35 balais et toujours là, fidèle au(x) poste(s) à Valenciennes. Une fois n’est pas coutume, David Ducourtioux était de la fête gâchée dimanche au Parc après le nul (1-1). Un petit exploit dans une saison où le club nordiste aura enchaîné le très bon et le très mauvais. Décryptage avec le daron du Hainaut.
Peu d’attaquants se seraient relevés d’une saison à un but du côté de l’Olympique de Marseille. Mais peu d’attaquants ont le mental d’André-Pierre Gignac. Décrié, moqué, enterré, le Marseillais a relevé la tête pour réaliser une belle année 2013. Si l’OM est deuxième à trois journées du terme, c’est aussi grâce à son attaquant, auteur d’un doublé décisif ce week-end face à Bastia (2-1).
Le grand classique du football argentin, entre Boca Juniors et River Plate, a été, sans grande surprise, très pauvre en jeu (1-1). Mais l’essentiel était ailleurs. Dans les tribunes, précisément. Pour son premier retour à la Bombonera depuis son passage en deuxième division, River a été accueilli comme il se doit par le peuple xeneize. Un grand spectacle. La seule chose qu’il reste à un football en sale état.
Coupable d’un passage en force sur l’arbitre de PSG-Valenciennes, le Brésilien risque une suspension allant jusqu’à un an. Peut-être l’épilogue d’une histoire contrariée entre lui et le football français.
Coupable d’un passage en force sur l’arbitre de PSG-Valenciennes, le Brésilien risque une suspension allant jusqu’à un an. Peut-être l’épilogue d’une histoire contrariée entre lui et le football français.
Hier, Antonio Conte a été sacré champion d’Italie pour la deuxième fois d’affilée. Arrivé sur le banc de la Juve lors de l’été 2011, le coach turinois n’a perdu que huit rencontres toutes compétitions confondues en deux ans. Soit seulement 8,6% de tous ses matchs disputés. Exceptionnel.
C’est fait ! L’Ajax est champion pour la troisième d’affilée. Gloire à l’Ajax et son maillot mythique qu’on reverra en C1 encore l’an prochain ! Gloire à Frank de Boer ! Gloire au plus grand club d’Europe !
Paris champion, même à 99,99%, début mai, c’était trop beau pour être vrai. Alors les Franciliens ont respecté leur histoire. Ils seront champions en souffrant. Parce que derrière, Marseille fait le boulot et continue de maintenir la cadence.
«Moi aussi j’ai rêvé de marquer en finale de Mondial», par Vikash
«Moi aussi j’ai rêvé de marquer en finale de Mondial», par Vikash
Nous sommes le 11 janvier 2007 et avant de rejoindre la Gare du Nord pour prendre l’Eurostar direction Fulham, je suis dans mon appartement parisien. C’est le défilé des médias pour promouvoir Substitute. Et je le regrette, mais ce jour-là, je ne vous ai jamais croisé Serge Kaganski.
Avec toutes ces expulsions des semaines précédentes, il y avait de quoi avoir peur, se dire que les talents allaient plutôt être sur le banc ou en tribunes. Ce n’est pas le cas, fort heureusement.
Dans un football où tout va de plus en plus vite, parfois trop, subsiste une race de joueurs qui n’a jamais misé sur la rapidité et qui a banni l’accélération de son champ lexical. Petit inventaire de ces esthètes aux jambes aussi lourdes qu’élégantes, garanti sans Arnaud Le Lan…
L’ancien joueur du Paris FC a livré un gros match dans son couloir droit, à l’image de toute son équipe. Les Valenciennois repartent du Parc des Princes avec un gros point. Chez les Parisiens, la nervosité a encore parlé.
Réduits à dix après une décision arbitrale très contestable d’Alexandre Castro, les joueurs du Paris Saint-Germain, amorphes durant une bonne heure de jeu, se sont réveillés pour aller chercher le point du match nul grâce à Alex. Le titre de champion de France attendra.
D’accord, le PSG ne peut pas être mathématiquement champion ce soir. Mais en cas de victoire face à un Valenciennes qui ne met pas un pied devant l’autre en 2013, Paris pourra quand même déboucher le champagne pour fêter son presque troisième titre.
Longtemps dans le dur, l’Olympique lyonnais est parvenu à se défaire d’une formation nancéenne trop maladroite (3-0). Les ouailles de Rémi Garde remettent Nice à distance et reviennent à quatre longueurs de Marseille. Nancy reste premier non relégable.
Et de 29. Ou de 31, selon les avis. La Juventus vient en tout cas de rafler le titre en Serie A, au terme d’une saison dominée de la tête et des épaules. Un peu moins impressionnante que l’an passé certes, mais impressionnante quand même. Alors, merci qui ?
Il lui fallait un point, la Juve en a glané trois. Au terme d’un match pas évident face à un solide Palerme, la Vieille Dame s’impose sur la plus petite des marges grâce à un pénalty de Vidal (1-0), et valide son titre en Serie A. Le 29e de son histoire, le 31e pour le public du Juventus Stadium !
Pourquoi le dernier titre du PSG date d’il y a 19 ans ?
Pourquoi le dernier titre du PSG date d’il y a 19 ans ?
1986. 1994. 2013. Fondé en 1970, le PSG va sans doute braquer son troisième titre de champion de France, dix-neuf ans avant après le dernier. Une éternité. Surtout pour un club comme le PSG. Question : pourquoi a-t-il mis autant de temps ?
Marangoni : «Boca-River est un match qui se vit avec excès»
Marangoni : «Boca-River est un match qui se vit avec excès»
Personnage atypique du football argentin des années 80, Claudio Marangoni était, sur le terrain, professionnel, bosseur et efficace. De quoi se mettre les fans d’Independiente, puis ceux de Boca Juniors dans la poche. Le bonhomme idéal pour évoquer le Superclásico de la soirée, à la Bombonera.
Ce dimanche, le PSG devrait être sacré champion face à VA. Pendant ce temps là, en Corse, plusieurs minutes de silence seront observées en hommage aux victimes de Furiani. Lauda Guidicelli, dont le père est tombé ce jour-là, se bat pour que plus aucun match ne soit disputé en France un 5 mai.
Le jour où Palerme vengeait les ouvriers siciliens de la Fiat
Le jour où Palerme vengeait les ouvriers siciliens de la Fiat
Palerme devrait être la dernière victime de la Juventus dans sa quête du titre en Serie A. Engagé dans la lutte pour le maintien, le club sicilien veut cependant croire à un exploit. Après tout, il était bien venu gagner à Turin il y a trois ans de ça, sur fond de revanche contre la FIAT. Autres temps, autres enjeux. Souvenir.
Les confettis sont prêts à tomber, les cotillons sont dans les bouches et les supporters n’attendent qu’une chose : fêter le titre tant attendu. Avant le Paris Saint-Germain ce week-end, beaucoup d’équipes pensaient finir l’année en roue libre, avec une couronne sur la tête. Voici quelques exemples à ne pas suivre pour les Parisiens.
Aujourd’hui, c’est le derby de la Mersey. Liverpool reçoit Everton à Anfield Road. Un stade qui, avant d’être le lieu de prédilection des Reds, appartenait aux Toffees. Ou comment la naissance de l’un des plus grands clubs du monde peut se jouer à un billet de 50 livres. Retour sur une histoire dans l’Histoire…
Vraisemblablement sacré champion d’Espagne ce dimanche soir, le Barça n’a bien que cette breloque pour lui rendre le sourire. Pourtant, après une saison en demi-teinte sur le plan du jeu, cette Liga ne lui offre que des points d’interrogation. Et un arrière goût amer.
Le départ en fin de saison de Frédéric Antonetti acté, le banc rennais va être libéré. Pour le remplacer, le panel des possibilités est large. Revue de détails, filière par filière.
Peu importe le score : en cas de victoire, l’Ajax empocherait les trois points qui lui manquent pour être définitivement champion. Rappel mathématique à deux journées de la fin : Ajax est leader avec 70 points, suivent trois concurrents encore en course, PSV et Feyenoord (66 points) et enfin Vitesse Arnhem (64 points)…
Il y a deux ans, à cette période de l’année, la Juve se battait pour une qualification en Europa League qu’elle n’obtiendrait finalement pas. Deux années plus tard, la Vieille Dame a remporté un Scudetto et s’apprête, cet après-midi, à en gagner un deuxième d’affilée. A la recherche des clefs de la réussite.
La Roma confirme qu’elle est bien la bête noire de la Fiorentina. Les Giallorossi sont allés s’imposer à Florence dans le choc de la 35e journée de Serie A, battant la Viola pour la 3e fois cette saison. Archi-dominés pendant plus d’une heure, les Romains ont réalisé le hold-up en marquant dans les arrêts de jeu (0-1).