Samba De La Muerte : «Le Costa Rica en finale, ce serait assez cool»
Samba De La Muerte : «Le Costa Rica en finale, ce serait assez cool»
En pleine tournée des festivals, on profite du passage de Samba De La Muerte à Garorock pour leur poser quelques questions sur la Coupe du monde, Les Yeux Dans Les Bleus et les dérives économiques du foot. Tout ça en toute décontraction et sous les orages.
Pourquoi c’est l’année ou jamais pour les Pays-Bas
Pourquoi c’est l’année ou jamais pour les Pays-Bas
Louis van Gaal enfin populaire, un style tout sauf hollandais, mais des buts en pagaille, Cruyff qui fait la gueule, et un tableau facile. Cette fois-ci, c’est sûr, les Pays-Bas, qui affrontent le Mexique ce dimanche en huitième, tiennent leur première Coupe du monde.
Pour la seconde fois de son histoire, le Costa Rica va disputer un huitième de finale. Au Brésil, le petit pays d’Amérique centrale ne cesse d’étonner, à l’image de son leader technique, Bryan Ruiz. Branché sur courant alternatif, le milieu offensif des Ticos distille de sa magie par intermittence.
Comment la FIFA se fait arnaquer par des faux handicapés ?
Comment la FIFA se fait arnaquer par des faux handicapés ?
Il y a eu une photo, quelques déclarations. Il y a désormais une enquête, lancée par la police civile de Rio de Janeiro. Et un constat : la question des places destinées aux personnes handicapées joue un rôle inattendu dans cette Coupe du monde. Plongée dans un drôle d’univers où le marché noir côtoie de vieilles promesses politiciennes.
Le Brésil a souffert pour venir à bout du Chili (1-1, victoire aux t.a.b.) et avoir ainsi le droit de défier la Colombie en quarts de finale. Petit tour de la presse nationale, consciente d’avoir frôlé l’élimination et inquiète pour la suite, et surtout pour son crack, Neymar.
Face à une sélection uruguayenne privée de Luis Suárez et d’imagination, les Cafeteros ont pris leur huitième de finale pour une foire d’art contemporain. Armero, Cuadrado et surtout James Rodríguez : dans un Maracanã tout jaune, la Colombie a présenté au monde ses talents.
Grâce à un flamboyant James Rodríguez, auteur notamment d’une reprise de volée splendide, la Colombie a mangé l’Uruguay (2-0) et accède pour la première fois de son histoire à un quart de finale de Coupe du monde. Sans Luis Suárez, la Celeste n’a jamais vraiment existé.
Auteur d’une séance de tirs au but divine, le portier de Toronto a sauvé son équipe et tout un pays d’un drame national. Le Brésil passe par la petite porte, mais passe quand même.
Tenu en échec par le Chili et poussé jusqu’aux tirs au but, le Brésil a finalement décroché sa qualification (1-1, 3-2 aux TAB) pour les quarts de finale. Mais le gouffre n’était pas loin pour une équipe toujours aussi poussive.
Les journées de repos sont ennuyeuses si l’on n’a rien à célébrer. Heureusement il y eut cette photo de Barack Obama dans Air Force One. Cette photo célébrait bien quelque chose, mais pas ce qu’on croyait.
Alors que le 8e de finale Colombie-Uruguay démarre sous peu, il se dit que les Latino-Américains cartonneraient car ils se sentent un peu comme chez eux au Brésil. Et si la réalité était plus complexe, et le raz-de-marée latino à nuancer ?
Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place au Chili.
Sulantay : «J’ai un peu peur de l’arbitrage maison pour le Brésil »
Sulantay : «J’ai un peu peur de l’arbitrage maison pour le Brésil »
Le football chilien doit beaucoup à José Sulantay. Ancien sélectionneur des espoirs chiliens, celui qu’on surnomme El Negro a notamment lancé Vidal, Sánchez et Medel. Avec cette génération dorée, il a décroché la médaille de bronze au Mondial des moins de 20 ans au Canada en 2007. À quelques heures du 8e de finale entre ses protégés et le Brésil, il analyse ici l’équipe du Chili, bien plus forte que celle de Bielsa, selon lui.
C’est lui qui a marqué le but qui a offert le titre de champion à l’Atlético Madrid. C’est lui qui a marqué en finale de Ligue des champions, même si l’Atléti s’est finalement incliné. Et c’est lui, aussi, qui a qualifié son pays pour les huitièmes de finale du Mondial. Tout ça en étant défenseur central. Lui, c’est Diego Godín.
Avant le match entre le Chili et l’Espagne, le 18 juin à Rio, 88 supporters chiliens ont tenté de pénétrer dans l’enceinte du mythique Maracaña sans billet avant d’être arrêtés par la sécurité. Depuis, ils ont été invités à quitter le pays. Certains ont décidé de rester malgré tout.
Paulo Ito : «La Fifa a interdit nos snacks pour vendre ses propres sandwichs super cher»
Paulo Ito : «La Fifa a interdit nos snacks pour vendre ses propres sandwichs super cher»
Depuis le 10 mai dernier, ce street-artist fait jazzer un peu tout le monde : les pro-Coupe du monde, les opposants et même ceux qui s’en fichent royalement. L’occasion de connaître réellement ses raisons, de savoir ce qu’il pense de la Fifa et d’évoquer son rapport au foot. Un rapport ambivalent, forcément.
Avant Ronaldinho, Djalminha était le grand prestidigitateur du ballon brésilien. Inventeur de gestes insensés, premier Auriverde à envoyer de la Panenka, l’ex-showman du Super Depor, désormais consultant télé, s’attarde sur l’évolution d’un football brésilien toujours moins fantaisiste, et sur son rendez-vous manqué avec la Seleção.
La plage, c’est bien, mais pas pour se baigner. Toi, comme l’équipe du Mexique qui s’y est entraîné ou Cannavaro et Vieira qui s’y sont fait un foot en rentrant de boîte à 5h du matin, tu aimes tracer une surface de réparation avec un bâton, tu as déjà joué avec un ballon en plastique et tu t’es déjà égratigné les pieds sur un caillou. Toi, tu as déjà joué au football sur la plage.
Pelé, Cafu, Hulk, Edu, Zizinho, Kaká… Noms et surnoms des footballeurs brésiliens (Partie 3)
Pelé, Cafu, Hulk, Edu, Zizinho, Kaká… Noms et surnoms des footballeurs brésiliens (Partie 3)
Suite de la saga sur les magnifiques noms de joueurs brésiliens. Aujourd’hui, les dérivés de prénoms (et plus rarement de noms de famille), qui offrent des diminutifs sympas, des contractions originales. Ils peuvent être considérés comme des apelidos, mais pas des apelidos de pure invention (comme Pelé, Kaká ou Hulk) puisqu’ils gardent une racine prénominale.
Paulo Sergio : «Je ne vois pas le Brésil remporter le Mondial»
Paulo Sergio : «Je ne vois pas le Brésil remporter le Mondial»
Vingt ans après son titre de champion du monde, et treize ans après avoir remporté la Ligue des champions avec le Bayern, on retrouve un Paulo Sergio qui n’a pas pris une ride, ni un gramme. À 45 ans, l’ex-attaquant, qui a aussi évolué au Bayer et à la Roma, officie comme secrétaire aux Sports de Barueli, ville de la région de São Paulo. Il se souvient de la Coupe du monde 1994, et du scepticisme ambiant qui accompagnait la Seleção.
Coupe du monde 2014 – Uruguay – Suspension de Suárez
Les cinq questions qu’on se pose après la suspension du Luis Suárez
Les cinq questions qu’on se pose après la suspension du Luis Suárez
Une morsure, un débat, des conséquences. Suspendu neuf matchs avec l’Uruguay et privé de ballon pour les quatre prochains mois, Luis Suárez truste une énième fois le banc des accusés. Une récidive pour le génie de la Céleste et de nouvelles interrogations pour la cour.
Pendant un mois de Coupe du monde, des créatifs de chez Google ont posé leurs valises à São Paulo. Leur mission : envoyer du Doodle au quotidien. Visite dans leurs locaux chic et fun.
Ils s’appellent Pirlo, Buffon, Xavi, Casillas, Villa, Xabi Alonso, Gerrard, Lampard, Drogba ou Eto’o. Des immenses joueurs sortis dès la phase de poules, et qu’on ne verra plus jamais en Coupe du monde. Saudade.
Et voilà, c’est fini. Après 12 buts et 360 minutes de gloire warholienne, la ville de Cuiabá, Mato Grosso, va retrouver son anonymat. L’heure est venue de ranger les confettis, de terminer les travaux et de rembourser les dettes. Retour sur cinq ans d’espoir et d’incompréhension clôturés par deux semaines de foot.
Les dix questions qu’on se pose après la fin des poules
Les dix questions qu’on se pose après la fin des poules
Des démissions, du spectacle, une morsure et une moustache. La phase de poules de ce mondial 2014 a accouché d’un beau bébé, sous ce soleil d’hiver du Brésil. L’occasion de se poser quelques questions, avant que la compétition ne reprenne ses droits.
Bon sang, pourquoi Rihanna joue-t-elle avec les footballeurs ?
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Une Coupe du monde est souvent l’occasion de se rapprocher du football. Depuis deux semaines, même les plus téméraires succombent à la folie brésilienne. Rihanna ne déroge pas à la règle en ce mois de juin : entre Karim Benzema, Cristiano Ronaldo et Boateng, elle ne cesse de faire des clins d’œil au ballon rond. Dans quel but ?
Cristiano Ronaldo ou le point de vue portugais de l’histoire
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Le Portugal de Ronaldo n’y est pas arrivé. Malgré sa première victoire dans la compétition, il est éliminé sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Peut-être parce que le football n’est pas qu’une question de buts, c’est aussi une question de point de vue.
Premier tour : bilan mitigé des équipes africaines
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Le verre à moitié plein : avec la présence historique de deux équipes africaines en 8es (Nigeria et Algérie), le bilan est positif. Mais la déception ivoirienne et les implosions lamentables du Ghana et du Cameroun démontrent que le verre est bien aux trois quarts vide.