S’abonner au mag

On était au Clasico

Par
On était au Clasico

Depuis janvier, Madrid s'était préparé au «match du siècle». On a cru au miracle, mais les artistes catalans ont surclassé les peintres madrilènes et le prodige n'a pas eu lieu. Un samedi de clásico dans la capitale espagnole.

Les culés avaient beau se dire « sereins » en arrivant à Bernabeu samedi après-midi, la Maison Blanche avait fait en sorte qu’on y prépare un feu d’artifice. Même la place de Cibelle avait été préparée par la mairie pour accueillir les supporters madridistes. Le feu de joie s’est terminé en pet foireux, et le Clásico n’a duré que 20 minutes.

Mahou, célèbre bière madrilène, propose la candidature du Clásico au patrimoine mondial de l’humanité. Argument : si les statues Moai de l’île de Pâques y sont, pourquoi pas le « plus grand match du monde » ? No comment.

Si à Barcelone, on croit encore au football, à Madrid, on sait depuis longtemps que c’est la foi qui fait gagner des titres. Au Real, il y a deux artistes (Raul et Casillas) et vingt cinq peintres. Les génies sont catalans. Jorge Valdano, ex du Real Madrid et seul vrai spécialiste de la Liga, l’avait annoncé : ce clásico devait opposer « l’académie » à « la foi » .

Raúl sert d’essuie-glace ; Gago est une arnaque ; Metzelder est nul ; Higuain ne jouera jamais avec l’Argentine et Faubert n’a (encore) pas joué, mais tout le monde s’en fout. 1-3 après 31 minutes, sans compter cinq arrêts déjà décisifs de San Iker en une mi-temps : le Real se noie et le Barça marche sur l’eau. Pendant ce temps-là, un Fernando Hierro un peu rougeot se retourne vers la tribune de presse, et nous fait un doigt.

La Mess(i) est dite

Le Real a mené au score pendant trois minutes. Le temps pour les Catalans de lancer leur bolide et pour Messi de jouer avec l’axe central madrilène. Mention spéciale pour Xavi et Messi. Parmi les artistes, l’un est un maître et l’autre un génie. Sergio Ramos est remplacé à la 75ème, il part directement à la douche, et ça aussi tout le monde s’en fout. Bernabeu, déjà à moitié vide et nostalgique des Galactiques, applaudit la sortie d’Iniesta. Respect.

Miguel Torres sort des vestiaires. Il a le cheveux huileux et ne veut pas parler. Ça tombe bien, personne n’a de question. Après, il y a les déçus (Heinze, Raúl), les agacés (Casilas) les résignés (L.Diarra), les euphoriques (Xavi, Piqué) et… Thierry Henry. Il vient de réaliser l’un de ses meilleurs matchs depuis qu’il joue sous les couleurs blaugranas. Pas un sourire. Des réponses flasques ( « On a encore rien gagné etc… » ). What else ?

En sortant du stade, on retrouve notre Fernando Hierro accroché à une poubelle. Il ne tient plus debout et console un ami mais « un Clásico, ça dure un mois : deux semaines avant, deux semaines après » disait le chauffeur de taxi avant le match. Putain encore deux semaines à tirer.

Bastia chipe le trône de Ligue 2 à Guingamp, Caen sort de la crise

Par

À lire aussi
Articles en tendances
10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
  • C1
  • J1
  • PSG-Gérone
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)
21
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
  • C1
  • J1
  • Monaco-Barcelone
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine