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On était à Montréal pour Bordeaux–EAG

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On était à Montréal pour Bordeaux–EAG

Sans forcer son talent, le champion de France remporte pour la deuxième année consécutive le Trophée des champions au stade olympique de Montréal, devant exactement 34 068 spectateurs. Record battu, tranquille. Tranquille comme ce match, sympathique mais sans plus.

L’idée de Thiriez, rappelons-le, était de promouvoir le football français à Montréal, deuxième ville francophone du monde. Reconnaissons que le pari est à moitié réussi, avec beaucoup de monde et une ambiance correcte en tribunes, où les spectateurs se sont comportés comme en rêvent les instances du foot : Marseillaise respectée, applaudissements pour les deux équipes, zéro sifflet, la ola qui va bien. Poli et sage, presque trop.

Il faut dire que le spectacle sur le terrain n’a pas vraiment été à la hauteur des espérances du public. Mais fallait-il vraiment attendre beaucoup de ce match ? Les vingt-deux acteurs ont bien mis une dizaine de minutes en début de rencontre à s’adapter à cette moquette synthétique et aux rebonds hauts qu’elle provoque. Et tout au long des quatre-vingt-dix minutes, on a senti un manque de rythme et de repères évidents, alors que la nouvelle saison n’a même pas encore vraiment démarré.

Dans un dispositif classique en 4-2-3-1 avec Grax seul en pointe (et beaucoup trop isolé), Guingamp a évolué de façon beaucoup trop frileuse pour inquiéter un tant soit peu les ambitions girondines. Deux joueurs bretons se sont néanmoins fait remarquer : le défenseur central Bakary Koné (homonyme du Marseillais), à l’engagement impressionnant et qui dégage une belle maturité alors qu’il n’a que 21 ans et une seule vraie saison chez les pros ; nul doute que Laurent Blanc a apprécié. Deuxième Guingampais à être sorti du lot : l’ailier droit Ogunbiyi, Béninois de nationalité, à la technique très fine (double vainqueur de la Ligue des champions africaine, il entame sa deuxième saison à l’EAG). En meneur de jeu, la nouvelle recrue Thibault Giresse n’a en revanche rien fait pour contrarier les plans de l’équipe chère à papa Alain…

Avec une équipe identique à celle alignée la semaine dernière face à l’Olympique de Marseille, Bordeaux a fait preuve d’une grande sérénité. Il faut dire que l’équipe a peu changé par rapport à la saison dernière et Laurent Blanc, pragmatique, applique la recette traditionnelle du succès girondin : on démarre pépère tranquillou, on met le pied sur le ballon sans en avoir l’air, on laisse à Gourcuff le soin de distribuer classieusement le jeu, on cherche le point faible de l’adversaire (en l’occurrence les défenseurs latéraux guingampais) et on se fie à l’instinct de buteur de Cavenaghi pour scorer logiquement. Planus lance magnifiquement Trémoulinas (gros potentiel), qui déborde côté gauche et centre pour l’Argentin chevelu (pléonasme), qui pilonne de près.

Point négatif pour la bande à Lolo : la performance très moyenne –pour rester poli– de Jaroslav Plasil. La seule recrue en joueur de champ des Girondins à l’intersaison a raté à peu près tout ce qu’il a tenté et a perdu énormément de ballons. Juste avant de sortir à l’heure de jeu, il s’est même permis de gâcher un énième caviar de passe de Gourcuff en balançant le ballon à côté des cages de Trévisan. Annoncé partant, Fernando, qui l’a remplacé en fin de partie, a été l’auteur du second but dans les arrêts de jeu. Plasil titulaire, Fernando sur le banc, n’est-ce pas dommage ?

Quant au feuilleton Chamakh, il n’est toujours pas terminé. Titularisé par Blanc, il n’a pas semblé vraiment concerné par les débats et s’est montré beaucoup moins combatif qu’à son habitude. En fin de rencontre, il s’est montré évasif quant à l’éventualité de son départ, disant qu’il était « trop tôt pour en parler » . Pour son entraîneur, « Marouane mérite de jouer dans un grand club, or Bordeaux est un grand club ; si un grand club étranger le souhaite et que les intérêts de Bordeaux sont préservés, la porte ne sera pas fermée » . Manière de dire que Sunderland peut aller voir là bas si…

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