On était à Séville pour FC Séville-Seongnam
21h30. Coup d'envoi du deuxième match du groupe A de la Coupe de la Paix.
Séville, dans son antre de Sanchez Pizjuan, joue contre l’équipe « locale » -puisque coréenne- du tournoi. Une chaleur accablante, quarante mille occaz’ pour Séville et Didier Zokora en tour de contrôle.
Le stade est occupé par quelques spectateurs locaux et presque autant de mulets venus voir où en est Séville dans sa préparation. Des officiels coréens sont eux aussi venus, pour voir comment se passe la coupe organisée par la fondation Moon. Le révérend, lui, a préféré aller voir les Galactiques à Madrid. Reste qu’on peut apercevoir la classe de Ciro Ferrara en tribune officielle, vraisemblablement venu superviser Seongnam, le futur adversaire de la Vieille Dame, comme s’il s’agissait de Chelsea. Paraîtrait même qu’ils sont champions de Corée. Le néo coach de la Juve a visiblement décidé de ne rien négliger cette saison. Il y a quand même deux millions d’euros au bout de cette Peace Cup.
C’est l’été, et même le jour le plus chaud de l’année à Séville. Sanchez Pinjuan ressemble à une bouilloire, il fait une chaleur étouffante. En fait, l’arme du FC Séville, c’est de jouer ses matches à domicile à Center Parc. Au bout de vingt minutes de jeu, on compte déjà cinq changements de chaque côté. La chaleur, sûrement. A la 30ème, un Coréen se tord de douleur dans le rond central. On croit à une rupture des ligaments, mais, ouf, ce ne sont que des crampes. La chaleur, sûrement. Tout ça semble tout de même un peu curieux. En même temps, Seongnam, ça vaut à peine une DH Aquitaine. Un vrai match amical, donc, pour ne pas dire un match à Mickey. Chevanton trouve tout de même le moyen de s’embrouiller avec un Coréen qui lui tire le maillot. L’Uruguay, la patrie du Fair Play.
A la mi-temps, les titulaires coréens, pour leur entrée dans la compétition, saluent la foule. Et s’offrent un décrassage, pieds nus sur la pelouse. Les spectateurs quittent leur siège ; le stade se vide. Les supporters sont sûrement partis acheter des rafraichissements –ou des frites. En fait non, ils rentrent chez eux. Peut-être qu’il était prévu que le match ne dure que 45 minutes ? Non plus. So what ? On se renseigne, et comprend alors que le match débutait en fait à 20h30. Apparemment, l’attaché de presse nous avait mal renseignés. Donc, bah, 0-0 score final.
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