- Coupe du Monde
Onze Mondial
Nike avait misé sur Cristiano Ronaldo, Rooney, Ribéry, Ronaldinho, Cannavaro et Drogba. Difficile de faire pire. Séance de rattrapage, voici les vrais vainqueurs de ce 19ème Mondial.
Casillas (Espagne) : Jusqu’à la finale, aucun gardien ne s’était vraiment démarqué. A tel point qu’on voulait décerner ce titre à Luis Suarez. Mais allez demander à Robben ce qu’il pense de son ancien coéquipier Casillas après la finale de dimanche soir.
Lahm (Allemagne) : Avant la compétition, tout le monde avait misé sur Maicon. Passé à droite, le lutin teuton a fait tout comme le brésilien, avec l’handicap de son physique en plus.
Juan (Brésil) : Le meilleur brésilien du Mondial. Si les Auriverde repassent en monde carioca, le central de l’AS Roma deviendra la caution méchanceté derrière. Ca pourrait suffire.
Piqué (Espagne) : Le match contre la Suisse l’a bien prouvé : l’Espagne toute entière tient sur la forme d’un seul homme. Mine de rien, c’est du libéro catalan que partent toutes les offensives ibériques.
Coentrao (Portugal) : Pour être sûr de se faire remarquer pendant le Mondial, Coentrao s’était teint en blond. Vu son activité sur le côté gauche, ce n’était pas la peine : tout le monde le connaît maintenant. Surtout les recruteurs européens.
Van Bommel (Pays-Bas) : Le regret des hollandais se situe là. Avec Van Bommel en 2008, jamais les bataves n’auraient cédé contre la Russie en quarts de finale de l’Euro. Ils auraient donc déjà joué l’Espagne et ils auraient su. Vous suivez ?
Schweinsteiger (Allemagne) : Dans la récupération du ballon, il n’est pas aussi impressionnant qu’un Mascherano. Mais c’est beaucoup plus beau, parce que Schweini en fait une affaire de fierté. Si on le passe, il va tout faire pour se rattraper, tout. Et comme en plus, il n’a rien perdu de ses facultés offensives…
Xavi (Espagne) : Contre l’Allemagne et la Hollande, il a haussé son niveau de jeu, comme pour montrer qu’il n’avait pas besoin d’être à fond tout le temps pour faire gagner son premier mondial à l’Espagne.
Sneijder (Pays-Bas) : Si Robben transforme l’offrande, Sneijder peut soulever son Ballon d’Or hier soir. Mais Casillas…
Forlan (Uruguay) : Avant cette coupe du monde, Forlan était défini comme un attaquant dépendant de son équipe, juste bon à gagner des Europa Ligue et des Coupes Intertoto. Ca, c’était avant.
Villa (Espagne) : Miroslav Klose peut dire ce qu’il veut, parler de petite finale et de ses 14 buts en phase finale, l’histoire, elle, ne retiendra que David Villa.
Le Banc
Suarez (Uruguay) : L’Histoire retiendra que c’est l’homme qui a fait l’arrêt du Mondial, la fameuse main de la vierge Marie… Sauf que le joueur de l’Ajax est un super attaquant, altruiste et adroit devant le but.
Mathijsen (Pays-Bas) : Le Benjamin Biolay du football. Tout le monde dit qu’il est nul avant même de l’avoir vu jouer. Au final, il n’est pas si mal.
Heinze (Argentine) : Il y en aura toujours pour parler du demi-finaliste Diego Perez. Il n’empêche, le meilleur représentant de la Ligue 1 au Mondial, c’était Gaby. Fidèle à lui-même, il n’a cherché qu’une chose, marcher sur son adversaire.
Ozil (Allemange) : Certes, il avait le beau rôle. Bien entouré, on ne lui demandait que de dribbler. Si ça se trouve, Ben Arfa aurait fait mieux à sa place. Mais le joueur du Werder a le mérite d’avoir choisi la bonne sélection. Sus à Guus Hiddink, le nouveau sélectionneur de la Turquie.
Gyan (Ghana) : L’attaquant du Stade Rennais a prouvé qu’en étant sacrément remuant, on n’avait pas besoin d’être un colosse pour être le point de fixation d’une attaque. Le problème, c’est que cela bouffe trop d’énergie pour tirer les penalties. Ca, maintenant, il le sait.
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