Drôle de 29e journée de L1. Là où toutes les équipes de haut de tableau ont stagné, les lutteurs aguerris du maintien ont fait le plein de points. Pas de bouleversement au classement, mais des images : Zlatan, l’énervé Rémi Garde, et le malheureux Sidney Govou.
Que de folie ce week-end ! Vučinić permet à la Juve de faire un grand pas vers le titre, le Bayern conserve ses 20 points d’avance sur Dortmund, Lampard inscrit son 200e but avec Chelsea, Diego Costa joue les Falcao et Yohan Mollo pourra désormais accrocher le maillot de Zlatan chez lui.
Le 24 février dernier, tu as mis ton maillot du Paris Saint-Germain, tu t’es rendu au Parc des Princes et tu as vu tes protégés se payer l’Olympique de Marseille, 2-0, score sans appel. C’est qu’on appelle, en apparence, un dimanche bien ficelé. En apparence seulement, car tu as oublié de t’identifier sur l’application FANCAM du 12ème Homme. Un oubli coupable qu’il est encore temps de réparer. Explications…
La panenka de Zlatan, le missile de François Clerc, la douceur de Javier, la swag d’Aubameyang, les boudins d’Alex et les gnons de Brandão. Un match complet.
Le choc de la 29e journée de Ligue 1 a tenu ses promesses. Spectaculaire et engagé, le duel entre le PSG et Saint-Étienne n’a cependant pas trouvé de vainqueur (2-2).
C’est ce qu’on appelle une balle de break ou une occasion à saisir. Avec la défaite surprise de Lyon à Bastia, le PSG a l’occasion de mettre son dauphin à sept points. Les Verts, eux, peuvent venir reprendre la troisième place à Saint-Étienne.
Mai 1982, le Parc des Princes est le théâtre de l’une des plus belles finales de la Coupe de France entre le PSG et l’AS Saint-Étienne. Michel Platini y joue son dernier match en France et Francis Borelli bouffe la pelouse. Soirée de folie.
Le Derby de la Garonne n’aura pas trouvé de vainqueur, cet après-midi au Stadium. La faute à un petit rythme, à un trop grand nombre de déchets, à un manque d’ambition flagrant de part et d’autre. Logiquement, Toulouse et Bordeaux se quittent donc sur un 0-0.
Après 684 minutes de disette, Edinson Cavani s’est offert un doublé, participant activement à la victoire 3-2 du Napoli contre l’Atalanta. Les Napolitains conservent ainsi deux points d’avance sur Milan, victorieux 2-0 de Palerme grâce à un doublé de SuperMario.
Si 240km séparent Toulouse de Bordeaux, entre Chelsea et West Ham on compte plutôt en hectomètres. Ce nouveau derby londonien est surtout l’occasion pour les Blues de revenir à quatre points de City et garder le contact avec Tottenham.
Lanterne rouge au classement, Nancy s’impose à l’envie face à Nice (1-0) et revient à cinq point du premier non relégable. Dominé, Nice rate l’occasion de monter sur le podium.
Nouveau chouchou du Vicente Calderón, Diego Costa est également le joueur le plus détesté des pelouses espagnoles. Une réputation de mauvais bougre qui lui vaut également les louanges de ses adversaires. Un paradoxe ? Pas vraiment.
Le mois qui vient de s’écouler a été très compliqué pour le Napoli. L’équipe de Mazzarri ne gagne plus, et voit revenir des poursuivants à ses trousses. À y regarder de plus près, le bilan de la saison de l’équipe partenopea n’est pas si rose.
Toulouse-Bordeaux, le derby de la Garonne. Le choc entre deux villes distantes de 244km. Le Garonnico tient bien d’une conception très française du derby. Une conception qui n’a que faire de la géographie et de l’histoire. La preuve par dix.
Zéro. C’est le nombre de minute disputée par Cesc Fàbregas lors des deux derniers gros chocs du Barça, contre le Real Madrid et le Milan AC. Alors qu’il semblait être calé pour de bon dans le onze catalan, l’ancien Gunner a été la victime de la mini-crise du Barça et du léger remaniement offensif. Signe qu’aucun cadeau ne lui est fait depuis son retour en Catalogne.
Soirée désillusions en Ligue 1. Outre une défaite de Lille à domicile face à Evian (1-2), Montpellier, Rennes et Sochaux, largement dominateurs dans leurs rencontres, ont tous récoltés des résultats négatifs. Seul Lorient a déroulé face à Brest (4-0).
Cinquante minutes de galère, six de génie et le reste de maîtrise. Face à Majorque, 18e au classement, le Real Madrid a longtemps déjoué pour finalement s’imposer (5-2).
La folie à Furiani. Écrasés par des Bastiais pétillants dans le jeu et flamboyants en contre, les joueurs de l’OL ne profitent pas du faux pas de l’OM hier. Pire, les hommes de Garde, giflés 4 à 1 en Corse, cèdent du terrain à Paris. Dur mais logique.
Une purge, une victoire à l’agonie, une autre au talent, et un coup d’arrêt. La Premier League en a eu pour tous les goûts, ce samedi. C’est beau, parfois c’est moche, mais en général, on aime ça…
On le disait perdu, mais il a su répondre présent. Grâce à ses deux buts et sa passe décisive, Nuri Sahin a été l’artisan de la victoire du BVB face à Fribourg (5-1). Schalke s’incline à Nuremberg, et les relégables font de la résistance.
À l’aller, Lyon avait tapé les Corses sur le score de 5 buts à 2. Peu dire qu’aujourd’hui les Bastiais voudront prendre leur revanche dans leur chaud antre de Furiani. Un match notable avant même d’avoir été joué, puisqu’il marque le retour de Yoann Gourcuff, titulaire surprise aujourd’hui.
Dominateur puis solide en infériorité numérique, Everton a réalisé le match parfait face à Manchester City (2-0). Privés d’Aguero et de Yaya Touré, les Citizens n’ont rien montré d’intéressant.
Ce soir, la Juve se déplace sur la pelouse de Bologne. A dix journées de la fin, les Bianconeri comptent neuf points d’avance sur leur premier poursuivant, Naples, et onze sur le Milan AC. Suffisant pour dire que les jeux sont faits ?
Complètement obnubilé par sa réussite chez les pros et son perfectionnement entrainement après entrainement, Corentin Jean est en train de se faire un petit nom en L1, après avoir claqué un doublé à 17 ans. Portrait d’une machine.
Franck Berrier, milieu français formé à Caen, n’a jamais eu l’opportunité de percer au plus haut niveau en France. Mais il est aujourd’hui, à 29 ans, le maître à jouer de Zulte Waregem, surprenant 2e de Jupiler Pro League. Interview découverte.
Grandiose face à Manchester, et souvent excellent depuis son arrivée, Diego López réussit un retour fracassant au Real Madrid, lui l’enfant de la Fabrica. Pourtant, les prochains jours s’annoncent tendus. Explications.
Le Bayern se rend à la BayArena pour y rencontrer la seule équipe qui l’a obligé à s’incliner à domicile en Bundesliga : le Bayer Leverkusen. Une équipe toujours aussi discrète, mais qui possède en son sein un trio magique : l’artiste Schürrle, le longiligne Kießling et l’infatigable Castro.
En Italie, on apprécie tout particulièrement les numéros 9. Les vrais avant-centres quoi, ceux qui dépassent 20 buts par saison. Le problème, c’est que lorsque ce joueur s’arrête de marquer, c’est toute l’équipe qui en pâtit. La preuve.
Au terme d’une véritable purge, Marseille a concédé un piètre nul face à Ajaccio (0-0), qui n’était pas venu chercher autre chose. Au-delà du résultat, c’est la prestation des Marseillais qui fait flipper.
Paris a décroché le Barça ! Reste plus qu’à assurer en L1 pour pas finir l’année sur le carreau. Petit motif d’espoir : Rai et ses potes l’avaient fait en 95, au même stade de la C1, face à ces mêmes Bleus-Grenats. Patrick Colleter en était.
Cette semaine, Zlatan a planté un doublé contre Nancy, a mis un taquet aux supporters parisiens et a assisté au tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions. Si le Suédois prenait la plume pour raconter ses impressions, voilà ce que cela donnerait. Ou pas.