La France vient d’entrer dans une parenthèse. Pendant quelques jours et en toute impunité, nous allons pouvoir ramener nos fromages et notre football sans être ridicules. Ou presque.
Vincent Duluc, la plume football de L’Équipe, vient de publier 230 pages sur George Best. À mi-chemin entre la biographie classique et le récit romancé, le livre s’intéresse moins aux exploits sur le terrain du chétif ailier nord-irlandais qu’à la manière dont il a construit et instrumentalisé son propre mythe et mérité son surnom de « cinquième Beatles ».
Avant que la fête ne débute le 12 juin, on fait connaissance avec les 32 invités. Les premiers gros poissons présentés, place à la première équipe frisson du Mondial : la Colombie. Si Falcao reste incertain, El Tricolor possède d’autres cartes en main pour jouer les outsiders.
Meilleur Bleu hier soir, Olivier a confirmé sa très bonne prestation face à la Norvège. Il n’a pas marqué, mais il a offert des balles de but et c’est sur une de ses têtes renvoyée sur corner que Griezmann a marqué. Olivier Giroud a changé de statut : un casse-tête pour Deschamps et Benzema ?
C’est la nouvelle à laquelle on s’attendait, mais sans vraiment s’y attendre : Giuseppe Rossi n’ira pas au Brésil. Cesare Prandelli a hésité jusqu’au bout, mais a finalement choisi de le laisser à la maison, le jugeant encore trop court physiquement. Sage décision, ou absurdité ?
Huitième-de-finaliste en 2002 et 2010, le Japon veut franchir un cap cette saison. Dans un groupe à leur portée (Colombie, Grèce et Côte d’Ivoire), les hommes de Zaccheroni ont les moyens de leur ambition.
Parce que le plus intéressant dans les brèves et les articles ne se situe pas forcément au-dessus de la signature de l’auteur, parce que, nous aussi, on rigole parfois en vous lisant et parce qu’on a les lecteurs qu’on mérite, tout simplement, voici une sélection non exhaustive des commentaires qu’on a préférés ce mois-ci, sur sofoot.com…
Souvent dangereux et constamment à la recherche l’un de l’autre, Mathieu Valbuena et Olivier Giroud ont été les meilleurs Bleus de la rencontre. Un match également marqué par la disparition du trident français au milieu de terrain.
Dans une rencontre pas folichonne, la France est repartie avec un match nul de l’Allianz Riviera (1-1). Face à des Paraguayens rugueux, Griezmann a cru offrir un court succès aux Bleus avant que Cáceres n’égalise en fin de match. Une bonne piqûre de rappel.
Tête pensante des excellents Meridian Brothers (dont le nouvel album, Salvadora Robot, sort le 9 juin), Eblis Alvarez parle de sa relation au football colombien, des gangs, de son intérêt pour la Coupe du monde et de sa passion absolue pour Maradona. Un homme de goût, en quelque sorte.
95′ : C’est terminé ! Triste match nul pour des Bleus trop maladroits devant. Une saute de concentration, et hop, ça fait but. S’il y a une leçon à tirer de ce match, c’est bien celle-ci…
90′ : Confirmation donc que la Suède sans Zlatan, ben c’est tout tout nul. La Belgique …
92′ : Et c’est fini. La défense de l’Allemagne n’a pas vraiment rassuré, et Fils a mis son but. Il va falloir faire mieux pour accrocher cette quatrième étoile.
Mardi dernier, l’équipe de France a fait belle impression en écrasant la Norvège au Stade de France (4-0), sans ses deux stars, Franck Ribéry et Karim Benzema. D’où la question soulevée depuis : et si les Bleus étaient plus forts sans eux ?
Avant que la fête ne débute le 12 juin, on fait connaissance avec les 32 invités. Focus aujourd’hui sur les Éléphants de Côte d’Ivoire, qui débarquent au Brésil avec la ferme intention de faire au moins aussi bien que le Ghana en 2010, soit un quart de finale de CDM. Bonne chance, les gars.
Alors qu’il s’était qualifié pour les quatre dernières Coupes du monde et qu’il restait sur une finale de Copa América, le Paraguay a réalisé une campagne de qualification pour le Brésil catastrophique, ponctuée par une honteuse dernière place. Place désormais aux jeunes.
A l’occasion du match de préparation des Bleus contre le Paraguay, SoFoot.com vous propose de redécouvrir une interview de José Luis Chilavert publiée l’année dernière et consacrée à ce huitième de finale de Mondial 98. Assis dans un vieux café de Buenos Aires, le fantasque portier n’oubliera jamais la 116e minute de France-Paraguay et la « lumière » venue de Laurent Blanc.
Championne d’Europe 2004 grâce à un jeu restrictif (pour rester gentil), la Grèce arrivera au Brésil avec des intentions tout aussi peu louables. Face à la Colombie, la Côte d’Ivoire et le Japon, cela pourrait pourtant passer. Mais qui sont donc ces amateurs de moche ?
Fan absolu d’Arsenal, Seun Kuti ne mâche pas ses mots quand il s’agit d’évoquer le football africain. Pourtant, le Nigérian croit dur comme fer en sa sélection, qu’il voit réaliser un beau parcours. Surtout grâce Emmanuel Emenike, apparemment.
Après avoir parcouru le monde entier, le trophée de la Coupe du monde a terminé son périple à São Paulo à deux pas du Itaquerão, où aura lieu le match d’ouverture. Et comme à chaque étape de son périple, il avait un gardien qui veille sur lui. Cette fois, c’était Roberto Rivellino. Le plus moustachu des champions du monde 70.
Troisième adversaire de la France au Mondial, l’Équateur a été dominé par le Mexique, samedi après-midi à Dallas (3-1). Avec une équipe loin d’être type, la Tri a toutefois rappelé que sa défense centrale constituait son talon d’Achille et a sans doute perdu, dans un choc, Segundo Castillo, son milieu défensif titulaire.
Sans conférence de presse, mais avec un simple communiqué, Vicente del Bosque a délivré sa liste de 23. Aucune surprise à signaler mis à part la présence du blessé et novice Diego Costa. Sinon, du classique, rien que du classique.
93′ : Allez, c’est fini. Un enseignement : Prandelli n’a pas de banc. Ou alors va falloir revoir sa liste en provoquant des blessures. En bon capitaine, Montolivo s’est peut-être sacrifié, verdict à venir …
95′ : C’est fini ! Les Pays-Bas gagnent enfin après 4 matchs sans victoire. Le Ghana a de son …
Plus que quelques jours avant le début de la Coupe du monde. À cette occasion, So Foot est parti à la rencontre d’anciens joueurs qui ont disputé cette compétition, pour qu’ils nous parlent de leur Coupe du monde à eux. Aujourd’hui, c’est Robert Pirès qui nous raconte sa Coupe du monde 1998.
Entraîneur de l’Atlético Madrid de 2006 à 2009, Javier Aguirre a participé au redressement de l’édifice colchonero. L’ex-sélectionneur du Mexique lors des Coupes du monde 2002 et 2010 confesse son admiration pour Diego Simeone et nous cause aussi d’El Tri.
Jusqu’ici, on connaissait les écharpes, les mugs, les casquettes, les draps ou encore les cartes téléphoniques prépayées, mais ce n’était visiblement pas assez extravagant. Le supporter mérite mieux. Voilà sans doute pourquoi certains clubs sont allés très loin dans la démarche marketing. La preuve en 10 exemples.
Il aura suffi de deux matchs (une remontée fantastique 3-0 lors du match retour des barrages contre l’Ukraine et d’une petite balade (4-0) en amical face à la jeune garde norvégienne) pour que l’équipe de France passe, aux yeux des Français, de l’enfer à la rédemption. Après quatre ans de critiques incessantes envers leur sélection, les Français semblent déjà avoir tout oublié. Du moins jusqu’au prochain faux pas.
Il y a exactement 72 ans avait lieu dans un Leningrad en plein siège nazi l’un des matchs les plus forts en émotion de l’Histoire avec un grand H. Un amical entre les deux clubs de la ville (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), avec pour enjeux de redonner le moral à une population dans une souffrance intense et de provoquer l’impitoyable ennemi, comme dans un dernier souffle de vie.
Tenant du titre, la Roja peut devenir la troisième sélection à réaliser la passe de deux après l’Italie (1934/1938) et le Brésil (1958/1962). Mais l’équipe qui rafle tout depuis 2008 a-t-elle encore faim ? Entre les blessures des uns et la méforme des autres, le doute est permis.
C’est désormais une certitude, il n’y aura pas d’écrans géants en plein air mis à la disposition des Parisiens désireux de suivre les trois premiers matchs des Bleus lors du Mondial brésilien. Une décision qui pourrait évoluer selon le parcours des Bleus. En attendant, c’est donc depuis les bistrots ou les canapés que les Parisiens devront suivre la bande à Didier Deschamps.