Xavi l’assure : « L’équipe a un futur ». Certes, mais lequel ? Après ce logique 7-0 en aller-retour, Barcelone est cerné de points d’interrogation. Quelle(s) recrue(s) ? Quel système ? Quel coach ? Tentative et éléments de réponse.
Les résultats du match aller du Bayern et de Dortmund (4-0 et 4-1) et la fameuse « excellente santé de la Bundesliga » avaient consacré comme une évidence cette finale 100 % allemande à venir… La surprise de ce duel germano-allemand est pourtant bien réelle. Moins surprenant, c’est ce bon vieux « style allemand » qui a permis pareille performance.
La lutte tendue entre Raja et FAR au Maroc, l’ES Sétif qui attend son sacre en Algérie, les play-offs en Tunisie et bientôt en Égypte, les coupes africaines en plein rush… Le point complet sur l’actualité du football de l’autre côté de la Méditerranée.
Peu dire que la presse allemande est dithyrambique ce matin après le 7-0 infligé par le Bayern au FC Barcelone lors des deux rounds de la demi-finale de Ligue des Champions. De la fierté, mais pas de triomphalisme mal placé.
Indigeste offensivement, accablant défensivement, Barcelone prend une soufflante générale de la part de la presse espagnole. Une gueule de bois qui va laisser des traces.
De Xavi, étouffé, aux tocards de devant, Villa et Cesc, le Barça n’a jamais pu croire à la remuntada. Pire, il s’est effondré, chez lui, pour son dernier match de Champions. Poor Barcelonesome cowboy.
Le Français était partout. Partout. Partout. À l’origine de deux buts sur trois, le numéro 7 du Bayern a enterré le Barça à lui tout seul. Cela dit, c’est un ouvrage collectif exceptionnel. Une machine.
La face B du récital de mardi dernier. Auteurs d’une nouvelle prestation majuscule sur la pelouse du FC Barcelone, les joueurs du Bayern Munich se sont qualifiés tranquillement pour la finale de la Ligue des champions. Les Catalans attendaient une remuntada, ils ont pris 3 à 0.
Le Bayern Munich est déjà en finale de la Ligue des champions. Ce sont les statistiques qui le disent. Jamais une équipe battue 4-0 à l’aller n’est parvenue à inverser la tendance au retour. Les Catalans peuvent toujours rêver faire mentir l’histoire.
C’est l’histoire d’un homme qui a beaucoup prouvé en tant que joueur et en tant qu’entraîneur, mais qui a toujours souffert d’un manque de reconnaissance. Aujourd’hui, cet homme est sur le point de prendre sa retraite sur un (probable) fabuleux triplé. Et il se pourrait que le football le regrette.
Le football, dernière échappatoire espagnole face à l’Allemagne
Le football, dernière échappatoire espagnole face à l’Allemagne
L’Espagne et l’Allemagne, c’est avant tout une histoire sans passion ni haine. Trop loin, trop différents, les deux pays se sont tout d’abord chamaillés avec la France. Mais ça, c’était avant. Avant l’arrivée de Merkel et de cette foutue crise sans issue.
Les téléspectateurs n’en ont pas cru leurs yeux. Et s’ils l’ont cru, ils sont fous. Mais oui, mardi dernier, sur la pelouse de l’Allianz Arena, le chauve à l’altruisme certain était bel et bien Arjen Robben. Un joueur génial par instant, mais exaspérant le reste du temps et, surtout, un loser né.
Le dicton est formel : « Il n’est jamais avril, si le coucou ne l’a dit. » Perché sur la branche d’un marronnier, Sofoot.com scrute les envols de cuculidés.
31 ans, un palmarès unique avec son club et une sixième demi-finale de Ligue des champions au programme. Pourtant, Victor Valdes aura dû attendre son départ du FC Barcelone pour être – enfin – dans la lumière et indispensable. Foutu destin.
L’avis est unanime : le Bayern Munich, vainqueur 4-0 au match aller face au Barça, est déjà qualifié pour la finale de la C1. Pourtant, certaines choses laissent à croire que les Catalans ont encore une chance de renverser la vapeur. La preuve.
Avril, c’est déjà le mois des premiers verdicts : le Bayern et Manchester United sont sacrés champions, le PSG, la Juve et le Barça presque, les Verts remportent leur premier trophée depuis 1981, et Newcastle prend un 6-0, historique depuis 1925. Ah, oui, et il paraît que c’est aussi le mois où le foot allemand a pris le pouvoir.
Match après match, Ilkay Gündogan se bonifie, et ça se voit. Roman Weidenfeller a une fois de plus montré à l’Europe qu’il était un gardien sous-estimé, et Hummels qu’il est un futur grand. Quant à Lewandowski, il a changé de job : il est devenu le punching-ball de Ramos.
Auteur d’une prestation fantomatique, Gonzalo Higuaín n’a pas su mettre le Real Madrid dans les meilleures dispositions. Les Merengues ont d’ailleurs attendu l’entrée de Karim Benzema pour mettre la machine en route. Auteur d’un but et d’une passe décisive, Rim-K a permis aux siens de faire vivre une folle fin de soirée à un triste public madrilène.
Le Real l’emporte 2-0. Mais il a manqué quelques minutes, quelques gouttes de sueur ou quelques millimètres en plus. Dortmund essuie sa première défaite dans la compétition mais se qualifie pour la finale. Madrid sort la tête bien haute. L’honneur est sauf.
Marquer trois buts de plus que le Borussia Dortmund ou mourir. Le défi qui se présente au Real Madrid est à la hauteur des talents sur le papier – Ronaldo, Özil, Benzema, Xabi Alonso, Sergio Ramos – et surtout de l’entraîneur sur le banc : José Mourinho. Mais arriveront-ils vraiment à être plus qu’une somme d’individualités ?
Santillana : «Le public du Bernabéu peut aussi marquer un but»
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643 matchs, 290 buts et une montagne de titres. Carlos Santillana est ce que l’on appelle une légende au Real Madrid. Et un spécialiste des remontadas. C’est donc en connaisseur qu’il se projette sur la rencontre Real-Borussia.
Real Madrid : quelle tactique pour enfin dominer le Borussia ?
Real Madrid : quelle tactique pour enfin dominer le Borussia ?
Les faits sont là : le Borussia Dortmund est la seule équipe invaincue de cette Ligue des champions, a vaincu le Real Madrid à deux reprises en quelques mois et arrive au Bernabéu avec un rassurant 4-1 dans les valises. Alors, le Real Madrid peut-il parvenir à se réinventer ?
L’été, l’amour, la vie, la bouffe, les soirées, le boulot, la famille, etc. Tout ça, c’est bien joli, ça occupe. Mais en vrai, la seule chose qui t’intéresse, ce sont les demi-finales retour de la Ligue des champions. Parce qu’au-dessus de tout, il y a le football.
Arrigo Sacchi : «Tactiquement, les Anglais sont encore très en retard»
Arrigo Sacchi : «Tactiquement, les Anglais sont encore très en retard»
Seconde partie de l’entretien avec le numéro un de notre top 100 : Arrigo Sacchi. Cette fois, le Mister cause valeurs, Juventus, Premier League, Bayern et Borussia, Real, finale de Coupe du monde et séance de pénaltys…
Le Real doit renverser le Borussia Dortmund pour réaliser le rêve de Florentino Pérez : remporter la Decima juste avant les élections. Alors à Santiago Bernabeu, au matin de la folle journée, la mystique se met en marche. C’est l’heure du monologue du héros.
A 13 comme à 31 ans, Xabi Alonso est toujours resté le patron. Un rôle sur mesure qu’il doit à une droiture toute basque, une éducation « normale », dixit un proche de la famille, et un apprentissage sur la plage et sous la pluie. Portrait d’un homme mûr et qui compte le rester ce soir face au Borussia.
1er avril 1998. Demi-finale aller de Ligue des Champions. Le Real reçoit Dortmund dans son antre de Bernabeu. La confrontation va avoir lieu quand soudain, à 20h44, un des buts se casse la gueule. Commence alors une soirée bien cocasse, notamment pour deux journalistes allemands…
En 2006, Robert Lewandowski est mis à l’écart de la réserve du Legia Varsovie. L’été venu, il ne trouve un nouveau club que grâce aux relations de sa mère. Le 24 avril 2013, il inscrit un quadruplé contre le Real. Drôle de parcours pour un sacré joueur.
Monaco devra remettre les masques et les cotillons à plus tard. Alors qu’ils avaient l’occasion de fêter officiellement leur remontée face à Sedan ce lundi soir, en clôture de la 34e journée de L2, les Monégasques n’ont su faire mieux qu’un match nul (1-1).
Deux rouges et demi hier soir à Annecy, une avant-dernière place au classement du fair-play, le PSG a été pointé du doigt suite aux débordements d’après-match. On parle de manque d’humilité et d’irrespect. Mais le PSG a-t-il une réelle obligation d’exemplarité ?
Nogueira rime avec baraka. Avec Elana, aussi. Auteur d’un doublé chanceux mais salvateur ce vendredi, le milieu de terrain sochalien a permis à son équipe de toujours d’accrocher un match nul inespéré face à Lille. Avec deux coups francs, une glissade et surtout, un point pour l’espoir en vue du maintien, le milieu de terrain a passé un bon week-end.