La saison 2015/2016 de Football League Championship débute ce week-end et s’avère comme toujours hyper excitante. Bienvenue dans l’étage en-dessous de la Premier League, avec un cadre moins aseptisé, une grande diversité de participants, des bonnes trognes, de l’histoire folle à la pelle et un format de compétition en forme de marathon.
Arrivé comme dans un rêve au Mexique, le nuage sur lequel était posé André-Pierre Gignac s’est envolé. Dédé doit revenir à la réalité : la Concacaf Champions League et la ligue mexicaine. Le rêve s’appellera peut-être, ensuite, Mondial des Clubs.
Grandement aseptisée, l’enceinte et ses alentours ne dévoilent qu’un nombre riquiqui de snacks, la plupart logés dans le dur.
Défait en Roumanie, West Ham est déjà éliminé de la Ligue Europa, tout comme la Sampdoria, qui n’a pas réussi à effacer la correction reçue à Gênes la semaine passée. De leur côté, Dortmund et Southampton filent vers les barrages.
Au terme d’une rencontre où ils auront énormément souffert et malgré la défaite (1-2), les Verts se qualifient. Sainté devra montrer davantage de qualité pour espérer passer les barrages.
Une semaine après avoir fêté dignement l’arrivée de la coupe d’Europe dans leur nouveau stade (3-0), les Bordelais de Willy Sagnol ont fait le job à Chypre (0-1) pour s’assurer une place en barrage de la C3.
La patience est une vertu rare sur le mercato. Paris et la Roma ont su en faire preuve et ont été récompensés aujourd’hui. Di Maria et Salah ont enfin officialisé leur transfert. Hourra !
. De ses folles chevauchées madrilènes lors de la quête de la Décima à la pertinence de ses mouvements et de ses passes au Mondial brésilien, le petit ange avait fait rêver les croyants et convaincu les sceptiques. Alors, quelles options tactiques offre-t-il à Laurent Blanc ?
Avec l’arrivée de Di María, le PSG va pouvoir compter sur un renfort de poids, mais aussi sur un joueur exemplaire. Grand professionnel, l’Argentin vient à Paris pour faire le plein. Avant de réaliser son rêve : rentrer à Rosario et porter à nouveau le maillot de Central.
Il y a 5 ans, Laurent Blanc avait fait de cette première liste un exemple, dépourvu des grévistes de Knysna, pour un amical en Norvège. Il avait appelé pour la première fois Matuidi, Sakho, Yann M’Vila ou encore Charles N’Zogbia.
Sauf incroyable catastrophe, le FK Vojvodina Novi Sad éliminera la Sampdoria, rossée 4-0 sur sa pelouse à l’aller, pour participer aux barrages de C3. Présentation de l’ancien club méconnu de Silvester Takac, Sinisa Mahjlovic et Milos Krasic.
Forts d’un succès confortable sur l’AEK Larnaca jeudi dernier (3-0), les Girondins pourraient aligner à Chypre leur classe biberon.
Héros porté aux nues il y a huit ans sur les bords de la Garonne, Johan Elmander a aujourd’hui la tête sous l’eau, vissé sur le banc du Brøndby IF.
Après une décennie en Europe, Mauro Cetto est retourné en Argentine, à San Lorenzo. Il y a gagné une Libertadores, un titre de leader de vestiaire, connu une finale de Mondial des clubs contre le Real Madrid et le Pape François. Pas rien.
Le Sturm Graz se déplace sur le terrain du Rubin Kazan après avoir reçu sur son terrain de l’UPC-Arena. Une antre qui a porté un tout autre nom pendant quelques temps : Arnold Schwarzenegger-Stadion.
L’attaquant français a quitté cet été Valenciennes pour le petit club de l’Atromitos en pleine crise grecque. Téméraire, il veut emmener le club en phase de poule de l’Europa League.
Il s’agit sans doute de l’une des histoires les plus incroyables de toute l’histoire de la Major League Soccer. Le 5 juillet 2003, alors que ses Metrostars affrontent D.C. United, Bob Bradley se sert d’une faille réglementaire pour gagner.
Il effectuait son retour dans la Botte après plusieurs années d’absence, mais l’aventure de Walter Zenga à la Sampdoria pourrait déjà prendre fin après un petit mois et une grosse contre-performance.
Le PSV de Cocu a relancé le suspens dans une Eredivisie qui en manquait depuis l’hégémonie ajacide. Passage en revue des effectifs, même si la reprise est partielle ce week-end en raison de la grève des policiers qui frappe actuellement les Pays-Bas.
Et 1, et 2 et 3-0. D’abord embêté, puis assez nettement supérieur au Tigres d’un Gignac bien maîtrisé, River Plate a décroché la troisième Copa Libertadores de son histoire dans un Monumental en feu.
Suspense, scénarios fous à base de retournements de situations, pelletée de buts… Il manque peut-être les gros clubs, le ballon étoilé et la musique, mais ce 3e tour préliminaire retour de C1 a déjà offert de très belles émotions.
Avant, Lorient avait une image de gentil. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, les Merlus ont montré un autre visage. Tout comme Porto, le Werder ou encore Guardiola.
Avec un an de retard, Angel Di Maria a enfin signé au PSG. 63 millions d’euros vont donc quitter les comptes en banque du club de la capitale pour s’incruster sur celui de Manchester United. Le feuilleton de l’été 2014 est (re)devenu celui de l’été 2015 mais cette fois-ci, le dénouement est différent.
En débarquant en Amérique, Gignac était prévenu : ici, les défenseurs ne font pas dans la gentillesse. L’ancien marseillais a été servi avec Maidana, le défenseur de River Plate, qui ne l’a pas lâché du match aller. Et qui l’attend désormais dans son Monumental, avec plus de 60 000 fous furieux dans son dos.
Accrochez-vous, après un été maussade, l’ESTAC revient en Ligue 1 pour tout péter. A base de champagne et de Benjamin Nivet.
Bernard Casoni en Hongrie, ça peut sembler fou. Ou pas. Dans tous les cas, cette décision d’aller entraîner le Videoton FC pour l’ancien Marseillais est unique en son genre. Quels en sont les motifs ? Éléments de réponse plus ou moins sérieux.
Jamais titularisé cette saison en Libertadores, l’idole de River, Fernando Cavenaghi, débutera dans son Monumental contre Tigres. Une opportunité inespérée, qui le met face à son destin. Celui d’un sacrifice rouge et blanc.
Début Août, les supporters s’impatientent. Ils trépignent devant la réouverture des championnats européens. Ouverture également à Chavarines de la vingtième édition du Festival Brassens. Dans ses chansons, l’enfant de Sète dépeint les nombreuses facettes de sa société. Dont certains personnages que l’on retrouve étrangement dans le monde du football actuel.
Jean de la Fontaine est formel : pour gagner, « rien ne sert de courir ; il faut partir à point ». Ou, comme ce bon vieux Jeannot d’ailleurs, avoir les poches bien pleines pour se payer tout plein de passe-droits. Le PSG est de ceux-là. À lui le coupé cabriolet, aux autres la course à pied.
Huit années après avoir arpenté, parfois difficilement, son couloir droit à MU, Rafael da Silva quitte l’Angleterre pour l’OL, qui a flairé le bon coup à trois millions d’euros et 4 années de contrat. Un pari mesuré où les deux parties ont tout à gagner.
Il fut un temps où, au bout d’un match à élimination directe sans pouvoir départager deux équipes, il fallait choisir entre la peste – rejouer le match – ou le choléra – procéder à un injuste tirage au sort. Jusqu’à ce que soit mise en place la séance des tirs au but.