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On vous spoile la saison 2 du documentaire sur l’OL
Ce lundi soir, la chaîne L’Équipe diffuse son documentaire OL, au cœur d’une folle saison, qui revient sur la campagne 2023-2024 mémorable du club rhodanien. Spoiler : parti sur les mêmes bases en matière de dramaturgie, l’OL va nous offrir une magnifique saison 2 en 2024-2025.
De la gronde des ultras après l’humiliation face au PSG à la qualification européenne à la dernière seconde de la dernière journée en passant par des défaites plus rocambolesques les unes que les autres, deux changements d’entraîneurs et une remontée invraisemblable, c’est peu dire que l’Olympique lyonnais a vécu une saison folle en 2023-2024. Bonne nouvelle, la chaîne L’Équipe a capturé tout ça dans un documentaire, OL, au cœur d’une folle saison, diffusé ce lundi soir. Deuxième bonne nouvelle pour le spectacle : les Gones sont admirablement partis pour nous offrir un deuxième tour de piste tout aussi croustillant. Attention, spoilers.
Comment un club peut-il passer, en six mois, de la dernière place du classement à une qualification européenne? C'est cet ascenseur sportif et émotionnel qu'ont vécu les supporters de l'@OL.
"Olympique lyonnais, au coeur d'une folle saison", un documentaire #lequipeEXPLORE… pic.twitter.com/kdRZlPmAoj
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) September 18, 2024
22 septembre : La folie de l’Olympico
Après trois matchs sur quatre sans marquer, les Gones pensent avoir fait le plus dur en ouvrant enfin le score face à l’OM grâce à Duje Ćaleta-Car. Avant de s’effondrer complètement dans un scénario dont lui seul a le secret. Une victoire invraisemblable contre Strasbourg, la lourde défaite habituelle à Rennes et un revers en ayant frappé une seule fois contre Monaco : aucun doute, cette saison 2 est déjà prometteuse.
6 octobre : Les bannis sombrent contre Nantes
Inspiré par la revanche des bannis marseillais, Pierre Sage décide de faire plaisir à ses supporters en relançant Anthony Lopes dans les buts (et Paul Akouokou au milieu) contre Nantes. Résultat : une défaite sans surprise sur un but de Johann Lepenant.
12 novembre : Pierre Sage, un an après
« Vous avez envie de changer le monde. Ce n’est pas changer un match, c’est changer le monde. » Moins d’un an après avoir révolutionné le club, Pierre Sage fait les frais de ce début de saison catastrophique en pleine trêve internationale. Ses discours touchants qui auront tant marqué le premier documentaire seront désormais réservés aux amateurs de l’AS Lyon-La Duchère, où avait débutée son aventure sur un banc.
23 novembre : Allô Raymond ?
Après de longues tergiversations, c’est finalement un ancien du club, Raymond Domenech, qui est appelé pour jouer les pompiers de service, à la veille du déplacement à Reims. Pas de quoi faire peur à Junya Ito, Marshall Munetsi et compagnie.
24 décembre : Et Joyeux Noël bien sûr
Quatre matchs de championnat, deux petits points pris et 14 buts encaissés. Domenech aura tenu encore moins longtemps qu’à Nantes et devra encore attendre pour gagner à nouveau sur un banc de Ligue 1, lui qui n’a plus connu le succès depuis un certain 22 mai 1993. Comme un certain Hubert Fournier en 2015 (ou Thomas Tuchel au PSG cinq ans plus tard), Noël fait une nouvelle victime.
1er janvier : Bonne année !
« Si tu l’as déjà fait, alors tu peux le refaire. » Un leitmotiv rabâché par John Textor à tout micro qui se tend pour recueillir son sentiment devant ce nouveau marasme. Porté par l’espoir d’un nouveau redressement spectaculaire, le propriétaire américain lance l’opération remontée en bouclant la boucle : le sauveur s’appellera Laurent Blanc, déjà lassé par son séjour saoudien.
22 janvier : Merci qui ? Merci le mercato
Trois jours après un succès probant contre Toulouse, toute la capitale des Gaules croit vivre le même tournant que la saison passée, face au même adversaire. Surtout quand le club annonce les signatures de trois attaquants en provenance de Botafogo, dont le nouveau grand espoir brésilien, Luiz Henrique, au nom en vogue de ce côté de l’Atlantique. Devant l’embouteillage en attaque, Georges Mikautadze préfère retrouver son royaume et part en prêt s’occuper de faire remonter Metz.
23 février : Le PSG crucifié
Gift Orban se la joue Memphis Depay et offre aux siens une victoire de prestige dans les derniers instants face au PSG. « Merci à Nasser al-Khelaïfi d’avoir permis à des millions de Français de voir ça sur DAZN », ironise Textor. Ça ferait d’ailleurs une belle punchline à imprimer sur un mug.
17 avril : La désillusion européenne
Maître des événements jusqu’ici en Ligue Europa et tombeur de Manchester United en huitièmes de finale, l’OL se fait éliminer comme un malpropre par Bodø/Glimt en quarts. La roue tourne aurait-elle tourné ?
20 avril : Dans l’enfer de Geoffroy-Guichard
Loin d’être tiré d’affaire en championnat, les Lyonnais jouent un derby brûlant pour s’éviter de grandes frayeurs dans la dernière ligne droite. Patatras, Alexandre Lacazette manque son cinquième penalty de la saison et les Verts se relancent dans la course au maintien au terme d’un match complètement dingue (6-5). Oui, même à neuf, on peut battre cet OL en pleine déliquescence.
18 mai : Le cauchemar
Trois défaites contre Rennes, Lens et Monaco plus tard, les Gones jouent leur vie chez eux contre Angers lors de l’ultime levée du championnat. Lacazette renoue enfin avec le chemin des filets et Wilfried Zaha pointe le bout de son nez en inscrivant son premier but de la saison. Malheureusement, Loïs Diony sort lui aussi de son placard pour claquer un triplé dans les dix dernières minutes : 16e, l’OL jouera sa vie en barrages.
25 mai 2025 : Le retour du roi Georges
Vainqueur sur la plus petite des marges en Lorraine à l’aller, Lyon aborde le match face à Metz, celui de sa survie, dans une relative sérénité dans son antre du Groupama Stadium. C’était oublier bien vite le talent de Georges Mikautadze, qui crucifie son club de cœur dans les arrêts de jeu. Cette fois c’est sûr, cette deuxième saison du documentaire n’aura pas de happy end venue de nulle part. C’en est trop pour le self control de Jean-Michel, qui ne peut se retenir sur X : « À cause de J Textor l’OL va jouer la Ligue 1 sur PlayStation. C 1 honte qu’1 prsdt ait pu laisser une telle catastrophe arriver. »
Par Tom Binet