-finale de la C1 (2-0 ; 0-0). Titulaire lors des deux rencontres face au BVB, Christian Karembeu revient avec mélancolie sur une demie sehr spezial.
À l’unanimité, la presse espagnole reconnaît la supériorité allemande sans s’attarder sur l’arbitrage. Surtout, elle s’interroge sur le devenir de ce Barça sans idée et sans physique.
Avant même la fin de la saison, le Bayern a décidé de frapper un grand coup sur la Bundesliga et sur l’Europe. Mario Götze du Borussia jouera pour le Rekordmeister l’année prochaine. Un transfert réglé à toute vitesse mais qui arrive à un très mauvais moment, juste avant les demies de C1.
Lou Macari : «Je suis allé au lit, plutôt heureux, très heureux»
Lou Macari : «Je suis allé au lit, plutôt heureux, très heureux»
Lou Macari n’a jamais gagné un championnat avec ManUnited. Mais avec 11 ans et 400 matchs dans les pattes, aujourd’hui consultant sur la télévision officielle du club, il savoure ce 20e titre de ses Red Devils. Avec un sandwich et une tasse de thé.
Messi et ses potes avaient martyrisé le Bayern 4-0 en Ligue des champions le 8 avril 2009. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Sacrée gueule de bois pour les Barcelonais.
Les Bavarois mériteraient tous un 10/10, ce soir. Pratiquement tous, sauf Neuer, qui n’a pas touché un ballon. Mentions spéciales pour Robben, qui a mal commencé mais qui a fini en trombe, et pour Thomas Müller, impliqué d’une façon ou d’une autre sur tous les buts.
Au terme d’une soirée totalement folle, les joueurs du Bayern Munich ont dégommé le FC Barcelone (4-0). Machine invincible, l’équipe de Jupp Heynckes n’a jamais tremblé face à un adversaire incapable de rivaliser avec la puissance de feu allemande. Le Barça a beau avoir pris l’habitude de se qualifier à domicile, cette fois, la mission semble impossible.
Pour la première fois depuis très très longtemps, le Barça ne part pas favori d’une confrontation en Ligue des champions. Il faut dire que le Bayern impressionne l’Europe depuis quelques semaines.
Cette saison, Robin van Persie a clairement été l’homme en plus de Manchester United. L’ancien Gunner a claqué 24 buts en Premier League, la plupart décisifs pour mettre Manchester City dans le vent. Retour sur les 10 plus importants.
Devoir choisir entre sa mère et sa meuf est un vrai dilemme. C’est pourtant ce que va être amené à faire Pep Guardiola en matant cette demi-finale entre l’ogre bavarois et le géant catalan. Une rencontre alléchante, certes, durant laquelle le Catalan risque toutefois de traverser une longue zone de turbulences.
Il est ce qui se fait de mieux au monde au poste de latéral gauche. Rapide, technique, endurant : sous cette montagne de qualités se cache pourtant une petite garce. Ou un gagnant invétéré, joueur rêvé pour chaque entraîneur. Lui, c’est Jordi Alba, l’homme qui ferait passer Busquets pour un ange.
United vient d’être sacré champion d’Angleterre pour la 20e fois de son histoire, la 13e de l’ère Sir Alex Ferguson. Mais la vérité chiffrée est bien loin de celle dégagée sur le pré durant cette année où le mental aura fait plus la différence que le talent.
Initialement absent pour trois semaines, Lionel Messi n’a mis qu’une semaine à se remettre de sa blessure parisienne. Un flou entretenu par le Barça autour de son indisponibilité qui illustre parfaitement la communication blaugrana autour des thèmes médicaux. Un mystère calculé.
Bayern Munich-Barcelone et Real Madrid-Dortmund, une double confrontation entre l’Espagne et l’Allemagne qui rappelle de vieux souvenirs. Il fut un temps où les avions allemands prenaient soin de décharger de nombreux autochtones sur l’Espagne (et pas qu’à Benidorm). Et ce n’est pas Mesut Özil et Sami Khedira qui diront le contraire.
Grâce à un superbe but inscrit ce week-end, Johannes Geis a repoussé la relégation mathématique de Greuther Fürth en deuxième division allemande. Or, si le club redescend, pas certain que le jeune milieu de terrain n’aille pas voir ailleurs pour continuer sa progression.
Grâce à une entame de match exceptionnelle et un Robin van Persie intenable avec trois buts, Manchester United a récolté un succès facile sur Aston Villa (3-0). Succès qui lui permet de rafler le titre de champion d’Angleterre, le 20e de son histoire.
On n’a pas tous les jours 20 ans, on ne gagne pas tous les soirs un 20e titre de champion. En cas de victoire ce soir face à Aston Villa, Manchester United a l’occasion de plier une saison dominée de la tête et des épaules.
Auteur d’une frappe splendide ce week-end avec son LOSC de toujours sur la pelouse de Bastia (1-2), Lucas Digne confirme les espoirs que les Nordistes avaient placés en lui la saison passée. A 19 ans, le natif de Meaux excelle sur son côté gauche et ne va pas tarder à frapper à la porte de l’équipe de France.
Cette quinzaine sur Twitter, on a éliminé Malaga, discuté mariage pour tous, embrassé Zlatan et mordu Ivanovic. On a aussi parlé arabe avec Jérémie Janot, gagné la Coupe de la Ligue grâce à Brandao et lavé sa voiture avec Mariane Amaro.
Johan Cruijff est un homme de révolution. Attaquant génial et total, il est devenu un entraîneur génial, intransigeant et total. Le Néerlandais a posé le Barça sur le toit de l’Europe et ouvert le chemin à son fils spirituel : Pep Guardiola.
Depuis son arrivée à Manchester, le rouquin est baladé de poste en poste au gré des desiderata de Sir Alex Ferguson. Aligné aux côtés de Carrick dimanche contre Stoke, il évoluait derrière Van Persie face à West Ham mercredi et on ne sait où ce soir pour le probable titre de champion contre Aston Villa. Au point qu’on ne sait plus très bien où il joue.
France – Ligue 1 – Ce qu’il faut retenir de la 33e journée
Baston pour le podium de Ligue 1
Baston pour le podium de Ligue 1
Derrière un PSG tranquille vainqueur de Nice et qui file vers le titre, l’OM, l’OL et le LOSC sont toujours à la bagarre pour les places qualificatives pour la prochaine C1. En cas de victoire demain face à Ajaccio, Saint-Étienne peut aussi s’en mêler.
Ce week-end, on a vu Bale et Tottenham offrir le titre à Manchester United, Arsenal remonter à la troisième place, Brandão gagner encore la Coupe de la Ligue, Luis Suárez mordre Ivanović et la Juve mettre un terme à la série d’invincibilité du Milan. Et maintenant, place à la C1…
Paris gifle Nice avec la gauche et touche l’Hexagoal avec la droite
Paris gifle Nice avec la gauche et touche l’Hexagoal avec la droite
Auteurs d’un excellent début de match, les joueurs du Paris Saint-Germain se sont imposés tranquillement face à des Niçois plombés par les erreurs grossières de David Ospina. C’est un pas de plus vers le titre que les joueurs de Carlo Ancelotti ont réalisé ce soir.
Après la claque d’Annecy en Coupe de France et la grande colère de Carlo Ancelotti, le PSG est attendu au tournant ce dimanche au Parc des Princes. Une victoire face à Nice et le PSG se rapprocherait encore un peu du troisième titre de champion de son histoire.
La Juventus Turin a l’occasion de faire un pas de plus vers un nouveau titre de champion d’Italie. Et pas contre n’importe qui, puisqu’il s’agit du Milan AC en face.
La 33e journée de Ligue 1 nous a gratifiés d’un bel après-midi. Et de deux grosses sensations : Valenciennes a enfin retrouvé la victoire à Reims (0-1), et surtout, Nancy est sorti de la zone rouge. Les Lorrains l’ont emporté face à Évian (3-1) et ont profité du nul de Sochaux face à Bordeaux (2-2) pour se mettre au vert.
Au terme d’un match dingue, le Napoli s’impose 3-2 face à Cagliari, avec un but d’Insigne à la 94e minute. Match encore plus fou à Florence, où la Fiorentina se fait remonter trois buts avant de gagner 4-3. Nul de la Roma face à Pescara (1-1), victoire de l’Inter et nul lors du derby sicilien.
Alors que Landreau et Bastia pensaient tenir une bonne victoire contre Lille, les Dogues inversent la tendance dans les dix dernières minutes grâce au prodige d’arrière gauche.
Millésime 1986 pour les deux gaillards du milieu de terrain niçois. Associés dans l’entrejeu azuréen, Didier et Kevin, des potes dans la vie, s’éclatent. Et ça se voit. Une histoire d’hommes en fait.