- Foot et horlogerie
On était à la soirée G-Shock avec Djibril Cissé
Ce jeudi, la marque de montres japonaise Casio fêtait Djibril Cissé dans sa boutique parisienne. Et pour l'occasion, celui qui espère s'engager avec l'AJ Auxerre cet hiver a fait jouer son épais carnet d'adresses. Balade coupe de champagne à la main, entre Kaaris, un Bratisla Boy et Claudia Tagbo. Entre autres.
Dans les coulisses du Point Virgule, le petit cabaret parisien situé dans le Marais, Joffrey Verbruggen se prépare à monter sur scène. Mais malheureusement pour l’humoriste belge, c’est quelques mètres plus loin, dans la boutique G-Shock, qu’il faut se rendre pour trouver un peu d’effervescence. Il est 18h, ce jeudi. Le moment choisi par Casio pour lancer la soirée de présentation de ses deux nouveaux ambassadeurs : le très attendu Djibril Cissé, et Hans Sama, un joueur professionnel de League of Legends retenu en Corée. Dans la petite boutique du quatrième arrondissement, trois écrans diffusent en boucle des clips mettant en scène les deux vedettes, avec pour slogan : Never Give Up. « On a choisi Djibril comme ambassadeur, parce qu’il résiste au temps, comme nos montres incassables » , justifie au micro une représentante de la marque, visiblement pas très au fait du carnet de santé de l’ancien international.
« J’espère continuer ma carrière à Auxerre »
« J’essaye d’être ponctuel, parce que je n’aime pas qu’on me fasse attendre » , explique le Djib’ en arrivant avec seulement dix minutes de retard. Bonnet noir sur le crâne, sweat Mr Lenoir (sa marque) sur les épaules et mitaines aux mains, Cissé ne perd pas de temps et branche directement son Mac aux platines, derrière lesquelles il installe son pote, DJ Kyu. Avec les premiers invités arrivent sur des plateaux les premières flûtes de champagne. Mais ce sera sans Djibril, qui réclame de l’eau plate, retour probable à la compétition oblige. « J’espère trouver un arrangement avec Auxerre, où je m’entraîne déjà, pour que je puisse continuer ma carrière là-bas » , confie le joueur entre deux selfies. Cissé n’abandonne donc jamais. Et sur le terrain, il ne triche pas non plus, ce qui était moins le cas à l’école. « Je suis un grand fan de Casio. Comme un peu tout le monde, j’ai triché en maths avec celle qui faisait calculatrice. » Mais que faisait Guy Roux ? Sur les plateaux des serveurs, les amuse-gueule font leur apparition en même temps que les premiers people.
Livestream et sandwichs
Sur les coups de 19h, la boutique affiche déjà complet. Dehors, Benjamin Morgaine, l’ancien Bratisla Boy, galère un peu pour entrer. Son nom n’est pas sur la liste, et personne ne le reconnaît. À l’intérieur, coincée entre deux vitrines, Émilie Gomis discute en haute altitude avec William Accambray et Xavier Barachet, les handballeurs du PSG. La basketteuse internationale lâche un instant sa coupe de champagne, pour expliquer que si elle ne connaît pas personnellement Cissé, elle s’identifie à l’ancien Marseillais, ayant elle-même mis sa carrière entre parenthèses pour cause de blessure. « Je comprends que Djibril veuille reprendre le foot. On a tous envie de bien terminer, de décider nous-mêmes de comment on s’arrêtera. En tant que compétiteurs, on n’a pas envie que ce soit une blessure qui nous arrête. » Plus loin, Wass, trois fois vice-champion du monde de football-freestyle, a plus de mal à justifier sa présence. « Je ne porte jamais de montre, parce que je les perds à chaque fois. C’est peut-être pour ça que je suis tout le temps en retard » , plaisante le jongleur entre deux snaps. De son côté, le youtubeur Abdoulaye Sarr doit déjà quitter la soirée, pour « faire un livestream sur FIFA17, de 21h à 23h » . On fait semblant de comprendre, pour mieux se concentrer sur l’arrivée conjuguée des sandwichs et de Kaaris. Il est 19h30, les choses sérieuses commencent.
Kaaris veut voir des boobs
Le MC natif d’Abidjan sait qu’il s’avance en terrain conquis : il y a quelques jours, Djibril Cissé publiait sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il reprenait quelques punchlines de Tchouin, le dernier tube du rappeur du 93. « Djibril est ivoirien, donc ça ne m’étonne pas que l’ambiance soit bonne. Je n’ai pas l’habitude de venir dans ce genre d’endroit, je suis content, ça change. À Sevran, on n’a pas ce genre de magasin » , assène le barbu, finalement très à l’aise dans le Marais. Et qui se prend à rêver « que la soirée parte en couille, que les meufs se mettent à jeter leurs soutifs en l’air » . Une invitation à la débauche que Claudia Tagbo n’a pas pu entendre, elle qui sort à peine de son Über. Le temps de claquer la bise aux handballeurs sortis fumer une clope, et la comédienne se précipite sur son pote footballeur, désormais au contrôle des platines. « Dans cette salle, je suis celle qui connaît le mieux Djibril. Il vient souvent chez moi, je vais chez lui en Corse… C’est quelqu’un de fidèle, je vois toujours les mêmes têtes autour de lui, et ça, c’est plutôt bon signe » , assure l’ancienne sociétaire du Jamel Comedy Club qui, comme chaque invité, se voit offrir une montre. « Même si je n’en ai pas besoin pour être ponctuelle, je suis contente qu’on m’ait offert une Casio. Quand j’étais petite, je n’avais droit qu’à la calculatrice. Mais là, je dois vous laisser, je vois des gens qui commencent à danser. » Avec ou sans soutien-gorge ?
Par Mathias Edwards et Robin Richardot