Sacré champion du Portugal le week-end dernier, Benfica s’attaque à présent à la Juve afin d’atteindre la finale de l’Europa League pour la deuxième année consécutive. Les Portugais sont en pleine bourre et font figure de favoris au vu de la forme récente des deux équipes. Mais gare à l’excès de confiance…
Le Standard sous pression, Fenerbahçe (quasi) champion
Le Standard sous pression, Fenerbahçe (quasi) champion
La grosse castagne entre les candidats au titre en Belgique, le FC Bâle pas au mieux de sa forme en Suisse, Fenerbahçe titré et Galatasaray déprimé en Turquie, l’Olympiakos et le Celtic déjà en vacances… Toute l’actu mensuelle des championnats mineurs européens, c’est ici.
Stéphane Mbia: «Chaque fois que Paris bat l’OM, je dois faire le chauffeur pour Gameiro»
Stéphane Mbia: «Chaque fois que Paris bat l’OM, je dois faire le chauffeur pour Gameiro»
Pas facile de revivre des jours meilleurs quand on a évolué au purgatoire des Queens Park Rangers. Stéphane Mbia s’est fourvoyé en quittant l’OM, mais est redevenu gourmand depuis qu’il squatte l’auberge espagnole du FC Séville. Ce jeudi, celui qui s’est affirmé comme un titulaire indiscutable et indiscuté affronte le FC Valence lors d’une demie aller de Ligue Europa très caliente.
En touchant deux fois moins de ballons, Modrić et Xabi Alonso ont dicté leur loi à la paire Lahm/Schweinsteiger. De quoi mettre sur orbite un Benzema décisif, alors que Mandžukić a disparu entre Pepe et Ramos.
Bien en place en première mi-temps, le Real a surpris par son aisance face à la mécanique huilée du Bayern en seconde. Grâce à l’unique but de Benzema, les Merengues s’avancent confiants pour le retour à Munich. Sans pour autant avoir fait une différence irrévocable.
94′ : C’est fini à Bernabeu où le Real s’impose 1-0 sur un but de Benzema. Enchainant les vagues stériles sur le mur érigé par Pepe et consorts, le Bayern a en plus exposé quelques failles défensives. L’Allemagne peut trembler, car ce soir, Madrid a impressionné. On vous laisse ici bande de lâches. Bonne soirée.
Revanchard, le PSG a mis du temps, mais a disposé d’Évian (1-0) sur un but très très tardif de Matuidi. Grâce à ce pénible succès, et alors qu’ils ont joué 30 minutes à 11 contre 10, les hommes de Laurent Blanc se rapprochent d’un titre de champion qui leur tend les bras désormais.
Dominé tout du long par une équipe toulousaine joueuse mais maladroite, Lyon n’est jamais parvenu à exister au Stadium. Pas de quoi pavoiser donc, mais suffisant pour voir l’Europe se rapprocher encore un petit peu plus.
93′ : C’est terminé. Il aura fallu attendre 88 minutes, dont presque 30 en supériorité numérique pour que le PSG trouve la face à Evian. Les hommes du Pascal Dupraz rentrent donc bredouille. Ou broucouille comme on dit dans le Bouchonois. A plus les fous.
Encore favori désigné à sa propre succession il y a peu, le Bayern se présente pourtant ce soir à Madrid en outsider. La faute à un coup de moins bien que n’a pas manqué de souligner Matthias Sammer, le directeur sportif des Bavarois. Une habitude chez le Rekordmeister.
Un deuxième quart de finale de Ligue des champions et un second doublé hexagonal. Petit à petit, le Paris Saint-Germain fait son nid et ne semble avoir besoin que d’une seule chose pour pouvoir enfin boxer avec les poids lourds du Vieux Continent : du temps. Pas une raison pour arrêter de rêver plus grand pour le Prince ambitieux de la ville lumière. Ça valait bien une liste de courses pour la prochaine saison.
Au bout d’une bataille qui semblait sans fin, le Real Madrid avait réussi à faire fuir Pep Guardiola. Si le Catalan avait largement gagné aux points, c’est bien lui qui avait fini par craquer en premier. « Je suis épuisé », avait-il dit, usé par le poids de l’histoire, des titres et certainement par la ténacité de Mourinho. Deux ans plus tard, voilà que le Catalan revient au Bernabéu avec une nouvelle machine de guerre.
Pierre Salvadori : «S’il y avait un film à faire sur le foot, ce serait sur Furiani»
Pierre Salvadori : «S’il y avait un film à faire sur le foot, ce serait sur Furiani»
Pour l’ancien joueur frustré qu’est Pierre Salvadori, le football est « un sport lié à l’enfance, une sorte de paradis perdu ». Également une affaire de passion irrationnelle qui, comme dans ses films, alterne entre la douceur comique et la tragédie humaine.
Au moment du tirage au sort des demies, les dirigeants du Real sont devenus plus blancs que leur maison. Car le Bayern Munich est la véritable bête noire du Real Madrid, son pire cauchemar en Europe. En Bavière, on adore bouffer de la meringue, la plupart du temps quand il s’agit d’aller chercher une finale ensuite. Et quelle que soit l’issue du match aller, les Madrilènes trembleront jusqu’au bout : en 38 ans, ils n’ont en effet jamais gagné à Munich.
Top 5 : Ce que Moyes n'a pas si mal fait à Manchester United
Top 5 : Ce que Moyes n’a pas si mal fait à MU
Licencié après onze mois de services, c’est peu dire que David Moyes ne laissera pas une grande trace dans l’histoire de cet immense club qu’est Manchester United. Mais si les erreurs de l’Écossais furent légion, de l’absence de fonds de jeu aux mercatos ratés, en passant pas une prestance médiatique nulle, il y a néanmoins quelques points qui viennent éclaircir son bilan.
Ligue des champions – 1/2 finale aller – Atlético/Chelsea (0-0)
Notes
Courtois dort, Cahill flambe
Courtois dort, Cahill flambe
Auteur d’une partie impressionnante aux côtés de John Terry, Gary Cahill a prouvé une nouvelle fois qu’il était l’un des meilleurs défenseurs du monde. Seul au monde dans ses buts, Thibaut Courtois a passé une soirée trop paisible.
Terne soirée au Vicente-Calderón. Les 55 005 supporters en tribune se sont arraché les cheveux devant l’échec des offensives des Colchoneros face à l’imperméable défense d’une équipe de Chelsea venue chercher le 0-0. Merci monsieur Mourinho.
96′ : Salut les peintres! On se quitte sur ce triste 0-0. José était venu chercher sa clean sheet et il repart avec au prix d’un match d’une laideur terrible. Rien n’est perdu pour autant pour l’Atletico mais il faudra être plus saignant offensivement.
Vous souvenez-vous de l’intermittent Mohamed Kallon ? L’histoire du football ne peut, en tout cas, esquiver cet homme-record. Le 22 avril 1995, le Sierra-Léonais devient le plus jeune joueur à inscrire un but lors d’un match international.
Ligue des champions – 1/2 finale aller – Atlético Madrid/Chelsea
Courtois, le prêt le plus long du monde
Courtois, le prêt le plus long du monde
Trois ans après son arrivée en terre madrilène, Thibaut Courtois va pour la première fois jouer sur la même pelouse que son club propriétaire. Ce soir dans la chaleur de Vicente-Calderón, le portier belge prêté depuis trois saisons aux Colchoneros par Chelsea sera donc au centre de toutes les attentions. Et jouera une partie de son avenir.
Ligue des champions – 1/2 finale aller – Atlético Madrid/Chelsea
Ramires, le Matuidi amélioré des Blues
Ramires, le Matuidi amélioré des Blues
Le « Kenyan Bleu ». C’est le petit sobriquet de Ramires Santos do Nascimento. Cela aurait également pu être le surnom de Blaise Matuidi. Élement important de la Seleção et de Chelsea, l’ancien joueur du Benfica est le Matuidi amélioré des Blues. Comparaison tout en course de fond.
Diego Costa, David Villa, Koke… Bon gré mal gré, l’Europe du football s’est habituée aux sobriquets des Colchoneros. Si les titulaires de l’autre club de Madrid réalisent une saison énorme, c’est aussi parce qu’ils ont la chance d’avoir de super remplaçants pour les faire souffler. Ceux qui, mis bout à bout, forment la fameuse « profondeur de banc ».
Diego Costa, David Villa, Koke… Bon gré mal gré, l’Europe du football s’est habituée aux sobriquets des Colchoneros. Si les titulaires de l’autre club de Madrid réalisent une saison énorme, c’est aussi parce qu’ils ont la chance d’avoir de super remplaçants pour les faire souffler. Ceux qui, mis bout à bout, forment la fameuse « profondeur de banc ».
Après des mois de galère et de mauvais résultats, David Moyes s’est enfin fait lourder du banc de United. Pour occuper cette place, pour le moment attribuée à Ryan Giggs, certains noms reviennent déjà avec insistance. L’occasion de se pencher sur les profils de ces coachs qui pourraient faire leur entrée dans le Théâtre des Rêves.
Chez les Blues, cirer le banc des remplaçants n’a rien d’infamant. À condition d’être assis tout près d’Eva Carneiro, « le » médecin de l’équipe première… Le petit bout de brune entretient pas mal de mystères et pas mal de fantasmes. Raison de plus pour essayer de mieux la connaître.
Devins en herbe ou prophètes d’envergure, ces hommes pas comme les autres ont la particularité d’avoir un jour prédit l’avenir. Petit retour sur leurs plus belles saillies, entre deux lectures d’étoiles et de cartomancie.
Berbatov ou pourquoi les grands joueurs sont ceux qui marchent
Berbatov ou pourquoi les grands joueurs sont ceux qui marchent
Si les coéquipiers de Dimitar Berbatov ont avoué à demi-mot que son but de génie inscrit ce dimanche face à Nice était le fruit du hasard, le Bulgare, auteur d’un match tout en technique et en nonchalance, a apporté sa pierre à l’un des édifices les plus évidents du football mondial : les grands joueurs marchent. Qu’ils s’appellent Juan-Roman, Lionel, Zlatan, Zinedine ou Lucho, ils savent que rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Pour faire une équipe type du week-end, il y avait une solution simple qui consistait à prendre l’arbre généalogique de la famille Puel. Mais le texto « Forza Puel » ne fait pas tout, la preuve, Nice a perdu à Monaco…
Sunu: «Un clip de Booba sur une chanson de Jenifer, ça marche»
Sunu: «Un clip de Booba sur une chanson de Jenifer, ça marche»
Passé par Arsenal, aujourd’hui à Lorient, Gilles Sunu s’est bien éclaté hier au Moustoir (4-4 face à Montpellier), mais n’a pas pour autant oublié de jeter un œil à l’actu mondiale. De Villacoublay à Portland, du Titanic au Sewol, et de Philippe Gilbert à Jenifer, le Merlu pose son regard sur les infos chaudes du week-end.
Elle vaut quoi cette Ligue des champions asiatique ?
Elle vaut quoi cette Ligue des champions asiatique ?
Avec le premier but de Forlán il y a quelques semaines pour Cerezo Osaka, la Ligue des champions asiatique s’est retrouvée (un peu) au centre de l’actualité. Mais que vaut-elle concrètement ? Plongée dans une compétition où les inégalités entre clubs sont aussi fortes que celles de la Champions League européenne.