La Françafrique est morte, vive la France frileuse
La Françafrique est morte, vive la France frileuse
À son arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy jurait vouloir en finir avec la Françafrique. On ne sait pas s’il a tenu parole, on sait en revanche que la Ligue 1 s’est détournée du continent où elle a longtemps fait son marché pour pas cher. Explications.
Ils étaient riches et ont tout perdu. Carrière brisée, placements hasardeux, dépenses excessives, conseillers véreux, addiction aux jeux, à l’alcool ou à la drogue, divorces coûteux… Les causes sont multiples, le résultat est toujours le même : un compte en banque qui perd ses zéros, le fisc qui rapplique et une faillite personnelle officialisée. Certains s’en sont relevés, d’autres en payent encore les conséquences. Banqueroute !
Un nul, des coups, des rouges et une grosse ambiance. Dans son genre, le derby des frères ennemis entre la Serbie et la Croatie n’a pas déçu vendredi au Marakana de Belgrade… Dans son genre.
Alors que le Parc des Princes est aujourd’hui moribond, que son public ne sait plus s’il faut siffler ou encourager ses joueurs sur le pré, retour en tribunes sur 40 ans de passion, de folles soirées européennes et de coups de sang.
Top 10 : Les meilleures musiques d’entrée de stade
Top 10 : Les meilleures musiques d’entrée de stade
Il y a quelques mois, on vous parlait ici même des pires musiques d’entrée de stade en Ligue 1. Aujourd’hui, on prend la tangente et on vous une dresse une liste non exhaustive des dix meilleures à travers le monde. Et bizarrement, les clubs français sont absents.
Le départ de Falcao devait annoncer un énième déclin de l’Atlético de Madrid. Que nenni, les Colchoneros continuent d’avancer masqués et disposent d’un plan bien élaboré : celui de Diego Simeone, aka El Cholo.
Un grand pas pour la Colombie, un petit pour l’Uruguay
Un grand pas pour la Colombie, un petit pour l’Uruguay
En dominant dans la difficulté et sous la pluie un Équateur réduit rapidement à dix (1-0), la Colombie est venue se caler aux côtés de l’Argentine, tout en haut du classement. L’Uruguay, elle, a passé une bonne soirée. Suárez lui a offert trois points dans sa finale contre le Pérou (2-1.
Au terme d’un match (archi) nul en Géorgie, l’équipe de France sait désormais à quoi s’en tenir : elle jouera les barrages en novembre. Mais cette certitude comptable n’est pas la seule conclusion majeure de ce triste voyage à Tbilissi. Retour sur une soirée, mine de rien, riche en enseignements…
La France a toujours aimé se faire prendre par la main. Et mettre un nom sur ses conquêtes. Napoléon. De Gaulle. Platini. Zidane. Tony Parker. Depuis quelques semaines, il est admis que la conquête du Brésil en 2014 devra passer par Franck Ribéry. Mais Franck a beau faire tout ce qu’il peut, les Bleus produisent encore trop peu de football. Même face à la Géorgie.
Des triplés dont un signé Cristiano Ronaldo, la Belgique en état de grâce, l’Allemagne aussi, l’Italie poussive mais victorieuse, le faux pas des Pays-Bas, des Suisses et des Bosniens, la bonne opération anglaise et un tacle immonde dans le derby des Balkans. Résumé de la soirée des qualifications en Europe.
Annoncé un peu partout cet été, le gardien de la Seleção reste finalement en D2 anglaise à QPR, avec la bénédiction de Scolari, qui en a fait son homme de confiance pour 2014.
Tactiques de légende – Le triplé de Manchester United EN 1999
Tout Sir Alex en trois lignes
Tout Sir Alex en trois lignes
4-4-2. Quatre derrière, quatre au milieu, deux devant. Trois lignes, pour trois étapes : après être devenu roi d’Écosse et chevalier d’Angleterre, Sir Alex devient enfin champion d’Europe en 1999. Sa recette ? Transformer une petite quinzaine d’individualités en une seule et même personnalité au mental d’acier, habillée sous la forme d’un 4-4-2. Une personnalité, un mental, et un jeu ?
Il fut un temps où on se demandait si on allait en mettre 4 ou 5 à la Géorgie. Maintenant, on fait des nuls et le moins ridicule des Bleus se bat contre la relégation à Newcastle. La France pas forte.
Avec un Casillas titulaire, la Roja est allée chercher trois points précieux en terre finlandaise (2-0). Loin d’avoir été une démonstration de force, cette rencontre permet surtout aux hommes de Del Bosque de quasiment s’assurer un voyage sud-américain dans moins d’un an.
Une nouvelle fois décevante dans le jeu malgré une bonne fin de match, la France se contente du nul en Géorgie (0-0). Les Bleus peuvent faire une croix sur la qualification directe pour la Coupe du monde au Brésil. Et commencer à sortir la calculette pour les barrages.
Bousculée à l’aller, l’Espagne espère ramener les trois points de son déplacement en Finlande et composter quasi définitivement son ticket pour le Mondial brésilien. Par là même, Vicente del Bosque rajeunit son effectif et s’apprête à opérer des changements plus que symboliques.
Dilemme et paradoxe : la France du foot rechigne toujours à adorer le meilleur joueur français actuel. Et pourtant elle ne compte plus que sur lui pour qualifier les Bleus au Mondial 2014. Difficile rédemption pour Francky…
Kaladze : «J’ai quitté le football pour la Géorgie»
Kaladze : «J’ai quitté le football pour la Géorgie»
La voiture garée sur le parking d’un casino, il faut grimper vers le Vieux Tbilissi pour trouver le siège du Rêve Géorgien, parti qui a mené Kakhaber Kaladze, ancien défenseur du Milan AC, à la tête du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Après quelques portiques de sécurité, un voyage en ascenseur et un passage dans une salle remplie de gros bras, monsieur le ministre ouvre la porte vêtu d’une chemise à carreau et avec ses trois iPhones posés son grand bureau noir. Rencontre.
Le derby du week-end – Iran – Esteghlal/Persepolis
La fabuleuse histoire du derby de Téhéran
La fabuleuse histoire du derby de Téhéran
En fin d’après-midi se dispute le derby de Téhéran, 77e du nom, entre les deux clubs les plus populaires d’Iran : Esteghlal et Persepolis. Deux rivaux dont l’histoire se mêle à celle, complexe, du pays. Rarement le football n’a autant exacerbé les tensions que dans le fameux Azadi Stadium de Téhéran. Une équipe en bleu, l’autre en rouge : la suprématie perse se joue balle au pied devant 100 000 fans déchainés, toujours prêts à dégoupiller.
Absent des mondiaux depuis 1982, le Pérou a l’occasion de s’ouvrir le chemin du Brésil, à condition de battre l’Uruguay, ce soir, à Lima. Pour cela, Makarian misera encore une fois sur un trio d’attaque en place depuis près de dix ans : Pizarro-Farfan-Guerrero. Des joueurs efficaces, mais sur le déclin. Et sans personne pour suivre derrière.
Atone depuis quatre matchs, l’équipe de France doit impérativement marquer ce soir en Géorgie (20h) pour rester au contact de l’Espagne. Mais une fois qu’on a dit ça, reste la question qui tue : comment faire ? Et face à une défense archi-repliée, l’affaire est loin d’être pliée.
Face à l’Autriche, Philipp Lahm fêtera sa 100e cape avec la Nationalmannschaft chez lui, dans son Allianz Arena de Munich. Pas mal pour un type dont le patronyme signifie « le paralysé ». Si, avec le Bayern, l’adulte à la tête (et au corps) d’enfant a souvent connu la joie, on ne peut pas en dire autant avec la sélection. Retour en dix dates sur la carrière internationale du meilleur latéral (polyvalent) du monde.
Même s’il préfère désormais les playgrounds de basket US, avec un blase pareil, pas étonnant que le rappeur Kenyon aime les grands espaces. Sans doute pour cela qu’il voue un culte à Edgar Davids…
En Italie, il y a un joueur dont on parle beaucoup, mais dont on ne sait pas grand-chose. Il s’appelle Simone Zaza, il a une coiffure de kéké, il a été acheté par la Juve cet été, et directement prêté à Sassuolo. Le week-end dernier, même si son équipe a perdu, il a inscrit son premier but en Serie A.
À la plus grande joie de la Hollande du Foot, Wesley Sneijder a été rappelé en sélection par Louis van Gaal. « Rappelé » et non pas appelé ! Histoire d’un retour difficile pour l’ex-star néerlandaise, souffre-douleur et bouc émissaire d’un Van Gaal bien décidé à faire régner ordre et compétitivité dans la maison Oranje…
En quatre jours, l’Italie va jouer une grande partie de son avenir. La sélection nationale de Cesare Prandelli, leader de son groupe, reçoit ce soir la Bulgarie, 2e de la poule, puis mardi soir, la République tchèque, 3e. Avec deux succès, l’Italie serait mathématiquement qualifiée.
Appelé à la rescousse sur le banc d’Independiente, en deuxième division argentine, Omar De Felippe a un profil particulier : il a combattu lors de la guerre des Malouines. Une expérience dont il se sert dans son métier d’entraîneur. Avec réussite.
C’est un homme qui dérange. International bien malgré lui, recrue du FC Valence par défaut, Hélder Postiga ne tirera jamais la Une. Lui, le maillon pas si faible de sa sélection et beautiful loser assumé.
Avec trois compétitions à disputer cette saison, la Lazio devait se renforcer. Le président Lotito l’avait d’ailleurs promis. Pourtant, lors du dernier jour du mercato, le club romain n’a acheté personne et a vendu deux joueurs. Les tifosi ont clairement l’impression d’avoir été pris pour des cons. À juste titre ?
Trêve internationale oblige, c’est l’occasion d’un premier petit point concernant la saison de nos voisins européens. Où l’on découvre un petit club en haut de l’affiche au Pays-Bas, une équipe de Liège en pleine bourre en Belgique, Bâle et le Celtic surtout préoccupés par l’Europe et d’autres petites friandises…
Le duo Montanier-Buisine était attendu avec pas mal de curiosité du côté de Rennes. Le premier chantier entrepris depuis une poignée de semaines a été conséquent, avec beaucoup de mouvements de joueurs. Les espoirs d’une bonne saison sont raisonnablement permis, même s’il reste pas mal d’inconnus.