La semaine dernière en Écosse, Jordan Allan est devenu le plus jeune joueur de son pays à disputer un match pro, à 14 ans et 199 jours. L’occasion de dresser un top 10 de précocité approuvé par Arsène Wenger, leur oncle à tous.
Ni les millions, ni Harry Redknapp n’auront pu sauver la peau des Queens Park Rangers, officiellement relégués en Championship depuis la semaine dernière. Du coup, à Londres, où cette équipe qui avait une bonne gueule sur le papier a fini par sombrer, il reste une flopée de bons joueurs à adopter. Liquidation totale, tout doit disparaître !
Ils ont marqué l’histoire de leur championnat à leur façon et luttent pour sauver leur peau en première division. Ils s’appellent La Corogne, le Werder, Newcastle, Palerme et… Brest. Et ça nous ferait de la peine de les voir prendre l’ascenseur dans le mauvais sens.
Tu traînes en jogging au bord du terrain en attendant ton heure alors que les entraîneurs passent leurs nerfs sur toi. D’ailleurs, personne ne fait vraiment attention à toi sauf quand tu annonces le temps additionnel. Toi, tu es le quatrième arbitre.
Ce livre a déjà fait du bruit. Il en fera encore beaucoup. Daniel Riolo, pilier de l’After Foot sur RMC Info, a choisi le titre parfait pour susciter le buzz. La lecture se termine avec le sentiment d’avoir parcouru un bon numéro de Marianne, une couv’ racoleuse pour in fine égrainer un contenu mesuré et nuancé. Beaucoup d’anticonformisme pour rien ?
Il a 20 ans et on dit de lui qu’il pourrait être le futur très grand gardien italien. Pourtant, paradoxe ultime, Pescara, le club de Mattia Perin, a encaissé 74 buts cette saison, dont 56 par le jeune jardien. Un record négatif dans tous les grands championnats européens.
Indéboulonnable de la Real Sociedad du haut de ses 21 ans printemps, Iñigo Martínez est un roc. Pur produit de Zubieta, façonné par Montanier, comparse de formation de Griezmann, l’international espoir est promis à un avenir radieux. Un Basque garanti sans colorant ni conservateur.
35 balais et toujours là, fidèle au(x) poste(s) à Valenciennes. Une fois n’est pas coutume, David Ducourtioux était de la fête gâchée dimanche au Parc après le nul (1-1). Un petit exploit dans une saison où le club nordiste aura enchaîné le très bon et le très mauvais. Décryptage avec le daron du Hainaut.
Peu d’attaquants se seraient relevés d’une saison à un but du côté de l’Olympique de Marseille. Mais peu d’attaquants ont le mental d’André-Pierre Gignac. Décrié, moqué, enterré, le Marseillais a relevé la tête pour réaliser une belle année 2013. Si l’OM est deuxième à trois journées du terme, c’est aussi grâce à son attaquant, auteur d’un doublé décisif ce week-end face à Bastia (2-1).
Le grand classique du football argentin, entre Boca Juniors et River Plate, a été, sans grande surprise, très pauvre en jeu (1-1). Mais l’essentiel était ailleurs. Dans les tribunes, précisément. Pour son premier retour à la Bombonera depuis son passage en deuxième division, River a été accueilli comme il se doit par le peuple xeneize. Un grand spectacle. La seule chose qu’il reste à un football en sale état.
Coupable d’un passage en force sur l’arbitre de PSG-Valenciennes, le Brésilien risque une suspension allant jusqu’à un an. Peut-être l’épilogue d’une histoire contrariée entre lui et le football français.
Coupable d’un passage en force sur l’arbitre de PSG-Valenciennes, le Brésilien risque une suspension allant jusqu’à un an. Peut-être l’épilogue d’une histoire contrariée entre lui et le football français.
Hier, Antonio Conte a été sacré champion d’Italie pour la deuxième fois d’affilée. Arrivé sur le banc de la Juve lors de l’été 2011, le coach turinois n’a perdu que huit rencontres toutes compétitions confondues en deux ans. Soit seulement 8,6% de tous ses matchs disputés. Exceptionnel.
C’est fait ! L’Ajax est champion pour la troisième d’affilée. Gloire à l’Ajax et son maillot mythique qu’on reverra en C1 encore l’an prochain ! Gloire à Frank de Boer ! Gloire au plus grand club d’Europe !
Paris champion, même à 99,99%, début mai, c’était trop beau pour être vrai. Alors les Franciliens ont respecté leur histoire. Ils seront champions en souffrant. Parce que derrière, Marseille fait le boulot et continue de maintenir la cadence.
«Moi aussi j’ai rêvé de marquer en finale de Mondial», par Vikash
«Moi aussi j’ai rêvé de marquer en finale de Mondial», par Vikash
Nous sommes le 11 janvier 2007 et avant de rejoindre la Gare du Nord pour prendre l’Eurostar direction Fulham, je suis dans mon appartement parisien. C’est le défilé des médias pour promouvoir Substitute. Et je le regrette, mais ce jour-là, je ne vous ai jamais croisé Serge Kaganski.
Avec toutes ces expulsions des semaines précédentes, il y avait de quoi avoir peur, se dire que les talents allaient plutôt être sur le banc ou en tribunes. Ce n’est pas le cas, fort heureusement.
Dans un football où tout va de plus en plus vite, parfois trop, subsiste une race de joueurs qui n’a jamais misé sur la rapidité et qui a banni l’accélération de son champ lexical. Petit inventaire de ces esthètes aux jambes aussi lourdes qu’élégantes, garanti sans Arnaud Le Lan…
L’ancien joueur du Paris FC a livré un gros match dans son couloir droit, à l’image de toute son équipe. Les Valenciennois repartent du Parc des Princes avec un gros point. Chez les Parisiens, la nervosité a encore parlé.
Réduits à dix après une décision arbitrale très contestable d’Alexandre Castro, les joueurs du Paris Saint-Germain, amorphes durant une bonne heure de jeu, se sont réveillés pour aller chercher le point du match nul grâce à Alex. Le titre de champion de France attendra.
D’accord, le PSG ne peut pas être mathématiquement champion ce soir. Mais en cas de victoire face à un Valenciennes qui ne met pas un pied devant l’autre en 2013, Paris pourra quand même déboucher le champagne pour fêter son presque troisième titre.
Longtemps dans le dur, l’Olympique lyonnais est parvenu à se défaire d’une formation nancéenne trop maladroite (3-0). Les ouailles de Rémi Garde remettent Nice à distance et reviennent à quatre longueurs de Marseille. Nancy reste premier non relégable.
Et de 29. Ou de 31, selon les avis. La Juventus vient en tout cas de rafler le titre en Serie A, au terme d’une saison dominée de la tête et des épaules. Un peu moins impressionnante que l’an passé certes, mais impressionnante quand même. Alors, merci qui ?
Il lui fallait un point, la Juve en a glané trois. Au terme d’un match pas évident face à un solide Palerme, la Vieille Dame s’impose sur la plus petite des marges grâce à un pénalty de Vidal (1-0), et valide son titre en Serie A. Le 29e de son histoire, le 31e pour le public du Juventus Stadium !
Pourquoi le dernier titre du PSG date d’il y a 19 ans ?
Pourquoi le dernier titre du PSG date d’il y a 19 ans ?
1986. 1994. 2013. Fondé en 1970, le PSG va sans doute braquer son troisième titre de champion de France, dix-neuf ans avant après le dernier. Une éternité. Surtout pour un club comme le PSG. Question : pourquoi a-t-il mis autant de temps ?
Marangoni : «Boca-River est un match qui se vit avec excès»
Marangoni : «Boca-River est un match qui se vit avec excès»
Personnage atypique du football argentin des années 80, Claudio Marangoni était, sur le terrain, professionnel, bosseur et efficace. De quoi se mettre les fans d’Independiente, puis ceux de Boca Juniors dans la poche. Le bonhomme idéal pour évoquer le Superclásico de la soirée, à la Bombonera.
Ce dimanche, le PSG devrait être sacré champion face à VA. Pendant ce temps là, en Corse, plusieurs minutes de silence seront observées en hommage aux victimes de Furiani. Lauda Guidicelli, dont le père est tombé ce jour-là, se bat pour que plus aucun match ne soit disputé en France un 5 mai.
Le jour où Palerme vengeait les ouvriers siciliens de la Fiat
Le jour où Palerme vengeait les ouvriers siciliens de la Fiat
Palerme devrait être la dernière victime de la Juventus dans sa quête du titre en Serie A. Engagé dans la lutte pour le maintien, le club sicilien veut cependant croire à un exploit. Après tout, il était bien venu gagner à Turin il y a trois ans de ça, sur fond de revanche contre la FIAT. Autres temps, autres enjeux. Souvenir.