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On était au Vélodrome pour France/Suède

Par Romain Canuti, à Marseille
On était au Vélodrome pour France/Suède

Un match international à Marseille, mais surtout un match après une journée marquée par de la garde à vue groupée de présidents de l'OM. Forcément un moment spécial.

Des voitures qui se garent en respectant les places de stationnement, des files d’attente organisées devant les stands aux abords du stade et surtout des familles, plein de familles. Pas besoin d’arriver sur le parvis du nouveau Vélodrome pour constater que Marseille, ce mardi soir, c’est la France, l’équipe de France. Confirmation faite une fois dans l’enceinte avec des centaines de drapeaux agités dans les quatre tribunes. Un sacré choc pour la minorité de supporters de l’OM ayant fait le déplacement. Il faut les comprendre, ce n’est pas une question de patriotisme, c’est juste que ce drapeau n’était brandi qu’à une occasion dans ce stade, et ce, pendant des années : lors des OM-PSG, par les supporters visiteurs qui accompagnaient toujours ça d’un « bleu, blanc, rouge, la France aux Français » . Mais ça, c’est de l’histoire ancienne. Ce mardi soir, tout le monde est venu pour être derrière les gentils Bleus de Deschamps. Symbole de la soirée neutre, c’est Max de Fun Radio qui se charge de l’animation micro, comme au Stade de France. Le spectacle ne semble pas déranger Éric Carrière, qui fait comme tout le monde et dégaine son portable pour faire un Vine lorsqu’il arrive à son siège.

Lacazette et Digne dans le viseur

Il y a bien évidemment une différence entre un match suivi par des spectateurs et des supporters. Cela se vérifie dès les premières minutes de jeu : l’action se déroule sans un bruit. Ne pas avoir en fond sonore les chants des virages à Marseille étonne, mais cela permet aussi de rendre bien plus impressionnante les acclamations du public sur les occasions de but. Une ambiance à l’anglaise, avec un public qui ne sait pas trop comment lancer ses chants. Au quart d’heure de jeu, le premier « Aux armes » part, mais il se conclut par un « Allez l’OM » . L’habitude sans doute. Côté joueurs, si l’enthousiasme de Gignac et Payet est apprécié, c’est la vista de Griezmann et Pogba qui fait rugir. Dès le début de la seconde période, Lacazette part s’échauffer. Il essuie des « Lyonnais, enculé » , limite gentils. Parce qu’il a droit à une bronca générale à son entrée en jeu, même si, au départ, c’est la déception de voir sortir Gignac si tôt qui amène les sifflets. En ce qui concerne Lucas Digne en revanche, pas de doute, c’est tout pour sa gueule. À peine se dirige-t-il vers le quatrième arbitre que des « Paris, on t’encule » raisonnent des deux côtés. Et c’est à croire que ses coéquipiers aiment jouer au jeu de l’interrupteur parce que le latéral gauche touche beaucoup de ballons jusqu’à la fin du match. De la matière pour faire un beau montage sur le thème de l’indignation.

Le stop and go de Gignac

En zone mixte à la fin du match, Deschamps n’en rajoute pas. « Lucas est un jeune joueur, ce n’est pas évident. J’aurais préféré que ça se passe différemment. Après, ça va lui servir, pour s’endurcir. Jusque-là, ça avait été très bien, le public était enthousiaste et il nous a poussés. J’aurais préféré que ça n’arrive pas. » Évidemment interrogé sur le sujet du jour et la garde à vue des trois présidents qu’il a eus à l’OM, il botte sagement en touche, au métier. Comme Mandanda, à quelques mètres de là, et Payet qui avoue avoir appris la nouvelle par sa femme. Même John Guidetti joue de l’extincteur en assurant avoir échangé un salut avec Kurzawa avant le match, jurant qu’il n’y a aucun souci entre eux. Reste André-Pierre Gignac, bien involontairement au cœur de l’actualité toute la journée. Alors qu’il rase le mur des sponsors d’un pas pressé, une poignée de journalistes parvient à l’arrêter. S’ensuit un jeu de dupes formidable avec une, deux, trois questions sur son match, le maillot bleu, balancées sans aucune conviction, juste histoire de le mettre en jambes et d’avoir au pire de la matière s’il décide de se casser subitement. Cela ne manque pas avec la quatrième relance : « Ça n’a pas dû être facile de préparer le match aujourd’hui. » Gignac fixe son interlocuteur avant de déguerpir aussi sec, un peu énervé. Autant dire qu’on est très loin du climat zen de la sortie d’ascenseur juste en face. Où Jean-Pierre Bernès croise, en partant, Noël Le Graët. À coups de tapes amicales dans le dos, les deux hommes échangent quelques minutes. Pas sûr qu’ils aient parlé du match.

Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »

Par Romain Canuti, à Marseille

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