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On était à la présentation des nouveaux maillots de l’OM
Après une campagne d’affichage réalisée dès l’été dernier pour officialiser l’arrivée de Puma comme équipementier officiel de l’Olympique de Marseille et trois teasers pour émoustiller les foules dans les derniers jours, les trois maillots du club phocéen ont enfin été présentés au public. Ambiance.
« Venu de l’eau pour mettre le feu. » C’est sous ce slogan mystérieux qu’a eu lieu l’événement du jour dans la cité phocéenne, à savoir la présentation officielle des nouveaux maillots de l’Olympique de Marseille. Ils s’agit là des premiers-nés de la collaboration entre le club et l’équipementier Puma, débutée officiellement le 1er juillet. Les joueurs olympiens porteront donc la saison prochaine trois jeux de maillots inspirés, si l’on en croit les différentes parties, par « la ville, la mer et la passion des supporters » . L’eau est représentée par les différentes tonalités de bleu dont le chiné suppose des vagues, tandis que l’amour des fans est traduit par le pulse – sorte de fragment d’électrocardiogramme – qui fend au niveau du torse la tunique extérieure. Tout un programme.
Un partenariat plus qu’un simple contrat
Ces maillots sont « très marseillais » , selon Jacques-Henri Eyraud, président de l’OM, visiblement satisfait du début de l’aventure avec la marque allemande. Assis à l’ombre dans l’un des jardins de la villa où a lieu la release party – comme on dit dans le jargon musical –, Eyraud en profite pour expliquer que le club avait « besoin d’un nouveau départ » et qu’il a trouvé en Puma l’équip(ement)ier idéal. Car, selon lui, Marseille se devait d’avoir un partenaire qui mettrait le club « au centre de ses préoccupations et de son attention » , ce que la relation en bout de course avec Adidas ne semblait plus lui offrir et qu’une marque au portefeuille d’équipes moins large pouvait plus facilement faire. C’est d’ailleurs ce que souligne Richard Teyssier, directeur général de Puma France, assis aux côtés du président phocéen dans la pelouse ombragée. Celui-ci note que dans la hiérarchisation des clubs que Puma équipe, l’OM se situe « dans le tiers numéro un, aux côtés d’Arsenal, du Borussia Dortmund et de l’AC Milan » .
Pour lui, le partenariat entre la marque au félin et le club marseillais était même une « évidence » , ce qui justifie le fait que les discussions aient été entamées dès fin 2016, peu de temps après la nomination de Jacques-Henri Eyraud. Le partenariat a été conclu dans la foulée. Car, « partenariat » est bel et bien le terme omniprésent en cette journée de présentation. Une relation OM – Puma qui se veut bien plus qu’un simple contrat entre un club et un équipementier, avec une ambition de développement à l’international et, potentiellement, à long terme. Pour autant, lorsqu’on lui demande si ce type de partenariat peut jouer sur le plan sportif, et faciliter l’arrivée d’un joueur déjà sous contrat avec la marque, Richard Teyssier répond que « non, ça, ce sont des légendes » . Avant de préciser qu’il n’a « qu’une expertise, faire des équipements et les commercialiser » . Et quand on se tourne vers Jacques-Henri Eyraud pour voir si cela signifie qu’il n’y aura pas d’officialisation de la signature de Mario Balotelli à l’OM plus tard dans la soirée, l’intéressé se contente de répondre par un clin d’œil, sourire en coin. Mystère et suspense.
Par Nicolas Fresco, à Marseille