«Les joueurs de l’OM se sont mis à cracher sur les adversaires, à insulter le corps arbitral »
«Les joueurs de l’OM se sont mis à cracher sur les adversaires, à insulter le corps arbitral »
Depuis dimanche, le tournoi international de football organisé à Saint-André-Lez-Lille fait beaucoup parler de lui. La faute aux U17 de l’OM qui ont été exclus pour un soi-disant mauvais comportement. Entre rumeurs et incompréhensions, on fait le point avec Damien Houzet, le président de l’association et responsable du tournoi.
Jorge Guagua : «L’Équateur a un grand respect pour la France»
Jorge Guagua : «L’Équateur a un grand respect pour la France»
Avec Antonio Valencia, Jorge Guagua est l’un des rares joueurs équatoriens à avoir été de la dernière aventure de la Tri en Coupe du monde, en 2006. Pour l’expérimenté défenseur central, l’Équateur peut faire mieux qu’en Allemagne (huitièmes de finale), et réaliser une performance « historique » au Brésil.
Deschamps : un zest de Zagallo et une pincée de Beckenbauer
Deschamps : un zest de Zagallo et une pincée de Beckenbauer
Didier Deschamps a soulevé la Coupe du monde en tant que joueur en 1998, comme Franz Beckenbauer (1974) et Mario Zagallo (1958 et 1962). Le 13 juillet, en rêvant un peu, la Dèche peut imiter les deux anciens en réalisant le doublé en tant qu’entraîneur, imitant encore un peu plus le Brésilien (1970) et l’Allemand (1974). D’ailleurs, il y a un peu de Deschamps dans les deux monstres. Hasard ? Pas forcément.
Alan Parker : «Wayne Rooney terrorise tous les jeunes joueurs»
Alan Parker : «Wayne Rooney terrorise tous les jeunes joueurs»
Il y a les réalisateurs anglais fans de foot, et Alan Parker. Né à Varsovie, il aura versé tout au long de sa carrière dans le spectacle grand public et accessible : Midnight Express, l’improbable Fame ou l’adaptation visuelle Pink Floyd The Wall. Le type s’est également essayé à l’écriture. Sa clé de lecture du football anglais ?
En juin 1964, L’Homme de Rio de Philippe de Broca et avec Jean-Paul Belmondo cartonnait sur les écrans français : ça fera 50 ans pile aujourd’hui ! En 1964, avec Bébel, l’Amour triomphait du Mal caricaturé. En 2014, avec les Bleus, on espère que l’Amour triomphera du désespoir bien plus réel…
S’il est en forme, il joue. C’est plus ou moins ce qu’a fait comprendre Cesare Prandelli depuis qu’il est à la tête de la Nazionale. Sauf qu’à quelques jours du début du Mondial, une question se pose : ce Balo-là est-il vraiment indéboulonnable ? Pas sûr.
Annoncé favoris il y a encore quelques semaines, les Allemands s’envolent pour le Brésil avec une équipe en morceaux, la faute à de trop nombreuses blessures. Heureusement pour eux qu’ils sont doués en construction.
Difficile pour un pays dont le sport national est le baseball de faire les malins. Les supporters japonais le savent. Le titre est un rêve. Mais malgré tout, ils seront là : une armée de petits bonhommes bleus, sourire aux lèvres et toujours prêts à chanter.
Les Black Stars ont réalisé le meilleur parcours d’une équipe africaine lors des deux dernières Coupes du monde. Avec le Portugal, l’Allemagne et les États-Unis dans leur poule, cela risque d’être une autre musique cette fois-ci.
Les 23 choses que vous ne savez pas sur la Nazionale
Les 23 choses que vous ne savez pas sur la Nazionale
De l’Italie, on connaît les 4 étoiles, les matchs mythiques contre l’Allemagne, la rivalité avec la France, le but de Tardelli en 1982, le match gagné à pile ou face lors de l’Euro 1968, le pénalty de Baggio en 1994. Mais d’autres histoires, elles, sont moins connues. Et ont pourtant leur importance.
Une qualification à l’arrache, un Ronaldo blessé, une profondeur de banc inexistante : le Portugal débarque chez son cousin brésilien dans le flou. Tant mieux. Les Portugais ne sont jamais aussi bons que lorsqu’ils sont sous-estimés.
Cinq choses que Pippo Inzaghi va changer au Milan AC
Cinq choses que Pippo Inzaghi va changer au Milan AC
C’est donc officiel : Filippo Inzaghi est le nouvel entraîneur du Milan AC. L’ancien attaquant remplace Clarence Seedorf, arrivé en janvier dernier. Une arrivée qui pourrait bien changer pas mal de choses à Milanello. On a imaginé ça.
André Kana-Biyik : « Roger Milla, c’était notre Maradona à nous»
André Kana-Biyik : « Roger Milla, c’était notre Maradona à nous»
Italie, Coupe du monde 1990. André Kana-Biyik est un heureux jeune papa et un grand frère épanoui. Un an après la naissance de Jean-Armel, il découvre en même temps que François Omam-Biyik les joies d’une Coupe du monde. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’au bout du rêve, il y a le plus grand exploit du foot africain. Souviens-toi il y a 24 ans.
Alors, ça a donné quoi cette préparation des Bleus ?
Alors, ça a donné quoi cette préparation des Bleus ?
Trois matchs. Deux victoires et un match nul. Avec ça, dans un peu plus de deux semaines, les joueurs de l’équipe de France seront qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Et si au Brésil, les adversaires seront autrement plus costauds, la préparation des Bleus a été bonne et riche en enseignements. Retour sur les enseignements après deux semaines de préparation intense.
Le choc, ce week-end : Fernandão, l’ancien joueur de l’OM et Toulouse, a disparu tragiquement dans un accident d’hélicoptère. Il avait 36 ans. Il laisse derrière lui l’histoire d’un attaquant un peu lourd qui ne devait disputer qu’un match en Ligue 1 avant de régaler en qualité de milieu de terrain…
Christian Lopez : «J’entre à la place de Battiston qui venait de se faire fracasser par Schumacher »
Christian Lopez : «J’entre à la place de Battiston qui venait de se faire fracasser par Schumacher »
A l’occasion du Mondial, on est parti à la rencontre d’anciens joueurs qui ont disputé cette compétition, pour qu’ils nous parlent de leur Coupe du monde à eux. Aujourd’hui, c’est Christian Lopez qui nous raconte son été 82.
Les Belges aiment décidément bien collectionner les têtes de leurs joueurs. Quelques mois après la sortie d’un album entièrement consacré aux footballeurs du dimanche, c’est cette fois-ci le bien plus célèbre Panini qui fait fureur au Plat Pays, aussi bien auprès du gamin de six ans que de son père, voire son grand-père…
Ils sont là et si vous n’en voulez pas assez à Jurgen Klinsmann de s’être passé de Landon Donovan, profitez-en, car ça ne va pas durer. Présents pour trois matchs dans une poule tout sauf à leur portée, les States sont en voyage au Brésil. Présentation d’une équipe qui se pointe à un Mondial sans sa légende vivante.
Même si personne n’avait envie de vérifier si c’était vraiment les joueurs devant représenter la Jamaïque en face, 8-0 avant de partir au Brésil, ça fait plaisir. Surtout que ce n’est pas l’œuvre que d’un homme. Vite une deuxième étoile sur le maillot!
On a souvent tendance à penser qu’il suffit de rajouter un diminutif à la fin d’un mot pour lui donner une sonorité brésilienne. À tort. Par exemple, en football, le Brésil s’illustre autant par son amour du beau jeu que par ses noms insolites. Top 10 des patronymes à rendre fou l’état civil.
Une correction. Opposés à une très faible équipe de Jamaïque, les joueurs de l’équipe de France n’ont pas fait dans la dentelle. Victorieux 8 à 0 lors d’une rencontre qu’ils ont dominé de la tête et des épaules, et emmenés par un bon duo Benzema et Giroud, les Bleus filent au Brésil en confiance.
Ce soir, l’équipe de France affronte pour la première fois de son histoire la Jamaïque. Une sélection aussi originale que vieillissante. Ridiculisés en zone CONCAF, les Reggae Boyz attendent toujours une qualification en Coupe du monde depuis 1998. En attendant Usain Bolt peut-être.
Valeur sûre de l’équipe de France version Didier Deschamps, le milieu à trois Pogba – Matuidi – Cabaye a montré ses limites face au Paraguay. Parfois brouillon, fragile défensivement et indécis offensivement, le « Run PMC » est, à quatre jours du début de la Coupe du monde, largement perfectible.
Pourquoi le football est-il meilleur que la beuh ?
Pourquoi le football est-il meilleur que la beuh ?
Les paradis artificiels, très peu pour vous. De toute façon, aucune drogue ne vous fera jamais autant de bien que lorsque vous plantez un pion avec votre équipe de district. Votre came à vous, c’est le foot, et elle est tout sauf douce. La preuve.
Alors, ils vont comment les adversaires des Bleus ?
Alors, ils vont comment les adversaires des Bleus ?
Avant que la France ne termine sa préparation avec un dernier test face à la Jamaïque, ses adversaires du groupe E ont quant à eux déjà tourné la page des expérimentations. Avec quel bilan ? D’un point de vue global, ça s’annonce jouable, mais assez pénible pour les Bleus, qui vont trouver des adversaires méchamment accrocheurs. On vous explique pourquoi.
Kévin Diaz : «Louis van Gaal est contraint d’improviser»
Kévin Diaz : «Louis van Gaal est contraint d’improviser»
Il a passé quasi toute sa carrière aux Pays-Bas. Aujourd’hui rentré en France, il a néanmoins gardé de fortes attaches avec son pays d’adoption et suit avec attention la sélection Oranje. Après les trois matchs de préparation qu’il a observés (nul 1-1 contre l’Équateur, victoire 1-0 contre le Ghana, victoire 2-0 contre le pays de Galles), voici son verdict.
Les Super Eagles déboulent au Mondial flanqués d’un titre de champions d’Afrique. Pas suffisant pour rêver d’une Coupe du monde héroïque, mais le tirage au sort permet au Nigeria d’espérer un huitième de finale, comme les grands frères de 1994 et 1998.
Depuis juin 2012 au Brésil, un nouveau texte législatif, imposé par la FIFA aux pays hêtes, fait force de loi dans les 12 villes-sièges. La Lei Geral da Copa modifie à la marge le cadre législatif commun à titre temporaire et à la limite de la constitutionnalité. Entre autres petites perles, « les personnes habitant aux alentours des stades recevront une accréditation pour pouvoir rentrer chez eux ».
Comme avant l’Euro 1996 en Angleterre avec le Mondial 1998 à la maison en ligne de mire, les Bleus entament une compétition internationale en pensant déjà à l’après. L’après, c’est l’Euro 2016 organisé en France. Une compétition que les Bleus rêvent secrètement de gagner. Pour ce faire, il faut se préparer dès maintenant. Comme en 1996. Et avec les mêmes recettes.
Stéphane Chapuisat : «Aux États-Unis, tous les matchs du Mondial n’étaient même pas diffusés à la télévision»
Stéphane Chapuisat : «Aux États-Unis, tous les matchs du Mondial n’étaient même pas diffusés à la télévision»
Stéphane Chapuisat, c’est 103 sélections avec la Nati, deux Euros, mais une seule Coupe du monde. C’était en 1994, aux États-Unis. Un Mondial américain en plein été, ça sentait forcément un peu le traquenard. Entre deux souvenirs d’insolations, « Chappi » nous raconte son épopée au pays de l’Oncle Sam.