Le Real a longtemps raté sa finale. Et puis Sergio Ramos s’est élevé. Haut, très haut. Après, Di María n’avait plus qu’à dribler, Bale à suivre et Cristiano à offrir son corps de mutant aux caméras.
Difficile de noter des joueurs qui ont été parfaits et héroïques pendant 93 minutes, puis qui ont explosé et pris quatre buts en l’espace d’une demi-heure. Un problème qui ne concerne pas Diego Costa, qui n’est resté sur la pelouse que lors des huit premières minutes.
Renversant ! Mené 1 à 0 à quelques secondes de la fin de la rencontre, le Real Madrid a su égaliser par Sergio Ramos avant de s’imposer 4 à 1 après prolongation. Un scénario difficile pour l’Atlético Madrid, mais logique au vu de la physionomie de la rencontre.
Ils l’ont fait! Auteurs d’une prestation à leur image, terriblement courageuse et efficace, les joueurs de l’Atlético Madrid réalisent un doublé historique grâce à un but de Diego Godín qui a su lober un Iker Casillas pas vraiment irréprochable. Ce soir, Madrid est rouge et blanc !
Le football est un sport qui se pratique à 11 et qui voit souvent des Espagnols soulever une coupe à la fin ces dernières années. Trop vite annoncé sur le déclin après la finale allemande de la Ligue des champions l’an dernier, l’Espagne a repris sa domination, comme le prouve le derby de Madrid en finale de la C1 ce samedi.
Ligue des champions – Finale – Atlético Madrid/Real Madrid
Tu sais que tu détestes le football espagnol quand…
Tu sais que tu détestes le football espagnol quand…
Pour toi, une finale 100% espagnole, c’est un peu comme l’enfer. Ton football, tu l’aimes sans vice, sans dopage et sans conservations de balle à la con. Toi, tu faisais LV1 allemand, comme tous les bons élèves. Toi, tu détestes le football espagnol.
En course pour un doublé aussi sexy qu’historique, les joueurs de l’Atlético Madrid savent d’où ils viennent. Leur ADN est celui d’un loser. Un éternel perdant en passe de prendre une revanche sur la vie. Une revanche sur une saison 1999/2000 restée dans les annales. Oui, il y a 14 ans, l’Atlético Madrid descendait avec une équipe plutôt sexy et après une défaite en finale de la Coupe du Roi. Flashback.
Ce derby final est déjà plein d’histoires. La Primera contre la Décima, Diego Costa le parvenu contre Cristiano le prédestiné, « Cholo » l’intériste et laziale contre « Carletto » le milaniste et romaniste, le duel des héros entre Godín et Ramos, la possible passation de pouvoir entre Casillas et Courtois, les blessés, la suspension dramatique de Xabi Alonso… Un tas d’histoires, donc. Et quelle histoire tactique ?
C’est officiel depuis hier, Craig Bellamy met un terme à sa carrière de footballeur. Du Gallois, on retiendra surtout sa grinta, sa folie et ses coups de sang. Toutefois, il ne faut pas oublier que le natif de Cardiff a été un bon footballeur. Retour sur six anecdotes de la vie du bonhomme, avec de l’excès, bien entendu, mais pas seulement.
Sergio Ramos a deux facettes. Meilleur central mondial, qui plus est ultra offensif, pour les uns, défenseur râleur et sanguin pour les autres, il est actuellement dans une forme resplendissante. Retour sur ses terres pour revenir sur le cas Ramos.
De l’art de préparer une finale de Ligue des champions
De l’art de préparer une finale de Ligue des champions
Ce soir, c’est la finale de la Ligue des champions, ce soir c’est aussi la 59e finale de la C1. Pourtant, un peu plus d’un demi-siècle plus tard, la ferveur autour de l’événement est toujours la même. Une passion qui excite, transcende et paralyse même parfois les principaux intéressés. De quoi nous donner l’envie de se plonger dans l’intimité des préparatifs. Entre grosse déconne et mises au vert prolongées.
De la nouvelle recrue du PSG, on connaît : sa touffe de cheveux et ses prises de risque balle au pied. Mais David Luiz est aussi un homme qui aime beaucoup Dieu, les cerfs-volants, les jeux d’arcade, et dont la carrière a été tout sauf un long fleuve tranquille.
L’Atlético peut-il toujours se présenter comme un club de losers?
L’Atlético peut-il toujours se présenter comme un club de losers?
Avant d’atteindre les sommets de la Liga et peut-être de l’Europe, les Colchoneros étaient surtout les plus beaux perdants d’Espagne. Une image qu’ils ont travaillée au point d’être devenue leur image de marque. D’où cette question : avec l’arrivée de la gagne, le club ne serait-il pas amené à bouleverser sa communication ?
Championnats mineurs européens : Bilans de la saison 3/3
Championnats mineurs européens : Bilans de la saison 3/3
Troisième et dernière partie des bilans consacrée aux championnats de Russie, Ukraine, Pologne et République tchèque. Parce qu’il n’y a pas que la Liga, la Premier League, la Bundesliga ou la Serie A, dans la vie.
L’équipe type des mauvaises affaires de la Premier League
L’équipe type des mauvaises affaires de la Premier League
En Premier League, on a peut-être beaucoup d’argent, mais on n’a pas toujours que des bonnes idées. Ils devaient casser la baraque cette saison, ils ont déçu un peu, beaucoup, passionnément. Ils forment l’équipe type des flops de la saison.
Pourquoi une finale entre deux clubs d’un même pays fait moins rêver ?
Pourquoi une finale entre deux clubs d’un même pays fait moins rêver ?
Comme la saison dernière, la finale de la Ligue des champions voit s’affronter samedi deux clubs d’un même pays. Après l’Allemagne, c’est au tour de l’Espagne de vibrer pour une affiche locale. Ailleurs, l’impression est plus mitigée. Comme si l’essence même de cette compétition si particulière s’évaporait le temps d’une finale entre compatriotes.
Phénix : « Oiseau fabuleux qui renaît de ses cendres. » Certains sont jeunes, s’étaient perdus et se sont brillamment relancés, d’autres sont vieux et ont voulu se donner une dernière chance. En cette année de Coupe du monde, ils étaient nombreux à revenir de loin cette saison en Serie A.
Championnats mineurs européens : Bilans de la saison 2/3
Championnats mineurs européens : Bilans de la saison 2/3
Deuxième partie des bilans consacrés aux championnats de Turquie, Grèce, Croatie, Roumanie et Bulgarie. Parce qu’il n’y a pas que la Liga, la Premier League, la Bundesliga ou la Serie A, dans la vie.
Sur le fil ! La plus belle Liga de ces 20 – ou 30 – dernières années n’a livré son champion qu’à la dernière seconde d’un dernier match infernal. Outre la statue de Neptune coiffée d’une écharpe aux couleurs de l’Atlético, on a vu en neuf mois de Liga cette saison…
Top 5 : Most Improved Player de la Bundesliga 2013/2014
Top 5 : Most Improved Player de la Bundesliga 2013/2014
En cette fin de saison, à l’heure des bilans, et à la manière de la NBA, SoFoot.com a décidé de mettre en avant ceux qui ont le plus progressé par rapport à l’année précédente en Bundesliga. Parce que c’est parfois plus dur de décrocher les encouragements du conseil de classe que les félicitations du jury.
Si le départ de Rémi Garde semble avoir été vécu comme une rupture à laquelle personne ne voulait s’attendre du côté de l’OL, le choix de Fournier a fini par s’imposer au nom d’une certaine continuité. Même génération, même profil de gendre idéal et même sens de l’adaptation au gré des contraintes du moment. Aulas pourrait bien avoir recruté un Garde bis. Il a sans doute trouvé mieux que ça : un coach qui sait rester à sa place.
Oui, cette saison, on a vu la Juve et la Roma gagner beaucoup de matchs, Ciro Immobile marquer beaucoup de buts, le Milan AC perdre trop de matchs… Mais pas seulement. La Serie A 2013/14 a réservé de nombreuses choses, insolites, drôles, intrigantes ou parfois déprimantes. En voici un florilège.
Daniel Cohn-Bendit: «Il n’y a pas tellement de joueurs plus talentueux que Nasri en France»
Daniel Cohn-Bendit: «Il n’y a pas tellement de joueurs plus talentueux que Nasri en France»
Daniel Cohn-Bendit est un des rares politiques à vraiment connaître le football. La preuve : il s’apprête à tourner un documentaire sur le Brésil, en pleine Coupe du monde : Futebol, diffusé sur Arte, et que chacun peut soutenir en allant sur le site de crowdfounding Ulule. Entre Séville 82, le club de foot de son fils, les souvenirs avec Sócrates et Just Fontaine, on avait pas mal de choses à lui demander…
Quel goût a le football au Real ? À l’Atlético ? Si une équipe est d’abord un « état d’âme » comme disait Valdano, comment choisir la sienne sans se tromper ni sur Madrid, ni sur soi-même ? Réponse ci-dessous.
En salle de presse, en moins de 140 caractères, en entretien toujours plus exclusif, sur des parkings, devant les caméras, en tribunes, à chaud ou via communiqué, tous les acteurs de la Ligue 1 s’en sont donné à cœur joie lors de la saison qui vient de s’écouler. Pour notre plus grand bonheur.
Cette saison, le Bayern a écrasé la concurrence pour obtenir son 24e titre de champion d’Allemagne. En novembre, dans un match pourtant équilibré, le Rekordmeister anéantit les espoirs de Dortmund en s’imposant 3-0 au Westfalenstadion. Et comme un symbole, Mario Götze est l’homme qui impose le silence dans l’antre.
Top 5 : Most Improved Player de la Ligue 1 2013/2014
Top 5 : Most Improved Player de la Ligue 1 2013/2014
En cette fin de saison, à l’heure des bilans, et à la manière de la NBA, SoFoot.com a décidé de mettre en avant ceux qui ont le plus progressé par rapport à l’année précédente en Ligue 1. Parce que c’est parfois plus dur de décrocher les encouragements du conseil de classe que les félicitations du jury.
Le retour de Mourinho, un Liverpool coiffé au poteau par City, un Manchester United triste à pleurer, des fous, des buts, du suspens et pas de spectacle. C’était le Premier League version 2013/2014.
Makelele et Sagnol ok, mais les autres du Mondial 2006, que deviennent-ils ?
Makelele et Sagnol ok, mais les autres du Mondial 2006, que deviennent-ils ?
Willy Sagnol, Claude Makelele. Depuis la fin de l’exercice 2013/2014, la Ligue 1 lorgne sur les anciens de la campagne mondiale de 2006 pour s’installer sur ses bancs. De retour à la lumière, ces finalistes malheureux devraient ainsi retrouver la lumière. Mais qu’en est-il des 21 autres ?
Real-Atlético : ce que racontent leurs lieux emblématiques
Real-Atlético : ce que racontent leurs lieux emblématiques
« À Paris, ce serait un peu la différence entre « rive droite » et « rive gauche » », lance Juan Carlos Gonzalez, historien madrilène. À Madrid, c’est la différence entre le Real et l’Atlético. À travers les stades, lieux de célébration et centres d’entraînement des deux finalistes de cette C1, retour sur une histoire rarement racontée.