Le Brésilien avait des jambes de feu. Accélérations, rateaux, crochets, conduite de balle, une vraie mobylette. Comme à la cité. Dans son sillage, les Parisiens se sont facilement imposés face à des Marseillais volontaires, mais trop limités techniquement
Paris a eu besoin d’une mi-temps. Une mi-temps d’inefficacité au cours de laquelle Lucas a manqué de peu le but de l’année pour prendre la mesure de l’Olympique de Marseille. Trop faibles pour lutter, les Phocéens s’inclinent 2 à 0 et voient les Parisiens s’envoler vers le titre.
93′ : Allez, filez désormais sur la 6. Ce soir, Bernard de la Villardière vous fait découvrir les plaisirs et vices de Venise, mèche au vent. Qu’est-ce qu’il se met bien le Bernard. Bonne soirée et bonne nuit. Demain est un autre jour.
Une première mi-temps somptueuse, des buts fabuleux, une ambiance électrique, des polémiques à n’en plus finir… Il y a tout eu dans ce quatrième derby de Madrid de la saison, sauf un vainqueur (2-2). Un résultat qui arrange le Real, qui s’en est une nouvelle fois remis à son artificier Ronaldo.
Coup d’arrêt pour Lyon, coup de pouce pour Montpellier
Coup d’arrêt pour Lyon, coup de pouce pour Montpellier
Des fautes et donc des coups de sifflet, des frappes, mais pas de but, Lyon-Montpellier était bien un match de foot, mais pas l’un de ceux qui transcendent une fin d’après-midi en joyeux apéritif. Heureusement, il y avait les coups francs de Grenier et les facéties de M’Baye Niang à se mettre sous la dent.
Oui, le Milan est neuvième à 31 points de la Juve. Un gouffre. Mais depuis le retour de Seedorf, les deux clubs sont à nouveau en accord avec leurs identités respectives. Seedorf et la Ligue des champions d’un côté. Conte et la Serie A de l’autre. Sacchi et Ancelotti contre Trapattoni et Lippi. Un Milan-Juve classique, en somme.
93′ : C’est terminé! Enorme derby au Calderon, avec des buts, des retournements de situation, des duels monstrueux et du suspense. Pas de vainqueur au final. Enfin si, le Barca. A toute!
Pas mal d’action en ce début d’après-midi en Corse. Face à des Lillois bien décevants, l’AC Ajaccio a longtemps cru pouvoir tenir au moins le match nul. Mais Kalou (bien aidé par deux mains dans le rectangle) est passé trois fois par là et remet les Nordistes sur le podium.
PSG/OM : Comment rendre le «classique» intéressant ?
PSG/OM : Comment rendre le «classique» intéressant ?
C’est un fait : si un PSG-OM n’est jamais un match comme les autres, celui que nous propose cette 27e journée pourrait bien être l’un des plus déséquilibrés depuis longtemps. Le pire, dans tout ça, c’est que le fossé entre les deux équipes devrait continuer à se creuser. Voici quelques solutions pour rendre la partie à nouveau intéressante.
Ce soir, le PSG reçoit l’OM. Il paraît que c’est le Classico français, même si beaucoup le mettent encore en doute. Il existe pourtant une catégorie de personnes pour qui l’affaire, et la rivalité, ne se discutent pas : les ultras. Et alors que les tribunes parisiennes ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes et qu’à peine 300 Marseillais ont fait le voyage, donnons la parole à deux anciens leaders ultras.
En attendant Hoffenheim – Wolfsburg et Francfort – Stuttgart, on a vu un derby du Nord remporté par le Werder, la défense de Schalke être pilonnée, Dortmund rassurant et Leverkusen beaucoup moins… Et puis des buts, des gestes fous et un Bayern maître de son sujet. Comme d’hab quoi.
Buyo/Futre : «Les gens voulaient assister à un cirque»
Buyo/Futre : «Les gens voulaient assister à un cirque»
Du dernier derby de Madrid, la charge de Cristiano Ronaldo sur Manquillo est l’image la plus choc. Un cas isolé ? Pas vraiment si l’on regarde l’historique des confrontations entre Merengues et Colchoneros. Dans les 80s et 90s, Paco Buyo et Paulo Futre ont disputé quelques derbys animés. Devenu partenaires en affaires, le gardien du Real et le milieu portugais des Colchoneros évoquent le bon vieux temps avant le choc de cet après-midi. Sans fioritures.
Après sa démonstration à Schalke, la BBC (Benzema-Bale-Cristiano) merengue compte déjà 70 buts à son actif. Un total qui ne devrait cesser de gonfler jusqu’à titiller celui du fameux trio barcelonais Messi-Villa-Pedro de la saison 2010/2011 (98 buts). Au point de devenir plus fort ?
La plus grosse recrue de l’OM s’était mis tout le monde dans la poche en quelques mois. Mais en l’espace de deux semaines, il a perdu sa place dans l’équipe et son temps à faire campagne pour les Bleus.
Présenté comme le meilleur défenseur central du monde, Thiago Silva donne parfois l’impression d’être trop facile. Et force est de constater que même lorsqu’il joue à 20%, le Monstre est au-dessus de la concurrence. Pourtant, l’homme s’économise avant sa Coupe du monde. Écœurant…
C’est dans les ballons crevés que l’avenir du football se lit, quand d’autres préfèrent les cartes, le marc de café ou l’agencement cosmique. Les prévisions du mois de mars sont certifiées par nos équipes de voyants.
Peu inspirée face à une équipe de l’Inter solide et appliquée, la Roma a concédé sur sa pelouse un match nul vierge de but et d’émotions (0-0). De quoi définitivement dire adieu au titre avant le déplacement de la Juventus à Milan.
En Ligue 1, ceux qui font la loi ne sont pas forcément les mieux armés. Avec les victoires de Guingamp et Sochaux contre Rennes et Bordeaux, on constate une fois de plus que tout est possible dans le championnat de France. Même un but de Jordan Ayew.
Schalke a vrillé contre le Real et a recommencé contre le Bayern. Une défaite 5-1 à l’Allianz Arena qui confirme que le FCB est un monstre constant. Si même les clubs du top 4 de Bundesliga perdent tous leurs moyens contre eux, il n’y a rien à faire. Le Bayern a 20 points d’avance.
Invaincu en 2014, l’AS Monaco est logiquement tombé cet après-midi dans le Forez (2-0), face à un Saint-Étienne plus que jamais candidat au podium. Les Verts sont provisoirement 3e du championnat.
Arsenal devait s’imposer sur la pelouse de Stoke City cet après-midi pour rester au contact des Blues de José Mourinho. C’est raté, après une piètre performance (0-1). Mourinho, lui, peut se satisfaire d’avoir titularisé André Schürrle, auteur d’un triplé. Newcastle a encore été sauvé par ses Français et Everton a accroché une précieuse victoire. Bref, encore une folle journée de Premier League.
93′ : C’est fini à Sainté. Les Verts se préparent une fin de saison des plus excitantes grâce à cette victoire. Les hommes de Galtier ont livré une grosse prestation, de Ruffier à Brandao. Monaco risque de voir le PSG s’éloigner définitivement. Bonne soirée à tous. Et souvenez-vous: celui qui conduit ne boit pas (trop).
95′ : C’est terminé au Britannia Stadium ! Arsenal réalise une mauvaise opération dans la course au titre mais n’aura rien montré au cours des 90 minutes de jeu. Résultat logique, donc. Bon aprem les cocos.
Après une semaine de débats sur la discrimination territoriale et les erreurs arbitrales, l’Italie retrouve enfin le jeu avec Roma-Inter. La meilleure défense à domicile contre la meilleure attaque à l’extérieur. Et au vu de la forme physique de Milito et de l’absence de Totti, Mauro Icardi et Mattia Destro devraient s’affronter ce soir dans un duel de jeunes numéros 9 à l’ancienne. Pour le meilleur de la Serie A.
Après avoir soumis l’Europe à son pouvoir de 2005 à 2012, Albion se fait aujourd’hui régulièrement démonter par le reste du continent. L’heure de se demander : l’Angleterre est-elle toujours le meilleur championnat du monde ?
Madar : «Le Classico 1999, c’était un vrai match d’hommes»
Madar : «Le Classico 1999, c’était un vrai match d’hommes»
L’homme au catogan a joué son premier PSG/OM un soir de mai 1999. À cette époque, l’OM file vers le titre et le PSG lutte pour sa survie. Dans un match bouillant, les Olympiens se font planter deux fois en cinq minutes.
Monsoreau : «Monaco c’est idyllique, Sainté c’est un village»
Monsoreau : «Monaco c’est idyllique, Sainté c’est un village»
Sylvain Monsoreau, c’est deux ans en Principauté, quatre du côté de Saint-Étienne et donc forcément des souvenirs à l’aube de cet affrontement entre ces deux antithèses du football.
Monsoreau : «Monaco c’est idyllique, Sainté c’est un village»
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Sylvain Monsoreau, c’est deux ans en Principauté, quatre du côté de Saint-Étienne et donc forcément des souvenirs à l’aube de cet affrontement entre ces deux antithèses du football.
Comment vit-on dans le ventre mou, quand la saison est déjà finie ?
Comment vit-on dans le ventre mou, quand la saison est déjà finie ?
À l’entame du dernier tiers du championnat, les clubs du ventre mou se retrouvent tous les ans dans une situation paradoxale. Entre la satisfaction d’échapper au grand frisson final, et la déception de voir ses ambitions si tôt arrêtées. Plongée dans cette dimension parallèle si particulière.
Enfin ! Évian gagne (2-0) après 10 rencontres sans le moindre succès. En revanche, Nantes continue de couler. Et ce soir, il le mérite tant la prestation délivrée par les Canaris sur la pelouse haute-savoyarde fut insipide.