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On vous spoile l’année 2022

Par Quentin Ballue, qui lit dans le marc de café
7 minutes
On vous spoile l’année 2022

Une Coupe d'Afrique des nations dès janvier, un Championnat d'Europe féminin en juillet, une Coupe du monde pour finir en beauté : 2022 aura de quoi remplir l'estomac des footeux les plus affamés. Envie d'un avant-goût de ce à quoi vous assisterez ? Inutile de consulter une cartomancienne ou d'envoyer le nom d'un obscur voyant par SMS : tout est là. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

Le Sénégal enfin récompensé

Au bout du suspense, le stade d’Olembé (rien à voir avec Salomon) est livré – mieux vaut tard que jamais – et la CAN peut bel et bien se dérouler. Au grand bonheur du peuple sénégalais. Premiers de leur groupe, les Lions de la Téranga sortent tour à tour le Burkina Faso, la Tunisie et l’Égypte. La finale est un remake de celle de 2019, mais cette fois, pas de frappe hasardeusement déviée pour que l’Algérie puisse l’emporter. Juste avant la mi-temps, Habib Diallo crucifie Raïs M’Bolhi. Le reste du boulot sera assuré par Edouard Mendy. Troisième finale, enfin la bonne pour le Sénégal. Pour les Fennecs, la pilule est difficile à avaler. Au moins, ils n’auront pas trop le temps de ressasser avec un Mondial en fin d’année et une nouvelle CAN à l’été 2023.


Newcastle fait chauffer le carnet de cheick

Les Saoudiens ne sont pas venus ici pour souffrir, ok ? Relégable depuis la septième journée, Newcastle végète encore et toujours dans la zone rouge en ce début d’année 2022. Fort heureusement, les Magpies ont plus d’un tour dans leur sac. Pour être plus précis, ce sont surtout leurs propriétaires qui ont plus d’une liasse dans leur portefeuille. Le PIF s’en met plein les narines et fait tourner la planche à billets à plein régime pendant le mercato hivernal pour rapatrier Kieran Trippier, Ross Barkley, Jesse Lingard et Mbappé (Ethan et non pas Kylian, il faut quand même rester réaliste). Eddie Howe n’arrive pas à la cheville du Pascal Dupraz version 2016, mais Newcastle s’en sortira. Les fondations du château neuf sont posées, la Premier League peut se remettre à trembler.


L’UEFA refait son cirque

Trois mois après l’UEFA Gate du lundi 13 décembre, tous les regards se portent vers Nyon ce vendredi 18 mars. La page des huitièmes de finale de la Ligue des champions est tournée, le tirage de la suite de la compétition se profile à l’horizon. La pression se fait sentir. Sauf que la pression, Michael Heselschwerdt et Giorgio Marchetti la boivent. Le duo refait des siennes au moment de mettre la main au milieu des boules. Histoire de ne pas se (re)faire gauler, les deux acolytes prévoient une petite coupure de courant. Résultat ? Chelsea, Manchester City, Liverpool et le Real Madrid se retrouvent dans la même partie de tableau. Que des membres fondateurs de la défunte Superligue, tiens tiens… De l’autre côté, le Bayern se voit ouvrir une autoroute. Pas vus, pas pris.


Tu m’parles pas d’barrages

Un Cristiano Ronaldo classé sixième du Ballon d’or est un Cristiano Ronaldo encore plus dangereux. Surtout quand une place à la Coupe du monde est en jeu. Incapable de préserver sa cage contre la Lettonie, la défense turque subit les foudres du buteur en série en demi-finales de ces barrages. Le Mancunien claque un doublé, Merih Demiral et ses coéquipiers sont balayés (3-1). La tâche est autrement plus ardue en finale, où le Portugal doit croiser le fer avec l’Italie. Le choc tant attendu est fermé, la pression outrageusement élevée. Il faut un coup de pied arrêté pour tout débloquer. Bruno Fernandes est à la baguette, CR7 décroise sa tête. 1-0 score final. Cristiano nous ressort ses abdos et finit en slip sur la pelouse du Dragão. Mancini sonné, Chiellini prostré, Bonucci atterré, Verratti effondré, l’Italie éliminée. Les tifosi pourront toujours se rabattre sur le hors-série So Foot consacré au pays de la Nazionale pour se consoler.


L’Europe se met au français

Pas en C1, où le PSG et le LOSC prennent la porte dès les huitièmes. Pas en C3, où l’AS Monaco s’arrête en quarts et l’Olympique lyonnais aux portes de la finale. L’épopée est à aller chercher du côté de la toute nouvelle Ligue Europa Conférence. Pas pour l’OM, qui se sort difficilement du bourbier Qarabağ, puis franchit l’obstacle Alkmaar, mais flanche en quarts. Le salut de l’Hexagone vient d’un petit club d’irréductibles Rouge et Noir, qui résistent encore et toujours à l’envahisseur. De la Roma au Sparta, personne ne fait le poids. Clément Gavard voit son plus beau rêve être exaucé : le 25 mai à Tirana, le Stade rennais soulève un trophée. Bruno Genesio entre au panthéon du football français, Gaëtan Laborde tape à la porte des Bleus, la galette-saucisse franchit les limites de la Bretagne pour s’imposer dans tous les foyers. McDonald’s surfe même sur la vague en lançant la McGalette. « Ils ont des chapeaux ronds, vive la Bretagne. Ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons. »


Sainté passe à l’as

Un miracle, c’est déjà beaucoup. Alors n’en attendez pas un deuxième, même de la part de Pascal Dieupraz. Arrivé sur le banc de l’ASSE en décembre, le Haut-Savoyard impose sa patte dans le Forez. L’équivalent français de Sam Allardyce est un bon comptable : 12 points en 18 journées sous Claude Puel, puis 22 en 20 journées avec PD. Les Verts accrochent la place de barragiste en envoyant Clermont et Lorient dans la charrette. Une première victoire. Sauf que la survie des Stéphanois se joue face à Toulouse. Et Philippe Montanier saura trouver les bons mots pour motiver ses Violets : « C’est maintenant qu’il faut le faire. Pas demain, ni hier. C’est maintenant. Il n’y a plus qu’à manger : le couvert est dressé. » La formule magique opère toujours autant.


Ici c’est…

Au terme d’un suspense insoutenable (non), le Paris Saint-Germain renoue avec le titre de champion de France. L’affaire est pliée alors qu’il reste encore sept journées à jouer. Kylian Mbappé marche sur la Ligue 1, Lionel Messi marche tout court sur le terrain. Le Parc est en fête le 21 mai lors de la dernière journée pour la réception du FC Metz. Les 90 minutes écoulées, le stade se met en mode festivités. Les noms des joueurs sont un à un scandés, vient le tour de Kylian Mbappé. Le micro arrive devant sa bouche : « Ici c’est… Madrid ! » Terrible bronca dont le génie français s’extirpe en s’accrochant à l’échelle déployée par l’hélicoptère de Florentino Pérez. Bon, ce n’était qu’un rêve (ou un cauchemar), mais la finalité est la même : Mbappé s’installe à la Maison-Blanche, où l’attend le numéro 7, que Pérez a allègrement arraché des bras d’Eden Hazard.


Diacre à deux doigts du sacre

Quart-de-finaliste en 2009, 2013 et 2017, l’équipe de France brise enfin son plafond de verre à l’Euro. Les Bleues terminent en tête du groupe D, puis écartent la Suède à Rotherham et l’Allemagne à Milton Keynes. Direction Wembley pour la finale le 31 juillet. En face, l’Angleterre, qui sort d’une demie à couteaux tirés contre les Pays-Bas. Un an après le traumatisme vécu par leurs collègues masculins, les Lionesses récitent leur football et s’adjugent leur premier titre majeur. La marche était trop haute pour l’équipe de France, qui peut malgré tout se féliciter de tenir là son tournoi de référence, enfin. Et de compter dans ses rangs une potentielle Ballon d’or en la personne de Wendie Renard, championne de France et finaliste de la Ligue des champions avec l’OL.


La Coupe de la gronde

Le Qatar tient son moment. L’émirat est à son apogée au moment d’accueillir le monde entier. Évidemment, les travailleurs migrants ont déjà débarrassé le plancher, histoire que personne ne soit embarrassé. Le Mondial se veut spectaculaire. L’expérience d’une vie. À condition, bien sûr, de n’être ni homosexuel, ni une femme, ni un journaliste s’intéressant à autre chose qu’au terrain. Bref, un mois de pur bonheur et de chaleur. Pas vraiment pour les spectateurs français, qui se caillent les miches loin du Golfe, mais au moins pour les joueurs. Au bout du compte, le seul avantage d’un Mondial en novembre-décembre, c’est d’échapper un peu plus facilement à l’overdose de téléfilms de Noël. Au revoir Le Renne des neiges, Un ange pour Noël et Un prince au pied du sapin. Bonjour « Majer, le Rennais des sables », « Di María, un Ángel pour modèle » et « Pedri, un prince au pied de la Doha Tower ». Des strass et des paillettes. Des stars et des esthètes. Et pour les Bleus, sortis aux portes de la finale, que remportera la Belgique, un sacré mal de tête.

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